Ajahn Chah
134
Parfois il est difficile d’enseigner.
Les gens traitent leur enseignant comme une poubelle
dans laquelle ils jettent leurs frustrations et leurs problèmes.
Plus on a de disciples, plus le problème de l’enlèvement des déchets est grand
!
Mais enseigner est aussi une merveilleuse manière de pratiquer le Dhamma
:
ceux qui enseignent grandissent en patience et en compréhension.
135
Un maître ne peut pas vraiment résoudre nos difficultés.
Il n’est qu’une source d’inspiration qui nous aide à étudier la Voie
;
il ne peut pas la clarifier pour nous.
En fait, ce qu’il dit n’a pas vraiment d’importance.
Le Bouddha n’a jamais loué la croyance en un autre —
c’est en nous que nous devons croire.
C’est difficile, certes, mais c’est ainsi. Vraiment.
Tant que notre regard sera tourné vers l’extérieur,
nous ne verrons jamais vraiment les choses.
Nous devons nous décider à pratiquer vraiment.
Les doutes ne disparaissent pas quand on pose des questions aux autres
mais ils disparaissent quand on pratique sans cesse.
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Compréhension et sagesse
136
Rien ni personne ne peut vous libérer
hormis votre juste compréhension des choses.
137
Le fou et le sage sourient tous les deux.
La différence est que le sage sait pourquoi
tandis que le fou ne le sait pas.
138
Le sage observe les autres
mais il les observe avec sagesse, pas avec ignorance.
Si on observe avec sagesse, on peut apprendre beaucoup.
Mais si on observe avec ignorance, on juge et on critique.
http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/no_ajahn/ajahn_chah.pdf
avec metta
gigi