Si on veut comprendre, ce qui nous a formés, dont on se plaint encore aujourd'hui, qui nous lie et nous relie, alos devons-nous nous occuper de rechercher notre histoire familiale. Il faut chercher à trouver la vérité qui se cache derrière les mythes, les secrets et les choses tues. Reconnaître les attentes et les consignes familiales qui nous mènent. Il faut être attentif aux absurdités, aux vieilles hontes et aux vieilles fautes. Il faut entreprendre ce voyage dans le passé dont le but est de déposer tous les fardeaux. Si vous le faites, vous en profiterez au cours de cette vie. Et vos descendants vous en seront reconnaissants.
Sur Nangpa, Lausm nous avait entretenu de cette problématique des constellations familiales.
Elles sont bien réelles, je suppose. Aussi réelles qu'une pratique ou qu'une pensée, systématiquement répétées, créent des esprits-groupes.
Mais sincèrement, quel intérêt pour le bouddhiste qui essaie de se défaire de l'attachement au soi ?
N'y a t'il pas une forme de vérité cachée et erronée qui se profile à l'horizon et qui dit : "la structure du monde n'est pas un matérialisme physique mais un matérialisme astral ? "
Un parfum de fatalité cautionné par une nouvelle science psychologique, peut être plus subtile que le matérialisme grossier, mais tellement samsarique au final ?
Pratiquons-nous pour faire la liste de nos attachements ou pour nous en défaire ?
Cela dit, pour se débarrasser du soi, encore faut-il bien connaitre ses manifestations. Sur les voies bouddhiques progressives, en tout cas. Quid du Zen ?
Donc, voilà de nouvelles avancées sans doute intéressantes pour mieux se raser dans le miroir. Mais à ne pas utiliser comme photo d'identité.
C'est ce que semble dire l'auteur avec cette remarque : "Il faut entreprendre ce voyage dans le passé dont le but est de déposer tous les fardeaux. "