Vie et mort
La bûche devient cendre et ne redevient pas bûche. Malgré cela, ne croyez pas que la cendre est le futur et la bûche le passé. Il vous faut bien comprendre que la bûche subsiste dans l'expression phénoménale de bûche, qui contient la totalité du passé et du futur, et est indépendante du passé et du futur. La cendre subsiste dans l'expression phénoménale de la cendre, qui contient la totalité du futur et du passé. Comme la bûche, qui ne redevient pas bûche une fois qu'elle est devenue cendre, vous ne reviendrez pas à la vie après la mort.
Cela étant, il est une voie clairement établie dans le bouddha-dharma qui nie le fait que la vie se transforme en mort. Dans cette optique, la naissance est comprise comme non-naissance. C'est un enseignement indiscutable contenu dans le discours du Bouddha qui affirme que la mort ne se transforme pas en vie. Ici, la mort est comprise comme non-mort.
La vie en elle-même est une expression dans sa totalité.
La mort en elle-même est une expression dans sa totalité.
Elles sont comme l'hiver et le printemps. Vous n'appelez pas hiver, le début du printemps, ni été la fin du printemps.
Extraits de 365 jours Zen, Ed. Le Courrier du Livre, 2002
avec metta
gigi
La bûche devient cendre et ne redevient pas bûche. Malgré cela, ne croyez pas que la cendre est le futur et la bûche le passé. Il vous faut bien comprendre que la bûche subsiste dans l'expression phénoménale de bûche, qui contient la totalité du passé et du futur, et est indépendante du passé et du futur. La cendre subsiste dans l'expression phénoménale de la cendre, qui contient la totalité du futur et du passé. Comme la bûche, qui ne redevient pas bûche une fois qu'elle est devenue cendre, vous ne reviendrez pas à la vie après la mort.
Cela étant, il est une voie clairement établie dans le bouddha-dharma qui nie le fait que la vie se transforme en mort. Dans cette optique, la naissance est comprise comme non-naissance. C'est un enseignement indiscutable contenu dans le discours du Bouddha qui affirme que la mort ne se transforme pas en vie. Ici, la mort est comprise comme non-mort.
La vie en elle-même est une expression dans sa totalité.
La mort en elle-même est une expression dans sa totalité.
Elles sont comme l'hiver et le printemps. Vous n'appelez pas hiver, le début du printemps, ni été la fin du printemps.
Extraits de 365 jours Zen, Ed. Le Courrier du Livre, 2002
avec metta
gigi