Après une courte recherche, je n'ai trouvé aucun sujet sur ce forum se rapportant à ce point.
D'où ma question, adressée à tous :
Dans la pratique du bouddhisme zen, comment est perçu l'enfantement, le fait de faire des enfants ?
Bien sûr, cette question ne concerne pas ceux ayant choisi la vie monastique (quoiqu'il y ait certainement des exemples de personnes ayant rejoint la vie monastique après avoir eu des enfants).
Mais pour les bouddhistes laïques, comment concevoir le fait de se reproduire ? Est-ce imposer le samsara, ou donner une chance de se libérer à un être à venir ?
Y'a-t-il des textes et des enseignements de maître traitant de ce sujet ?
Quelle est votre position personnelle, en rapport au dharma, sur ce point ?
___
Pour ma part, je pense que, si les conditions semblent être réunies pour offrir une vie qui a de grandes chances d'être vécue dans la sagesse, le fait de procréer est compatible avec les vœux d'un bodhisattva. Aucun réponse tranchée ne peut être donnée, mais il y a là un point délicat, où il importe de mettre à jour nos véritables intentions. Si ce qui nous anime n'est pas le désir égoïste de propager une sorte de "doublon" de soi, mais bien l'envie d'offrir à l'être à venir le monde, et d'offrir au monde l'être à venir, alors cela peut être un choix éthique.
D'où ma question, adressée à tous :
Dans la pratique du bouddhisme zen, comment est perçu l'enfantement, le fait de faire des enfants ?
Bien sûr, cette question ne concerne pas ceux ayant choisi la vie monastique (quoiqu'il y ait certainement des exemples de personnes ayant rejoint la vie monastique après avoir eu des enfants).
Mais pour les bouddhistes laïques, comment concevoir le fait de se reproduire ? Est-ce imposer le samsara, ou donner une chance de se libérer à un être à venir ?
Y'a-t-il des textes et des enseignements de maître traitant de ce sujet ?
Quelle est votre position personnelle, en rapport au dharma, sur ce point ?
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Pour ma part, je pense que, si les conditions semblent être réunies pour offrir une vie qui a de grandes chances d'être vécue dans la sagesse, le fait de procréer est compatible avec les vœux d'un bodhisattva. Aucun réponse tranchée ne peut être donnée, mais il y a là un point délicat, où il importe de mettre à jour nos véritables intentions. Si ce qui nous anime n'est pas le désir égoïste de propager une sorte de "doublon" de soi, mais bien l'envie d'offrir à l'être à venir le monde, et d'offrir au monde l'être à venir, alors cela peut être un choix éthique.