Bonjour,
J’ouvre ce sujet pour permettre à chacun de parler directement à l’enfant qu’il était, de le conseiller, de le rassurer éventuellement, de faire état de son expérience d’adulte et en tant que tel de lui adresser les paroles qu’il aurait peut-être voulu entendre.
J’aimerais aussi que cette forme consistant à parler directement à cet enfant soit respectée dans ce sujet ce qui d’une part lui confèrerait l’intérêt d’une chose inhabituelle au sein du forum et qui d’autre part donnerait à ce sujet un aspect dont je crois qu'il pourrait par là révéler quelque chose de vraiment personnel à chacun.
Pour celles et ceux qui voudraient une référence d’auteur ayant adopté cette forme de réflexion, il y-a ce fameux ouvrage de Marc Aurèle, « Pensées pour moi-même ».
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Le Miroir en paix.
Tu es stupide, égoïste et orgueilleux, bref tu es ce qu’il y-a de pire.
Reconnais-le et plonge dans tes vices ; plonge-y au plus profond.
Le monstre le plus terrifiant est celui dont on ne fait pas la rencontre, mais dont on ne fait que deviner vaguement la présence.
Plonge donc jusqu’à cette douloureuse interdiction d’être cette monstruosité dont les saints t’ont privé ;
Ta respiration commencera alors à se faire plus profonde, ton coeur ralentira et ton esprit aura cessé de s’échauffer. Ce qui en découlera sera un état naturel dont la vertu ne t’apparaîtra même pas.
La grande Vertu, qui pourrait prétendre la qualifier ? Personne ne la voit ou ne l’entend.
Mais si toutefois tu choisissais d’en discourir, que ce discours soit le reflet de la paix en ton âme, qu’il prenne naissance, qu’il vive et qu’il meurt dans cette paix.
Si ton coeur s’agite au contact de ton discours, abandonne ce dernier et revient à cette paix ; demeure immobile au sein de tes innombrables virtualités. Car si ton coeur et ton esprit s’échauffent alors ton discours n’aboutira pas et tu auras d’autant plus de raisons de te sentir frustré.
Mais si toutefois l’acuité de ton oreille ne te permettait pas d’entendre l’accélération de ton coeur et que tu passais outre ses avertissements, sache que ton oreille aussi devra se former, et que c’est pour apprendre à l'entendre que tu bouscules ainsi ton coeur ; au plus loin tu te trouveras de lui, au plus ses cris seront puissants et douloureusement indispensables.
Au moment où ta douleur sera la plus vive, n'oublie pas de trouver le courage de remercier, car c’est cela la foi.
J’ouvre ce sujet pour permettre à chacun de parler directement à l’enfant qu’il était, de le conseiller, de le rassurer éventuellement, de faire état de son expérience d’adulte et en tant que tel de lui adresser les paroles qu’il aurait peut-être voulu entendre.
J’aimerais aussi que cette forme consistant à parler directement à cet enfant soit respectée dans ce sujet ce qui d’une part lui confèrerait l’intérêt d’une chose inhabituelle au sein du forum et qui d’autre part donnerait à ce sujet un aspect dont je crois qu'il pourrait par là révéler quelque chose de vraiment personnel à chacun.
Pour celles et ceux qui voudraient une référence d’auteur ayant adopté cette forme de réflexion, il y-a ce fameux ouvrage de Marc Aurèle, « Pensées pour moi-même ».
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Le Miroir en paix.
Tu es stupide, égoïste et orgueilleux, bref tu es ce qu’il y-a de pire.
Reconnais-le et plonge dans tes vices ; plonge-y au plus profond.
Le monstre le plus terrifiant est celui dont on ne fait pas la rencontre, mais dont on ne fait que deviner vaguement la présence.
Plonge donc jusqu’à cette douloureuse interdiction d’être cette monstruosité dont les saints t’ont privé ;
Ta respiration commencera alors à se faire plus profonde, ton coeur ralentira et ton esprit aura cessé de s’échauffer. Ce qui en découlera sera un état naturel dont la vertu ne t’apparaîtra même pas.
La grande Vertu, qui pourrait prétendre la qualifier ? Personne ne la voit ou ne l’entend.
Mais si toutefois tu choisissais d’en discourir, que ce discours soit le reflet de la paix en ton âme, qu’il prenne naissance, qu’il vive et qu’il meurt dans cette paix.
Si ton coeur s’agite au contact de ton discours, abandonne ce dernier et revient à cette paix ; demeure immobile au sein de tes innombrables virtualités. Car si ton coeur et ton esprit s’échauffent alors ton discours n’aboutira pas et tu auras d’autant plus de raisons de te sentir frustré.
Mais si toutefois l’acuité de ton oreille ne te permettait pas d’entendre l’accélération de ton coeur et que tu passais outre ses avertissements, sache que ton oreille aussi devra se former, et que c’est pour apprendre à l'entendre que tu bouscules ainsi ton coeur ; au plus loin tu te trouveras de lui, au plus ses cris seront puissants et douloureusement indispensables.
Au moment où ta douleur sera la plus vive, n'oublie pas de trouver le courage de remercier, car c’est cela la foi.