Bonjour,
Il existe deux temps, celui de nos horloges et celui de notre vécu. Avec nos horloges, il existe un temps du devenir ; secondes après secondes nous passons de l’heure de midi à l’heure de minuit et nous vieillissons de l’équivalent. Il nous permet de prendre des rendez-vous, de réaliser un acte en vue d’un aboutissement, comme faire la vaisselle dans le but que plus tard elle puisse être propre. On pourrait appeler ce temps, le temps causal puisque l’acte présent déterminera l’aboutissement à venir.
Le deuxième temps qui est celui de notre vécu est bien différent. C’est bien sûr ce temps sur lequel insistent les maîtres zen lorsqu’ils parlent de l’ici et maintenant, à savoir que toute chose se produit dans cette sphère.
Toute chose qui est, se trouve au sein du présent et rien n’a d’existence au delà de lui, on pourrait donc le qualifier de temps absolu. Nous vivons bien dans ce temps là et non dans celui des horloges. Il est ce temps sans devenir dans lequel on ne peut entrer, et duquel on ne peut pas sortir, c’est pourquoi il est non né car il est sans commencement ni fin. Aussi, on pourrait dire que ce présent se déplace sur la ligne du temps des horloges, mais on ne se trouve ni dans la seconde d’avant, ni dans la seconde d’après ; les secondes passent, mais nous somme toujours dans la seule seconde qui soit, une seconde vivante, où tous les phénomènes sont ; nous sommes toujours à l’heure exacte qu’il est.
Alors quelle est cette heure exacte ? Elle est en fait sans durée, elle est une présence atemporelle qui ne peut être mesurée, ni en secondes, ni en millièmes de seconde, c’est pourquoi le présent ne peut être trouvé, plus, étant tout ce qui est, on pourrait dire qu’il est le Bouddha ; le présent étant son corps et ce corps étant en perpétuel mouvement on ne peut trouver en lui aucune fixité qui puisse nous servir à déterminer le lieu exact où il se situerait ; comme une rivière qui s'écoule et dont on ne peut saisir aucune fixité, aucun moment.
Cette absence de fixité est la manière même dont se déclare le présent qui est cette permanence de mouvement et qui ne peut donc pas être saisi ni par l’observation du mouvement, ni par l’observation de la fixité ; quand tout est mouvement, comment pourrait-on saisir ce mouvement, comment pourrait-on saisir une quelconque fixité ?
Aussi l’intérêt de lui donner le nom de Bouddha réside dans le fait que le Bouddha est sans second, qu’il est l’ensemble de tout ce qui est, alors que le terme « présent » n’a véritablement de sens que dans le temps des horloges, c’est à dire relativement à l’existence du passé et de l’avenir, le tout étant déterminant du temps causal.
En d’autres termes, hors de ce temps causal, c’est à dire dans le cadre de la réalité de notre vécu, le présent n’existe pas. Au final, ce qui existe ne peut être nommé. « Qui ne peut être nommé », ou encore « là où les mots s’arrêtent » est sans doute le sens qu’on pourrait donner au terme Bouddha.
Il existe deux temps, celui de nos horloges et celui de notre vécu. Avec nos horloges, il existe un temps du devenir ; secondes après secondes nous passons de l’heure de midi à l’heure de minuit et nous vieillissons de l’équivalent. Il nous permet de prendre des rendez-vous, de réaliser un acte en vue d’un aboutissement, comme faire la vaisselle dans le but que plus tard elle puisse être propre. On pourrait appeler ce temps, le temps causal puisque l’acte présent déterminera l’aboutissement à venir.
Le deuxième temps qui est celui de notre vécu est bien différent. C’est bien sûr ce temps sur lequel insistent les maîtres zen lorsqu’ils parlent de l’ici et maintenant, à savoir que toute chose se produit dans cette sphère.
Toute chose qui est, se trouve au sein du présent et rien n’a d’existence au delà de lui, on pourrait donc le qualifier de temps absolu. Nous vivons bien dans ce temps là et non dans celui des horloges. Il est ce temps sans devenir dans lequel on ne peut entrer, et duquel on ne peut pas sortir, c’est pourquoi il est non né car il est sans commencement ni fin. Aussi, on pourrait dire que ce présent se déplace sur la ligne du temps des horloges, mais on ne se trouve ni dans la seconde d’avant, ni dans la seconde d’après ; les secondes passent, mais nous somme toujours dans la seule seconde qui soit, une seconde vivante, où tous les phénomènes sont ; nous sommes toujours à l’heure exacte qu’il est.
Alors quelle est cette heure exacte ? Elle est en fait sans durée, elle est une présence atemporelle qui ne peut être mesurée, ni en secondes, ni en millièmes de seconde, c’est pourquoi le présent ne peut être trouvé, plus, étant tout ce qui est, on pourrait dire qu’il est le Bouddha ; le présent étant son corps et ce corps étant en perpétuel mouvement on ne peut trouver en lui aucune fixité qui puisse nous servir à déterminer le lieu exact où il se situerait ; comme une rivière qui s'écoule et dont on ne peut saisir aucune fixité, aucun moment.
Cette absence de fixité est la manière même dont se déclare le présent qui est cette permanence de mouvement et qui ne peut donc pas être saisi ni par l’observation du mouvement, ni par l’observation de la fixité ; quand tout est mouvement, comment pourrait-on saisir ce mouvement, comment pourrait-on saisir une quelconque fixité ?
Aussi l’intérêt de lui donner le nom de Bouddha réside dans le fait que le Bouddha est sans second, qu’il est l’ensemble de tout ce qui est, alors que le terme « présent » n’a véritablement de sens que dans le temps des horloges, c’est à dire relativement à l’existence du passé et de l’avenir, le tout étant déterminant du temps causal.
En d’autres termes, hors de ce temps causal, c’est à dire dans le cadre de la réalité de notre vécu, le présent n’existe pas. Au final, ce qui existe ne peut être nommé. « Qui ne peut être nommé », ou encore « là où les mots s’arrêtent » est sans doute le sens qu’on pourrait donner au terme Bouddha.