Bonjour,
On parle souvent dans le zen de cette attitude consistant à laisser passer les nuages dans le ciel.
Alors il peut être intéressant de comprendre ce que voudrait dire l’attitude inverse, c’est à dire celle consistant à ne pas laisser passer les nuages dans le ciel. Les nuages, ce sont les objets mentaux. L’attitude consistant à s’accrocher à la forme des nuages signifierait donc ; essayer de connaître ces objets et de démêler la situation dans laquelle ils nous placent lorsque nous sommes en contact avec eux. Par cette attitude, nous entrons donc dans la considération de l’objet lequel investira notre conscience qui en quelque sorte se trouvera être -pleine- de lui.
Dans le bouddhisme, on dit que tout objet n’existe que relativement à d’autres objets, aussi pour démêler la situation dans laquelle nous place l’apparition d’un objet mental, la conscience ordinaire aura recours à d’autres objets mentaux, ainsi à partir de l’apparition d’un seul objet, nous constaterons une prolifération d’objets, lesquels s’appuieront les uns sur les autres tout en se produisant mutuellement.
L’attitude conseillée qui serait celle de laisser passer les nuages dans le ciel est donc un moyen habile visant à nous faire expérimenter le goût de prajna (sagesse ou connaissance transcendante), même si encore artificiellement puisque prajna au final ne nécessitera aucune action volontaire. Il s’agira donc par là d’éveiller cette forme de connaissance transcendante par la pratique de l’attention à l’objet racine de cette prolifération, ceci afin de produire la capacité consistant à nous permettre d’interrompre cette prolifération des objets mentaux par la reconnaissance précisément de la racine de cette dernière.
Concrètement, quand le novice constate qu’il est entré dans un tel processus de prolifération des pensées, c’est qu’il est déjà entré en contact avec la racine. Cette constatation aboutira donc sur l’extinction de ce processus, puis, un autre processus se mettra en marche et de même jusqu’à son extinction, et ainsi de suite. Par là, le novice fait l’expérience du passage de la pensée à la non pensée, puis de la non pensée à la pensée. Ce mouvement est ce qui à terme, permettra à prajna de s’imposer dans la réalisation du fait qu’en définitive, pensée et non pensée ne sont qu’un.
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On parle souvent dans le zen de cette attitude consistant à laisser passer les nuages dans le ciel.
Alors il peut être intéressant de comprendre ce que voudrait dire l’attitude inverse, c’est à dire celle consistant à ne pas laisser passer les nuages dans le ciel. Les nuages, ce sont les objets mentaux. L’attitude consistant à s’accrocher à la forme des nuages signifierait donc ; essayer de connaître ces objets et de démêler la situation dans laquelle ils nous placent lorsque nous sommes en contact avec eux. Par cette attitude, nous entrons donc dans la considération de l’objet lequel investira notre conscience qui en quelque sorte se trouvera être -pleine- de lui.
Dans le bouddhisme, on dit que tout objet n’existe que relativement à d’autres objets, aussi pour démêler la situation dans laquelle nous place l’apparition d’un objet mental, la conscience ordinaire aura recours à d’autres objets mentaux, ainsi à partir de l’apparition d’un seul objet, nous constaterons une prolifération d’objets, lesquels s’appuieront les uns sur les autres tout en se produisant mutuellement.
L’attitude conseillée qui serait celle de laisser passer les nuages dans le ciel est donc un moyen habile visant à nous faire expérimenter le goût de prajna (sagesse ou connaissance transcendante), même si encore artificiellement puisque prajna au final ne nécessitera aucune action volontaire. Il s’agira donc par là d’éveiller cette forme de connaissance transcendante par la pratique de l’attention à l’objet racine de cette prolifération, ceci afin de produire la capacité consistant à nous permettre d’interrompre cette prolifération des objets mentaux par la reconnaissance précisément de la racine de cette dernière.
Concrètement, quand le novice constate qu’il est entré dans un tel processus de prolifération des pensées, c’est qu’il est déjà entré en contact avec la racine. Cette constatation aboutira donc sur l’extinction de ce processus, puis, un autre processus se mettra en marche et de même jusqu’à son extinction, et ainsi de suite. Par là, le novice fait l’expérience du passage de la pensée à la non pensée, puis de la non pensée à la pensée. Ce mouvement est ce qui à terme, permettra à prajna de s’imposer dans la réalisation du fait qu’en définitive, pensée et non pensée ne sont qu’un.
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