Bonjour,
Voici une petite réflexion que je me permets de vous livrer ici.
Pour appréhender l’essence d’une chose, il nous faudra tout d’abord user de cette opération de l’esprit consistant à la fragmenter, ceci pour ensuite dans un deuxième temps, assembler ces fragments de sorte à ce que cette unité objectale puisse cette fois apparaître à notre conscience de manière significative.
Aussi, prendre conscience d’un objet, mental ou physique, n’est jamais une saisie pure de l’objet en soi, mais s’avère dépendre de la nécessité des circonstances dans laquelle cet objet prendra son sens.
Par là, on conçoit bien, pour prendre un exemple, qu’une tasse puisse être un objet dont l’essence se limitera, selon les besoins de la circonstance, à l’usage que nous serons amenés à en faire. Ainsi sera-t-elle tantôt spécifiquement récipient pour contenir du thé à l’heure du thé, tantôt récipient pour contenir de la salade de fruit à l’heure du dessert, tantôt un objet de plus à nettoyer à l’heure où nous devrons faire la vaisselle, tantôt objet de décoration lorsque posée sur une étagère au milieu des bibelots etc.
Prendre conscience d’un objet, c’est donc inhiber ses identités virtuellement infinies en privilégiant celle propre à l’usage circonstanciel et spécifique que nous en ferons. Par là, on peut concevoir d’une part que l’objet ne revêt qu’une identité subjective, et que d’autre part, il est fondamentalement -temps-, à savoir que son identité qui est circonstancielle se définit selon la qualité du temps, c’est à dire en fonction de la qualité de l’ici et maintenant.
Voici une petite réflexion que je me permets de vous livrer ici.
Pour appréhender l’essence d’une chose, il nous faudra tout d’abord user de cette opération de l’esprit consistant à la fragmenter, ceci pour ensuite dans un deuxième temps, assembler ces fragments de sorte à ce que cette unité objectale puisse cette fois apparaître à notre conscience de manière significative.
Aussi, prendre conscience d’un objet, mental ou physique, n’est jamais une saisie pure de l’objet en soi, mais s’avère dépendre de la nécessité des circonstances dans laquelle cet objet prendra son sens.
Par là, on conçoit bien, pour prendre un exemple, qu’une tasse puisse être un objet dont l’essence se limitera, selon les besoins de la circonstance, à l’usage que nous serons amenés à en faire. Ainsi sera-t-elle tantôt spécifiquement récipient pour contenir du thé à l’heure du thé, tantôt récipient pour contenir de la salade de fruit à l’heure du dessert, tantôt un objet de plus à nettoyer à l’heure où nous devrons faire la vaisselle, tantôt objet de décoration lorsque posée sur une étagère au milieu des bibelots etc.
Prendre conscience d’un objet, c’est donc inhiber ses identités virtuellement infinies en privilégiant celle propre à l’usage circonstanciel et spécifique que nous en ferons. Par là, on peut concevoir d’une part que l’objet ne revêt qu’une identité subjective, et que d’autre part, il est fondamentalement -temps-, à savoir que son identité qui est circonstancielle se définit selon la qualité du temps, c’est à dire en fonction de la qualité de l’ici et maintenant.