Je vous propose, comme à mon habitude désormais, un article de mon blog à commenter éventuellement. Bonne lecture... et samadhi
http://leblogdekhat.blogspot.com/2009/09/linconscient-dans-le-zen.html
kadak a écrit:Ce que le zen ne dit pas malheureusement, c'est comment reconnaître les degrés de samadhi, ni ce qu'est le degré ultime en sorte que beaucoup s'y croient alors qu'ils sont à 1000 lieues. En fait tant qu'il y a des pensées, on est quand même loin du compte.
Tout dépend évidemment de ce qu'on entend par samadhi, mais traditionnellement ce sont des degrés d'absorption, absorption de quoi ? Des vents, qui sont les supports de l'esprit ordinaire, dont les pensées sont le niveau grossier.
[...]
J'ai fréquenté plusieurs sanghas, l'aspect jnana n'intéresse personne
et les maîtres ne l'encouragent pas autant que ce qu'on pourrait croire.
Si vous avez quelque expérience de samadhi et si vous en êtes revenu, ainsi que je peux le supposer, vous devez savoir que la vision de
Prajna l'Inconscient traverse tous les états de conscience et donc celui de la conscience ordinaire où les pensées sont très actives. Sans cette réalisation, fondamentale, le nirvana lui-même, si j'ose dire, n'est, ainsi que l'affirmait Lin Tsi (Rinzaï), qu'un "pieu pour attacher les ânes".
C'est ce qui explique pourquoi le zen s'attache si peu à reconnaître les différents degrés de samadhi.
Sinon, je ne pense pas que les maîtres ne s'intéressent pas à jnana. Le terme zen ne signifie d'ailleurs pas autre chose. Mais il est vrai que le jnana (dhyana) de Hui neng n'a pas exactement la même signification partout. Pour Hui neng, il n'y a pas de dyana sans prajna et pas de prajna sans dhyana.
Conscience qui planerait et que l'on capterait ?Fred a écrit:Oui, la révéler inconsciemment, naturellement, automatiquement...c'est à dire être canal de cette conscience.