par tangolinos Jeu 30 Sep 2010 - 18:02
Fa
Merci pour ce sujet...
Tu sais, je suis un touriste "illuminé" , Extra-Zéniste, sans culture sur le Zen, bien que je puisse m'en sentir imprégné...
Ainsi, je me retrouve dans le gâteau sans l' avoir préparé, et sans en connaître la recette.
C'est un peu comme si j' avais passé les deux premiers piliers sans le savoir, et que le troisième se réalisait inconsciemment, au delà de moi...
Ma difficulté n'est pas dans la vie quotidienne. Sur la place du marché tout se passe normalement, avec ce petit plus, ou ce petit moins, qui arrondit tous les angles.
Par contre lorsqu'il s' agit de parler de la chose même, il y a une grande difficulté à poser les mots sur ce qui ne peut les recevoir. Je n'ai pas les bagages théoriques, les textes des Maîtres, que je pourrais approuver, et qui soutiendraient, ce que j' aurais à dire.
Mais aussi, quelque part citer les maîtres, est, une façon de se préserver, une façon de ne pas dire qu'il y a cette difficulté que de s'exprimer soi-même.
Et, c'est bien cette expression directe, sans masque, qu'il me semble avoir à travailler pour exprimer, par exemple, ce que tu nommes "la Voie Suprême".
Ainsi, si je peux me permettre...je dirais, en toute maladresse, au sujet de ce sujet:
Le 4) ne me semble pas être un pilier, mais une conséquence.
Qui meurt ?...Ce qui n' est pas la conscience. Même si la conscience doit mourir, il devient insupportable d'accepter de la trahir.
L' arbre qui tombe criera quand même. Si personne n' est là pour interpréter son cri, l' Univers l' entendra.
Qui pose la question?
Shikantaza a bien répondu...
On pourrait répondre aussi:
Personne, c'est la question qui se pose, au delà de celui qui la pose.