G-Ni a écrit:Mieux vaut rester dans un groupe destructeur et faire son travail de Bodhisattva
;-)
LEs groupes destructeurs, ont un processus d'autorégulation qui exclut : ceux qui mettent en évidence les failles du système, ceux qui sont trop vivant selon ses critères et débordent sa volonté de contrôle de la pulsion de vie, ceux qui sont trop transparent pour ses opacités non reconnues, ceux qui sont trop libres par rapport à leurs conceptions limitées de ce qu'ils pensent devoir être une discipline, un ordre, avant que d'être le vecteur d'une liberté qui ne peut être définie par des normes.
En bref, ils envoient les bodhisattvas en mission, loin d'eux, car ils considèrent qu'ils n'en n'ont pas besoin.
Ceux qui peuvent, c'est bien, mais ça peut abîmer, et à un moment, pratiquer vraiment, c'est se mettre en cohérence avec soi-même : peut-on vraiment pratiquer l'enseignement de quelqu'un dont on sait qu'il ne nous amène nulle part, sauf si on a une idée de comment se guider soi-même pour ne pas se laisser avoir??
L'aventure que Yudo décrit, je l'ai vécue pour un groupe, et effectivement, je pense aujourd'hui, que même en miettes, je ne pourrai retourner y pratiquer un truc aussi malhonnète, cautionné en haut lieu, autre malhonnèteté.
Et il y a des nons pratiquant qui sont sacrément plus bodhisattvas que des pratiquants parfois de longue date, sauf qu'ils se croient les plus au-delà de tout du monde parce qu'ils pratiquent le zen, là où personne ne le pratique autour d'eux. J'appelle ça l'ego dharmique, une illusion redoutable à déraciner pour ceux qui en sont atteint!