par lausm Mar 5 Avr 2011 - 14:56
Et même tous les deux jours, une fois par semaine !!!!
si tu y reviens, si tu poses la question ici, c'est que le désir tu as de cela.
Mais assumer notre propre liberté est une des choses les plus angoissantes qui soit, car c'est parfois tellement, mais tellement simple, qu'on préfère rester assis à ne rien faire (mais pas de façon consciemment investie comme en zazen), car on a peur qu'une fois réalisée, cette liberté, et bien que nous restera-t-il après????
Oui, ça a l'air tout con ce que je dis, pourtant je pense que 'est ça l'obstacle : on préfère se dire qu'il faut un maître, qu'il faut un enseignement plus complexe et développé, que c'est plus loin dans un ailleurs inaccessible qui nous paraisse mieux que notre présent ordinaire.
C'est pour ça que tous les vrais maître ont insisté sur le fait que la vraie méditation assise ne consiste pas forcément à réaliser le calme, à ne plus bouger du tout, mais à pénétrer complètement cette contradiction qui est en nous, qui va nous faire vouloir une chose et son contraire. Là on opère un acte de conscience qui nous permet d'arrèter de se laisser mener en bateau par ce que nous ne connaissons pas de nous et dont nous avons peur et qui pourtant est tout le temps là, car c'est nous aussi.
Ton mental ne t'a pas mené nulle part, il t'a bien mené ici! Tu aurais plus mal tomber!
Donc il ne t'es pas forcément un fardeau!
Le doute, y a t il seulement quelqu'un même parmi les plus grands réalisés, qui n'ait eu à composer avec?? Même le Christ sur la croix, il a douté totalement.
Accueille le doute, on n'arrète pas les pleurs du bébé en fermant la porte de la chambre et en se bouchant les oreilles...mais en comprenant quel est son vrai besoin et en le satisfaisant.
Pour cela il faut l'accueillir, l'écouter, ne pas se détourner de lui, sans se laisser envahir. tu peux faire ça doucement, petit à petit, et tu verras que c'est jouable.
Assied toi avec ton doute, considère le comme le fondateur de ton assise, et même comme une bénédiction, car sans lui, tu ne serais pas là à vouloir trouver la méthode la plus radicale pour résoudre la souffrance.
Les conseils de mes collègues t'aideront à le voir, comme je te le dis.
et puis ici, ceux qui le peuvent te répondront si tu as des questions sur des sujets très concrets qui nourrissent ton doute, si ça peut t'aider pour avancer. On est là pour s'entraider.
Bon courage et à ton service.