par lausm Sam 14 Mai 2011 - 0:36
Il y a eu il y a plus de dix ans des histoires au sein du dojo de Bruxelles, concernant le comité, son élection, qui ont abouti à des critiques du fonctionnement à circuit fermé de l'AZI.
Perso, je n'avais pas d'avir sur la question,, je pratiquais au sein du système, qui me convenait alors...j'ai d'ailleurs pratiqué plusieurs fois en Belgique, à Maredsous, pour moi ça allait car je faisais abstraction de tout ça.
Mais suite à tout ça et aussi à des questions et échanges de courrier avec l'AZI qui ont été publiés sur le net alors, le tout concommitant avec la sortir d'un bouquin "zen at war" qui contestait l'attitude de Kodo Sawaki quant à sa caution de l'attitude belliciste du zen japonais, au sein de l'AZI la réaction a été de légitimer formellement (et à mon sens excessivement hâtivement) le fait qu'elle représentait le bouddhisme zen, en faisant introniser maîtres une floppée d'anciens qui enseignaient déjà, et en axant son action sur le fait de se parer du terme d'association bouddhiste zen.
Ce que j'en ai observé, a été un divorce profond entre l'être et le paraître, entre la forme et le fond, avec au final une forte désertion de l'intérèt des dirigeants pour les problèmes de terrain, l'énergie étant surtout tournée sur le fait de présenter bien pour avoir l'air politiquement crédible auprès de tout, de tous.
Pour ma part j'en ai payé le prix en me faisant exclure d'un groupe, où on a entendu le responsable nous dire texto qu'on était chez lui et qu'il accueillait qui il veut (il est propriétaire des locaux, le dojo est chez lui). Bonjour l'éthique!
J'ai écrit à l'AZI pour signaler notre cas...je n'ai jamais eu de réponse. Par contre on sait m'envoyer le carton pour m'inviter à renouveler ma cotisation (l'AZI perd des adhérents depuis quelques années, mais n'ose le dire).
Et je ne suis pas un cas isolé.
Donc, l'AZB étant partie liée à l'AZI, c'est kif kif.
C'est juste la même vieille histoire humaine, de peur de ne plus exister, de volonter d'exister seul et plus au monde, d'être le plus fort, etc......avec au fond un doute sur l'essence spirituelle de sa pratique.
Quand on est enraciné dans sa pratique, on n'a aucune raison de craindre ou d'en vouloir aux autres, surtout quand ils pratiquent la même chose.
A moins qu'on soit dans une vision exclusive, égotique, fermée, et qu'on se prenne pour quelqu'un de spécial.
Claude63, quand tu dis que tu ne vois pas de différence, c'est bien : suis ce que tu sens, la vérité est surtout là.
Moi j'ai souvent trop attendu, mais pas grave, j'en ai appris.