Vous savez à quoi on reconnait un con, ceux qui ont la haine de soi ont détruit l'image qu'ils avaient d'eux mêmes, c'est quelque chose de très courant, ceux qui comprennent cela auront une bonne mort, les autres le contraire.. Le narcissisme entraine l’égocentrisme, le manque d'ouverture à ce que sont les autres, c'est une autre force d'égarement, et cela produit le même résultat. D'ailleurs on peut être les deux à la fois, narcissique et avoir détruit l'image de soi même, le pervers narcissique, ce qui est le pire, il faut s'aimer sans se complaire.
+2
Zenoob
Franck Barron
6 participants
Le pervers narcissique, narcissique et avoir détruit l'image de soi même.
Franck Barron- Amateur
- Nombre de messages : 103
Date d'inscription : 11/12/2008
Zenoob- vrai fleuron
- Nombre de messages : 1232
Date d'inscription : 08/09/2011
Ok !
Tertulien- Débutant
- Nombre de messages : 49
Date d'inscription : 05/11/2012
Franck Baron a écrit:
Bonjour,
Je ne suis pas sûr de saisir ce que tu veux dire par là... La suite, sur le narcissisme, ok, mais le début (que j'ai isolé en citation), n'est vraiment pas clair. Si tu pouvais reformuler ou expliciter, s'il te plait...
Le "les cons" s'applique-t-il à ceux qui ont la haine de soi et qui ont détruit l'image qu'ils avaient d'eux-mêmes? ou uniquement aux narcissique dont tu parles ensuite?
Si c'est le premier cas, je trouverais le raisonnement assez peu bouddhique, et dans tous les cas, peu humaniste!
La grande majorité des gens qui ont la haine de soi-même sont dans cette situation pour des raisons de "karma" personnel et familial, les racines plongent toujours dans des expériences et des traumas sur lesquels ils n'ont pas eu prise, dans lesquels ils n'ont été que les jouets des situations.
Arrivées à l'âge adulte, si ces personnes n'ont pas eu la chance de rencontrer une planche de salut (foi, psychanalyse, véritable amour, etc), les ombres enfouies en elles évolueront presque toujours en tourments irraisonnés et incontrôlables, dont la manifestation habituelle est une haine de soi, une colère refoulée ravageuse qui peut arracher jusqu'à la dernière pierre de fondation de l'estime de soi. Bien sûr, cette haine, cette colère peut émettre des vagues tourbillonnantes tournées vers l'extérieur, et guider dans une certaine mesure les choix et les réactions de ces personnes. Quand à la "mauvaise mort", elles auront celle qui correspondra à leur vie malheureuse...
Alors à bien considérer ces personnes guidées par la haine de soi-même, le mot qui me vient immédiatement à l'esprit serait compassion, ou tristesse, ou même pitié, mais certainement pas con...
Et à la limite, je rajouterai même : le narcissisme est une pathologie qui trouve toujours son origine dans la misère humaine. Alors, oui, des cons, réaction de base, mais pour ma part, c'est la compassion qui l'emporte, car le narcissique, aussi horripilant qu'il puisse être, aussi faible qu'il soit dans sa complaisance envers lui-même, n'est qu'un jouet de son égo. Il mérite lui-aussi notre compassion plus qu'un jugement méprisant.
Vous savez à quoi on reconnait un con, ceux qui ont la haine de soi ont détruit l'image qu'ils avaient d'eux mêmes, c'est quelque chose de très courant, ceux qui comprennent cela auront une bonne mort, les autres le contraire..
Bonjour,
Je ne suis pas sûr de saisir ce que tu veux dire par là... La suite, sur le narcissisme, ok, mais le début (que j'ai isolé en citation), n'est vraiment pas clair. Si tu pouvais reformuler ou expliciter, s'il te plait...
Le "les cons" s'applique-t-il à ceux qui ont la haine de soi et qui ont détruit l'image qu'ils avaient d'eux-mêmes? ou uniquement aux narcissique dont tu parles ensuite?
Si c'est le premier cas, je trouverais le raisonnement assez peu bouddhique, et dans tous les cas, peu humaniste!
La grande majorité des gens qui ont la haine de soi-même sont dans cette situation pour des raisons de "karma" personnel et familial, les racines plongent toujours dans des expériences et des traumas sur lesquels ils n'ont pas eu prise, dans lesquels ils n'ont été que les jouets des situations.
Arrivées à l'âge adulte, si ces personnes n'ont pas eu la chance de rencontrer une planche de salut (foi, psychanalyse, véritable amour, etc), les ombres enfouies en elles évolueront presque toujours en tourments irraisonnés et incontrôlables, dont la manifestation habituelle est une haine de soi, une colère refoulée ravageuse qui peut arracher jusqu'à la dernière pierre de fondation de l'estime de soi. Bien sûr, cette haine, cette colère peut émettre des vagues tourbillonnantes tournées vers l'extérieur, et guider dans une certaine mesure les choix et les réactions de ces personnes. Quand à la "mauvaise mort", elles auront celle qui correspondra à leur vie malheureuse...
Alors à bien considérer ces personnes guidées par la haine de soi-même, le mot qui me vient immédiatement à l'esprit serait compassion, ou tristesse, ou même pitié, mais certainement pas con...
Et à la limite, je rajouterai même : le narcissisme est une pathologie qui trouve toujours son origine dans la misère humaine. Alors, oui, des cons, réaction de base, mais pour ma part, c'est la compassion qui l'emporte, car le narcissique, aussi horripilant qu'il puisse être, aussi faible qu'il soit dans sa complaisance envers lui-même, n'est qu'un jouet de son égo. Il mérite lui-aussi notre compassion plus qu'un jugement méprisant.
Franck Barron- Amateur
- Nombre de messages : 103
Date d'inscription : 11/12/2008
Ton jugement péremptoire que je manque de compassion, alors que tu ne comprends pas ce que je viens de dire est assez révélateur.
Tertulien- Débutant
- Nombre de messages : 49
Date d'inscription : 05/11/2012
Il n'y avait ni péremptoire, ni jugement : j'ai justement ouvert mon message en te demandant des éclaircissements sur la formulation du début de ton message car je n'étais pas sûr de saisir la direction de ton raisonnement. Puis j'ai explicité quelle interprétation il pouvait induire de mon point de vue (partial et partiel puisque je n'ai pas compris). Au passage, j'ai exprimé ma vision de la question de la détestation de soi.
Maintenant, oui je ne comprends effectivement pas le lien entre la première partie de ton affirmation, et la deuxième partie, et je réitère mon invitation à me l'expliquer.
Désolé si tu as mal pris mon rebond, je suis relativement novice en zen et mon esprit n'est pas encore formé à la compréhension des aphorismes comme celui que tu as posté.
Mais je pense qu'il serait tellement plus profitable à tous (et à moi le premier) de me prendre avec pédagogie, plutôt que de me moucher sèchement.
Cordialement.
n'avait pas un caractère de jugement mais d'hypothèse générale dans le sens de mon interprétation possible.Si c'est le premier cas, je trouverais le raisonnement assez peu bouddhique, et dans tous les cas, peu humaniste!
Maintenant, oui je ne comprends effectivement pas le lien entre la première partie de ton affirmation, et la deuxième partie, et je réitère mon invitation à me l'expliquer.
Désolé si tu as mal pris mon rebond, je suis relativement novice en zen et mon esprit n'est pas encore formé à la compréhension des aphorismes comme celui que tu as posté.
Mais je pense qu'il serait tellement plus profitable à tous (et à moi le premier) de me prendre avec pédagogie, plutôt que de me moucher sèchement.
Cordialement.
Manwe- Débutant
- Nombre de messages : 10
Age : 36
Localisation : lyon
Date d'inscription : 28/10/2012
j'avoue ne pas comprendre non plus.
mais merci du partage quand même
amicalement
mais merci du partage quand même
amicalement
Kaïkan- Admin
- Nombre de messages : 6086
Age : 77
Localisation : Jura-alsacien
Emploi/loisirs : Moine zen enseignant, disciple de T. Deshimaru depuis -1978 -
Humeur : insaisissable
Date d'inscription : 19/11/2009
Alors FB tu recommences ?...
On a déjà eu l'occasion de te donner des explications détaillées sur ce problème (qui semble te toucher particulièrement) dans le message n°16 de ce fil : https://zen-et-nous.1fr1.net/t683p15-ikka-myoju-389822612629664-une-perle-brillante-chapitre-7-du-shobogenzo
Le pervers narcissique
La perversion narcissique est souvent comparée au trouble de la personnalité narcissique, c'est-à-dire la surestimation de soi-même et de ses capacités, l'impression d'être unique, le besoin d'être reconnu comme exceptionnel tout en acceptant difficilement les critiques. Ce besoin d'être admiré peut être associé à un manque de reconnaissance d'autrui et une absence d'empathie.
La perversion désigne le fait de détourner, de renverser et de retourner. Elle correspond à certaines stratégies du sujet assurant la satisfaction de ses pulsions aux dépens des autres, qui sont utilisés comme des choses et dont les sentiments sont niés.
Un Narcisse, au sens du Narcisse d’Ovide, est quelqu’un qui croit se trouver en se regardant dans le miroir. Sa vie consiste à chercher son reflet dans le regard des autres. L’autre n’existe pas en tant qu’individu mais en tant que miroir. Un Narcisse est une coque vide qui n’a pas d’existence propre ; c’est un pseudo, qui cherche à faire illusion pour masquer son vide. Son destin est une tentative pour éviter la mort. C’est quelqu’un qui n’a jamais été reconnu comme un être humain et qui a été obligé de se construire un jeu de miroirs pour se donner l’illusion d’exister. Comme un kaléidoscope, ce jeu de miroirs a beau se répéter et se multiplier, cet individu reste construit sur du vide.
Le Narcisse, n’ayant pas de substance, va se brancher sur l’autre et, comme une sangsue, essayer d’aspirer sa vie. Etant incapable de relation véritable, il ne peut le faire que dans un registre pervers, de malignité destructrice. Incontestablement, les pervers ressentent une jouissance extrême, vitale, à la souffrance de l’autre et à ses doutes, comme ils prennent plaisir à asservir l’autre et à l’humilier.
consulter ce lien : http://is.gd/lMPZgX
Alors inutile de chercher plus loin, tu peux fermer l'ordi. et aller faire une balade...
lausm- 無為 - mui -
- Nombre de messages : 1500
Date d'inscription : 08/02/2010
Tozan, en traversant l'eau, vit son reflet.
Alors il eût le satori : "Bon Dieu de bois, je suis lui, mais il n'est pas moi!"
et il sublima le narcissisme, il ne mourut pas sur place ni ne se transforma pas en fleur, mais trasmit le dharma à partir de cet éveil là, jusqu'à nous-mêmes.
Alors il eût le satori : "Bon Dieu de bois, je suis lui, mais il n'est pas moi!"
et il sublima le narcissisme, il ne mourut pas sur place ni ne se transforma pas en fleur, mais trasmit le dharma à partir de cet éveil là, jusqu'à nous-mêmes.
Contenu sponsorisé