4 femmes shihotés en même temps : Kosen

4 femmes ont été shihotés en même temps avec Kosen

Cela ne doit pas être courant!..

En fait peut être en fin de semaine je crois car c'est publié sur leur page facebook et ailleurs depuis hier

bulleOcean

Je ne connais en fait aucune Donc si tu peux y donner des noms lol

Kaïkan a écrit:
Justement c'est Ingrid en gassho à genoux debout qui reçoit le bâton (de promenade    ) blanc.
Ça remplace (peut-être) le bâton de maréchal dans l'armée. (I presume) → à cause des étoiles

Bonjour Kaîkan

Et peux tu nommer les autres de gauche à droite sur la première photo du post, si possible?

merci d'avance
bulleOcean

Pauvre Ingrid. La dureté incarnée...

Je vois ce que mon commentaire peut avoir de dureté, à son tour. Autant expliquer.

En 2005, au mois d'avril, j'ai appris qu'un de mes oncles était décédé. Au mois de mai, un de mes meilleurs amis de Québec, à même pas 60 ans. Au mois de juin, une copine du dojo de Montpellier et bassiste de rock, qui avait le sida. Au mois de juillet, mon meilleur ami de Montpellier, un copain qui m'avait beaucoup aidé et très généreusement depuis le début des années '80. Au mois d'août, un autre ami et enfin, au mois de septembre, mon père. La méchante série, quoi.

Lorsque j'allais visiter cette copine, Monica, dans les diverses institutions où elle était hospitalisée, plus le temps passait, et plus je la sentais embarrassée de ce que je vienne la voir. Cela me paraissait bizarre, mais je tendais à l'attribuer à l'état de plus en plus délabré par lequel elle passait.

Et puis, l'année suivante, à la foire aux Associations, je croise Ingrid qui me dit sur un ton assez agressif : "C'est toi qui allait visiter Monica?" Je lui réponds oui, et lui mentionne que cette année-là, j'avais perdu bcp de monde. Sur quoi elle me répond d'un ton extrêmement hautain et sévère: "Ils étaient pas à toi!!!"

Que penser d'une telle personne?

Qu'elle se rassure comme elle peut.
Réaction émotive de quelqu'un qui cherche à bânir les émotions.

Je comprends ton "pauvre Ingrid"

Le pire, c'est surtout le soupçon, encouragé par d'autres personnes qui les connaissent, que lorsqu'ils apprenaient de Monica que j'allais la visiter, ils devaient la sermonner de faire attention parce que j'étais quelqu'un de pas recommandable ou quelque chose du genre.

Car elle semblait parfois vraiment gênée de mes visites; alors que je ne la connaissais pas que du dojo, mais aussi par les concerts où je l'avais vue jouer.

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D'ailleurs, à ce propos, j'aimerais poser une question.

J'ai observé qu'il est assez fréquent que les femmes, dans les dojos, adoptent une attitude d'adjudant envers le reste des pratiquants, et qu'elles sont (pas exclusivement mais...) fréquemment plus dures et arrogantes que les mecs.

J'avais vu cela au dojo de Montpellier, de la part de l'épouse du dirigeant, mais c'est encore plus frappant chez Ingrid, chez Françoise Laurent, j'ai vu cela aussi à Lodi, en Italie, avec l'adjudante de Yushin Marassi, ainsi qu'avec Elena, la successeuse (?) de Daido Strumia.

Pourquoi cette incapacité à l'empathie, à la gentillesse (qui n'exclut pourtant pas la rigueur!) ?

Malheureusement, l'autorité, le pouvoir, excite notre instinct de survie (loup Alpha...), et par la meme occasion notre orgueil.

"Pardonne leur, ils ne savent pas ce qu'ils font." (JdN)

Hihihi

Bonjour Kalki, trop poilant!
Tout ceci me fait penser au détachement du détachement, puisque c'est le verbe avoir qui est encore montré du doigt.
Après les différences de chacun font que recevoir une autorité peut-être vécu de manière adroite ou maladroite. ...a quel point s'oubli t-on dans le geste?

En passant Kaïkan
Est ce la même Ingrid que celle qui fait de la couture ?

Kaïkan a écrit:
J'avais donc bien raison en faisant allusion au bâton de maréchal de l'armée !  
Et oui c'est ça le problème des grades et c'est aussi pour cela que j'ai reculé dans la course au shiho, c'est aussi parce que j'ai vu des gens plutôt gentils se transformer en adjudant de quartier, les filles comme les garçons.
Recevoir un grade, une autorité, il faut vraiment faire gaffe au mal que ça peut faire. C'est je crois l'erreur de considérer le shiho comme autre chose que la transmission d'un enseignement et pas du tout une supériorité. C'est plutôt une stimulation à l'humilité et à la compassion envers autrui. Mais tout dépend de l'atmosphère qu'on fait régner dans le Sangha...  

Cela dit, je te rappelle que ces attitudes n'ont pas attendu le shiho pour se manifester. Je dirais même qu'on peut imaginer l'effet qu'aura le shiho sur un esprit faible, à partir de son comportement si on lui donne un grade, même fictif. Ingrid n'a pas attendu d'avoir ce "bâton" pour se comporter en garde-chiourme. Donc, la Transmission du Dharma qui, effectivement, comme l'avait fait remarquer mon "grand-père" Niwa aux trois shihotés du début (et qui ne l'ont pas entendu pour au moins deux d'entre eux), est une invitation à l'humilité, n'a rien à voir dans ces comportements débiles, puisqu'ils lui pré-existent.

@Yudo: me colle pas d'étiquette s.t.p      

Kalki a écrit:@Yudo: me colle pas d'étiquette s.t.p      

Si tu ne veux pas d'étiquettes, évite ce genre de conneries, qui sont, je le sais, totalement typiques de Kosen, qui s'imagine qu'être grossier, c'est être juste.

Maître Dôgen demande tellement qu'on soit courtois et corrects, que même l'expression "meshiagare", qui signifie "bon appétit" en japonais (en fait, littéralement, cela signifie qu'on reçoit --plus bas que d'où cela vient -- le repas), même "meshiagare" donc, qui est moins formelle que l'expression "itadakimasu" (litt: "je reçois" mais en mode de grande politesse), est à éviter.

C'est d'ailleurs cet aspect de la pratique chez Nishijima, courant chez tous ceux qui ont étudié avec Sawaki, et en contraste si étonnant avec la mesquinerie azédique la plus courante, qui m'a le plus frappé lors de mon séjour chez Nishijima. La gentillesse, le dévouement, la courtoisie.

Ce n'est pas parce que Sawaki pouvait utiliser des expression crues, pas plus que Dogen, d'ailleurs, qui justifie qu'on se montre grossier en systématique. La réflexion idiote d'Ingrid à laquelle je faisais allusion plus tôt, participe également de ce malentendu sur la justesse du propos et le détachement dans le Zen.

Contrairement à ce que suggérait Kaïkan, sur le coup, je n'ai rien répliqué. J'ai un caractère bien trop volatile pour pouvoir faire preuve de la maîtrise de soi nécessaire en ce genre de circonstances. J'ai juste pensé, sur le coup, que juste parce que je parlais de "mes morts", expression courante, où le possessif n'est pas de possession mais de relation, de prétendre que je croyais que ces morts était ma propriété montrait, outre une faible compréhension des subtilités de la linguistique, un manque d'empathie plutôt fort, qui, de plus, m'a renforcé dans cette impression diffuse que j'avais eue qu'elle, et d'autres, devaient sermonner cette pauvre Monica mourante sur ses fréquentations "dangereuses" et inacceptables!

Alors, tu comprends, quand tu me dis de ne pas mettre d'étiquette, je me dis que tu devrais faire attention à ne pas être trop copie conforme de ton idole, non plus.

Ouh la la… Yudo, tu fais des suppositions…  Même le grand Johnny n’a jamais été mon idole !

J’ai supprimé mon texte et je te demande de le supprimer aussi dans ta citation.
Merci