par lausm Lun 1 Avr 2013 - 19:05
Ok. J'avais posé la question de cette rumeur, car j'avais entendu parler aussi qu'il avait été question de la vente de la Gendro, en réunion en haut lieu, ces dires m'ayant été rapportés par celui qui m'a appris zazen, le tenant d'un godo qui n'est pas celui cité ci-dessus.
C'était vers 2005, et ce godo avait posé la question au président d'alors, de la diminution du nombre d'adhérents....question qui fut quelque peu éludée, si je ne me trompe il lui a été répondu que ce n'était pas trop grave.
Un jour, je discutais avec le prof d'aikido que je fréquente, des différentes écoles et de leurs divergences. Il me dit que c'était bien plus un problème lié à la culture française qu'un problème japonais.
et je suis sûr que c'est le même problème dans le zen français.
Car non seulement certaine méta association tolère difficilement ce qui ne vient pas d'elle, mais en plus à l'intérieur, certains sont capables de s'engueuler à cause des divergences de pratique (sur des points formels, donc spirituellement fort accessoires), entre groupes en faisant partie de ce même ensemble.
C'est donc un problème d'esprit.
Quand on discute avec Tokuda, maître zen certifié, quand il raconte son cursus, il a commencé dans le zen rinzai, et c'est le maître du temple qui l'a envoyé voir le zen soto. Il a entendu des commentaires de sutras de bouddhistes de l'école Hogen, et quand on y regarde bien, il y a une grande transversalité entre différentes écoles bouddhistes, et même pas seulement zen, ce qui est loin d'être le compte chez nous où on est capable de se chicaner avec le dojo voisin.
C'est donc aussi un problème d"éducation, à mon avis très français, ne vous déplaise (et j'aime la France que je ne quitterai pas, mais quand j'écoute parler des étrangers, c'est révélateur d'un certain autocentrisme).
C'est à mon avis surtout cet esprit qui fera chuter la pratique : l'égocentrisme.
Ceux qui ouvriront leur coeur à travers les formes de ce qu'ils pratiquent, aideront à ce que ça vive.
Je lisais je ne sais plus qui, qui à la fin donnait comme ultime critère pour définir un maître, au -delà du savoir et de l'expérience, la générosité.
Je crois que ça résume tout.