Un peu comme à mon habitude dernièrement, j'ai brillé par mon absence ces derniers temps, mais, me voilà prise d'angoisses existentielles et peut-être un peu bêtes (pour changer) alors c'est vers vous, que je sais sages, que je me tourne.
Je risque d'écrire un énorme pavé, alors si vous n'êtes pas d'humeur aventureuse, je vous déconseille je poursuivre.
En effet, dernièrement, j'ai commencé à m'interroger sur la place que l'on doit accorder à l'autre dans sa vie. Je veux dire par là que la littérature, le cinéma et la chanson nous bercent de rêves d'amour passionné et éternel, dans lequel chacun est tout pour l'autre.
Mais voilà, j'ai dans le passé connu ce sentiment que je ne pourrais vivre sans l'autre ; l'autre était tout pour moi.
Certains d'entre vous savent comment ça a fini. La fin dramatique de cette relation a aussi été la fin de mes illusions naïves sur l'amour.
Aujourd'hui, j'ai à nouveau quelqu'un, et il s'agit d'un amour bien plus sain, plus calme. Aussi je ne considère pas mon compagnon comme mon unique raison de vivre, je ne le vois pas comme mon âme sœur, ni comme le partenaire idéal que j'ai attendu toute ma vie, et je ne suis pas folle amoureuse. J'essaie juste de profiter des bons moments qu'on partage ensemble et de ne pas trop m'attarder sur les mauvais.
Alors je m'interroge. Est-ce que cela signifie qu'il ne s'agit pas d'amour véritable ?
Comment trouver la place juste pour l'autre dans sa vie ?
Est-il anormal de ne pas voir son compagnon ou sa compagne comme son âme soeur, mais comme un partenaire dont on ne sait pour combien de temps ça durera et on l'aimera ?
Nous sommes nombreux à savoir que l'amour prend presque toujours fin, alors comment garder espoir et continuer de s'investir dans son couple ?
J'espère ne pas avoir ennuyé ceux qui auront eu la patience de me lire. Dans tous les cas, merci d'avoir porté votre attention sur mes interrogations, et merci mille fois si vous vous apprêtez à me répondre.