Le Dhamma de la Forêt |
Vénérable Walpola Rahula
Ce texte est un chapitre de l’ouvrage : « L’enseignement du Bouddha, d’après les textes les plus anciens » (« Points » Seuil, collection « Sagesses »).
Le Bouddha dit :
« O bhikkhus, il y a deux sortes de maladie. Quelles sont ces deux (sortes de maladie) ? La maladie physique et la maladie mentale. Il semble qu'il y ait des gens qui ont le bonheur d'être exempts de maladie physique pendant un an ou deux… ou même pendant cent ans et plus. Mais, O bhikkhus, rares sont ceux qui, en ce monde, sont exempts, un seul instant, de maladie mentale, à l'exception de ceux qui sont exempts de souillures mentales (c'est-à-dire des Arahants).»
L'enseignement du Bouddha, particulièrement sa voie de la méditation, vise à procurer un état de parfaite santé mentale, d'équilibre et de tranquillité. Il est bien regrettable qu'il n'y ait guère de section de son enseignement qui ait été aussi mal comprise et faussement mise en pratique que la « méditation », tant par les bouddhistes que par les non-bouddhistes. Dès que le mot « méditation » est mentionné, on pense à une évasion des activités quotidiennes de la vie, à l'écart de la société.
La véritable « méditation » bouddhique ne signifie nullement ce genre d'évasion. L'enseignement du Bouddha sur ce sujet fut si mal ou si peu compris que la voie de « méditation » dégénéra ultérieurement en une sorte de rituel ou de cérémonial, presque technique dans sa routine.
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avec metta
gigi