J'imagine mal qu'un enseignant bouddhiste recommande de balancer tous les textes, comme le suggère Lulu (comme quoi, les interprétations peuvent mener n'importe où...) . Par contre, l'extrême inverse existe: il y a des écoles bouddhistes qui sont dogmatiques, sectaires et intégristes, comme Sokka Gakkai, qui donnent aux textes un statu "sacré".
Impossible de parler "du" bouddhisme: il y en a des dizaines, voire des centaines, très différents puisqu'il s'est adapté aux cultures locales, comme le bouddhisme tibétain est une fusion de l'ancien animisme Böhn et du bouddhisme. Ils ont tous en commun l'enseignement de Bouddha, qui est bien à méditer et à expérimenter, et non pas un texte à accepter comme un dogme (donc rien de "sacré").
Le fait que l'authenticité de ces textes soit contestable est une bonne chose: cela évite justement de les "sanctifier", et permet donc de les redécouvrir à travers la pratique quotidienne et non pas à considérer come "dogmes". Plus le texte est tardif, moins il y a des chances qu'il vienne de Bouddha. Cela n'empêche que dans les lignées, il y a beaucoup de sages et sans doute aussi des illuminés, qui ont enrichi l'enseignement, comme dans toutes les religions et philosophies.