Le Dhamma de la Forêt
Contrôler son esprit
Ayya Khema
Traduit par Hervé Panchaud
http://www.dhammadelaforet.org/
Notre vieil ami, dukkha, apparaît dans l'esprit sous la forme d'une insatisfaction provoquée par toutes sortes d'éléments déclencheurs. Il peut être provoqué par un malaise physique mais il est plus souvent déclenché par des pensées perturbatrices et des circonvolutions de l'esprit. L'esprit crée dukkha, c'est pourquoi nous devons vraiment observer et veiller sur notre esprit.
Notre propre esprit peut nous rendre heureux comme il peut nous rendre malheureux. Il n'y a rien ni personne au monde qui puisse faire cela pour nous. Tous les événements agissent sur nous comme autant d'éléments déclencheurs qui ne cessent de nous prendre par surprise. C'est pourquoi nous devons développer une forte attention à toutes les manifestations de notre esprit.
Nous avons une bonne opportunité de développer cette attention en pratiquant la méditation. Il y a deux axes dans la méditation : le calme (samatha) et la vision intérieure (vipassana). Si nous parvenons à atteindre un certain niveau de calme, cela indique que notre concentration va en se renforçant. Mais tant que cette précieuse compétence n'est pas mise au service de la vision intérieure, cela reste une perte de temps. Si l'esprit devient calme, une sensation de joie apparaît souvent, mais nous devons observer le caractère fugace et impermanent de cette joie, et comment la béatitude elle-même est un phénomène qui peut facilement s'estomper. Seule la vision intérieure est irréversible. Plus le calme est fortement établi, plus nous serons à même de résister aux perturbations. Au début, le moindre bruit, la moindre gêne, la moindre pensée peuvent rompre ce calme, tout particulièrement si l'esprit n'a pas été calme durant la journée.
L'impermanence (anicca) doit être vue de façon claire dans tout ce qui se produit, que cela soit pendant ou en dehors de la méditation. Ce changement constant doit être employé pour affiner notre vision intérieure de la réalité. L'attention est le cœur de la méditation bouddhiste et la vision intérieure en est l'objectif. Nous passons notre temps de différentes façons, dont une partie à pratiquer la méditation, mais tout notre temps peut être employé pour approfondir la compréhension de notre esprit. C'est là où le monde entier nous apparaît. Rien, en dehors de ce que nous pensons, n'existe pour nous.
Pour lire la suite suivre le lien → http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/khema/controler_son_esprit.html
avec metta
gigi
Contrôler son esprit
Ayya Khema
Traduit par Hervé Panchaud
http://www.dhammadelaforet.org/
Notre vieil ami, dukkha, apparaît dans l'esprit sous la forme d'une insatisfaction provoquée par toutes sortes d'éléments déclencheurs. Il peut être provoqué par un malaise physique mais il est plus souvent déclenché par des pensées perturbatrices et des circonvolutions de l'esprit. L'esprit crée dukkha, c'est pourquoi nous devons vraiment observer et veiller sur notre esprit.
Notre propre esprit peut nous rendre heureux comme il peut nous rendre malheureux. Il n'y a rien ni personne au monde qui puisse faire cela pour nous. Tous les événements agissent sur nous comme autant d'éléments déclencheurs qui ne cessent de nous prendre par surprise. C'est pourquoi nous devons développer une forte attention à toutes les manifestations de notre esprit.
Nous avons une bonne opportunité de développer cette attention en pratiquant la méditation. Il y a deux axes dans la méditation : le calme (samatha) et la vision intérieure (vipassana). Si nous parvenons à atteindre un certain niveau de calme, cela indique que notre concentration va en se renforçant. Mais tant que cette précieuse compétence n'est pas mise au service de la vision intérieure, cela reste une perte de temps. Si l'esprit devient calme, une sensation de joie apparaît souvent, mais nous devons observer le caractère fugace et impermanent de cette joie, et comment la béatitude elle-même est un phénomène qui peut facilement s'estomper. Seule la vision intérieure est irréversible. Plus le calme est fortement établi, plus nous serons à même de résister aux perturbations. Au début, le moindre bruit, la moindre gêne, la moindre pensée peuvent rompre ce calme, tout particulièrement si l'esprit n'a pas été calme durant la journée.
L'impermanence (anicca) doit être vue de façon claire dans tout ce qui se produit, que cela soit pendant ou en dehors de la méditation. Ce changement constant doit être employé pour affiner notre vision intérieure de la réalité. L'attention est le cœur de la méditation bouddhiste et la vision intérieure en est l'objectif. Nous passons notre temps de différentes façons, dont une partie à pratiquer la méditation, mais tout notre temps peut être employé pour approfondir la compréhension de notre esprit. C'est là où le monde entier nous apparaît. Rien, en dehors de ce que nous pensons, n'existe pour nous.
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avec metta
gigi