Bonjour,
l'autre jour, comme toute personne qui vieillie, je faisais remarquer à mon fils, que de mon temps, quand j'étais jeune, il y avait des valeurs autres. Je lui disais qu'à l'époque, bien que jeunes, on faisait des conneries, mais on faisait pas n'importe quoi.
A travers mes mots, en même temps, j'avais l'impression d'entendre le discours des anciens quand moi, j'étais jeune et m'apercevais que je reproduisais le même comportement, avec l'idée que tout fout le camp et qu'avec le temps, c'est de pire en pire, puisque déjà les anciens critiquaient les jeunes et que ça continue.
Je ne vais pas transmettre dans la forme ce que m'a répondu mon fils, sous peine de choquer certains, car il est devenu expert dans la critique de sa mère et professionnel dans la défense de sa personne et donc seulement traduire, mais il m'a dit que certes les valeurs ont changé, mais que sa génération à lui, est sensibilisée beaucoup plus que la mienne à "ne pas crotter sur la tête"
(c'est une traduction adoucie) des générations futures.
En clair, que eux, les jeunes d'aujourd'hui, ils sont beaucoup plus sensibilisés aux problèmes écologiques...
alors que nous, les vieux, avec nos belles valeurs de l'époque, on a passé notre temps à leur polluer la Terre, à eux les jeunes qui arrivaient.
C'est vrai que par la rhétorique, mon fils peut arriver à tout démontrer, car ses douches sont trop longues et qu'il arrive que la lumière de sa chambre soit allumée le jour avec les volets fermés et il suffisait que je lui réponde ça, pour lui montrer la distance entre sa sensibilité écologique et sa pratique...
mais quelque part, je devais bien admettre qu'il avait un peu raison et je m'abstenais pour ne pas crotter, ne serait-ce qu'en paroles, un peu plus sur la tête de la génération future qu'il représentait.
J'en déduisais que les différentes générations (où il y a prises en compte des valeurs selon le temps), c'est un peu comme les différentes ethnies (où il y a prise en compte des valeurs selon le lieu) et aussi un peu comme chaque personne (ses valeurs dépendant du temps et de l'espace où il vit, mais aussi du caractère qui certes subit les influences extérieures, mais qui cependant le caractérise personnellement, c'est d'ailleurs pour ça qu'on parle de caractère).
De ce point de vue (qui est forcément le mien) je pense qu'il devient donc extrêmement difficile de parler d'une "
vision de la communauté internationale", au risque que ce soit les nations les plus puissantes qui imposent leur vision aux autres.
Je ne voudrais pas faire trop de politique, mais rien que quand je vois l’aberration des "normes" européennes, qui considèrent qu'un truc sortant d'usine, qui ressemble à un fromage, est sain et aux normes, beaucoup plus qu'un vrai fromage fermier fabriqué par le berger, je doute que la vision de la communauté internationale soit saine.
Maintenant y-a-t-il des valeurs éthiques universelles (et non internationales), communes à chaque être ?
Peut-être s'agit-il ne pas faire à l'autre ce qu'on aimerait pas qu'on nous fasse et de faire ce qu'on aimerait qu'on nous fasse, encore que tout le monde n'aime pas les mêmes choses, donc seulement agir par le coeur, c'est risquer l'erreur, bien que j'estime que l'éthique attitude par le coeur, c'est déjà être sur la bonne voie.
Et être sur la bonne voie, c'est déjà se donner la chance de connecter sa spontanéité à la vision juste, vision liée à la personne qui voit mais vision indépendante de cette personne.
De toute façon, si la vision que ce soit d'une personne ou que ce soit de la communauté internationale, est erronée, la Vie rectifie tôt ou tard, de gré ou de force...
L'idéal étant quand même que chacun se rectifie avant de se faire rectifier
heu... j'ai pas réussi à rectifier la dimension de mes images