Bonsoir,
Lorsqu'on parle de progresser sur la Voie, de s'amender, cela a trait n'est-ce pas à l'aspect éthique de l'être qui marche vers son accomplissement d'être sachant évoluer parmi les êtres. L'éthique tient une place centrale dans le bouddhisme, et la question que je me pose, c'est si par les pratiques diverses, il n'y aurait pas comme une tentative de renforcer l'individu qui doit apprendre à faire face aux aléas de la vie, sachant que ces pratiques seraient nécessaires quant au fait de se bâtir une embarcation solide au milieu de la mer parfois agitée (dixit Deshimaru). Donc, je me demande si la force et l'éthique n'ont pas un point commun, car cette force dont il serait question serait celle dont on pourrait dire qu'elle permet à l'individu de se connaître en profondeur et de savoir s'auto-gouverner pour le bien de tous les êtres. D'ailleurs, l'exigence de la pratique en tant qu'elle est un effort, serait peut-être une volonté de donner, avant de considérer ne serait-ce que ce pour quoi on fait un effort, de donner à l'effort lui-même disais-je, sa valeur intrinsèque propre à nous renforcer précisément.
Pour poursuivre sur cette idée que la force ou disons la résistance et l'éthique seraient liés, je pense à l'image de la montagne ; stable, tranquille, qui se laisse escalader, et qui à contrario n'escalade pas et cela je trouve fait écho au non-agir : (Le saint homme pratique le non-agir, et alors il n'y a rien qui ne soit bien gouverné Tao Te King L1 (3). ) Et j'ai lu quelque part une comparaison entre la montagne et le zazen. En quelque sorte, la difficulté à acquérir les compétences pour escalader la montagne serait naturellement ce qui exigerait de l'homme un effort, puisque dans sa beauté, dans sa grandeur, dans ce que la montagne nous permet de convoiter lorsqu'au bout de l'effort se trouve une vue imprenable, nous pouvons considérer la récompense de cette vue. Donc finalement, le sage comparable à la montagne n'a effectivement pas besoin d'agir, c'est à dire de tenter de gouverner les êtres par la volonté, puisque par son seul exemple il démontre que l'effort n'est pas vain et que son gouvernement secret est dans ce non agir infaillible, absolument suffisant pour transmettre Bodaïshin. Le non agir de la montagne, consisterait en quelque sorte dans l'attrait des êtres pour son sommet.
Lorsqu'on parle de progresser sur la Voie, de s'amender, cela a trait n'est-ce pas à l'aspect éthique de l'être qui marche vers son accomplissement d'être sachant évoluer parmi les êtres. L'éthique tient une place centrale dans le bouddhisme, et la question que je me pose, c'est si par les pratiques diverses, il n'y aurait pas comme une tentative de renforcer l'individu qui doit apprendre à faire face aux aléas de la vie, sachant que ces pratiques seraient nécessaires quant au fait de se bâtir une embarcation solide au milieu de la mer parfois agitée (dixit Deshimaru). Donc, je me demande si la force et l'éthique n'ont pas un point commun, car cette force dont il serait question serait celle dont on pourrait dire qu'elle permet à l'individu de se connaître en profondeur et de savoir s'auto-gouverner pour le bien de tous les êtres. D'ailleurs, l'exigence de la pratique en tant qu'elle est un effort, serait peut-être une volonté de donner, avant de considérer ne serait-ce que ce pour quoi on fait un effort, de donner à l'effort lui-même disais-je, sa valeur intrinsèque propre à nous renforcer précisément.
Pour poursuivre sur cette idée que la force ou disons la résistance et l'éthique seraient liés, je pense à l'image de la montagne ; stable, tranquille, qui se laisse escalader, et qui à contrario n'escalade pas et cela je trouve fait écho au non-agir : (Le saint homme pratique le non-agir, et alors il n'y a rien qui ne soit bien gouverné Tao Te King L1 (3). ) Et j'ai lu quelque part une comparaison entre la montagne et le zazen. En quelque sorte, la difficulté à acquérir les compétences pour escalader la montagne serait naturellement ce qui exigerait de l'homme un effort, puisque dans sa beauté, dans sa grandeur, dans ce que la montagne nous permet de convoiter lorsqu'au bout de l'effort se trouve une vue imprenable, nous pouvons considérer la récompense de cette vue. Donc finalement, le sage comparable à la montagne n'a effectivement pas besoin d'agir, c'est à dire de tenter de gouverner les êtres par la volonté, puisque par son seul exemple il démontre que l'effort n'est pas vain et que son gouvernement secret est dans ce non agir infaillible, absolument suffisant pour transmettre Bodaïshin. Le non agir de la montagne, consisterait en quelque sorte dans l'attrait des êtres pour son sommet.