Bonjour,
j'ai eu une conversation avec une personne qui a bien voulu se confier à moi dans un bar et qui venait de vivre le traumatisme d'une rupture violente avec sa compagne.
Il se trouvait que lui aussi pratiquait la méditation.
Lorsqu'il a essayé de me dire en quoi elle consistait, il m'a dit, qu'en méditant il essayait d'évacuer les pensées et la douleur psychologique.
Un peu conditionné que je suis par toutes ces tentatives de décrire l'état d'esprit de la pratique de zazen, depuis toutes ces années de partage de celle-ci avec les gens que je côtoie et qui s'intéressent au sujet, j'avais envie de lui parler de mushotoku, sans but, pour lui dire qu'il n'y avait pas même à essayer d'évacuer la douleur etc...
Pourtant, au final je me suis abstenu de le faire car, me suis-je dit, sa description de son état d'esprit vaut bien la mienne et la méditation se chargera elle-même de le transformer pour le meilleur et de lui faire abandonner ce qu'il pense devoir faire durant ses séances, exactement comme j'ai moi-même abandonné l'idée qu'il me faille être Mushotoku lorsque je pratique.
Et puis sa pratique ne suffit-elle pas à démontrer la foi qu'il dépose en elle ?
En effet, si certaines indications peuvent parfois aider, l'essentiel me paraît de transmettre cette foi, l'envie de pratiquer cette posture qui est spontanément salvatrice pour chacun, et ce quelque soit l'idée que nous puissions nous faire à son sujet et je me dis à présent que lorsque cette foi est transmise, alors mushotoku s'exprime naturellement au travers de la descente de la foi dans le concret de la pratique.
j'ai eu une conversation avec une personne qui a bien voulu se confier à moi dans un bar et qui venait de vivre le traumatisme d'une rupture violente avec sa compagne.
Il se trouvait que lui aussi pratiquait la méditation.
Lorsqu'il a essayé de me dire en quoi elle consistait, il m'a dit, qu'en méditant il essayait d'évacuer les pensées et la douleur psychologique.
Un peu conditionné que je suis par toutes ces tentatives de décrire l'état d'esprit de la pratique de zazen, depuis toutes ces années de partage de celle-ci avec les gens que je côtoie et qui s'intéressent au sujet, j'avais envie de lui parler de mushotoku, sans but, pour lui dire qu'il n'y avait pas même à essayer d'évacuer la douleur etc...
Pourtant, au final je me suis abstenu de le faire car, me suis-je dit, sa description de son état d'esprit vaut bien la mienne et la méditation se chargera elle-même de le transformer pour le meilleur et de lui faire abandonner ce qu'il pense devoir faire durant ses séances, exactement comme j'ai moi-même abandonné l'idée qu'il me faille être Mushotoku lorsque je pratique.
Et puis sa pratique ne suffit-elle pas à démontrer la foi qu'il dépose en elle ?
En effet, si certaines indications peuvent parfois aider, l'essentiel me paraît de transmettre cette foi, l'envie de pratiquer cette posture qui est spontanément salvatrice pour chacun, et ce quelque soit l'idée que nous puissions nous faire à son sujet et je me dis à présent que lorsque cette foi est transmise, alors mushotoku s'exprime naturellement au travers de la descente de la foi dans le concret de la pratique.