zazen , la voie pour "sen sortir" ou pour accepter ce qui est?

je lance ce post car je voudrais vous faire part d'une expérience et connaître vos avis/expériences en retour.
j'ai eu des moments très difficiles dans la vie, il m'arrive encore maintenant d'en traverser (comme tout le monde finalement j'imagine, peut être plus ou moins?),
lors de ces moments, j'ai ressenti le besoin de faire zazen, cela m'a aidé certainement.
pendant ces moments de troubles et d'assise au calme, j'ai eu le sentiment que "avec zazen je pourrais tout traverser".
je m'explique, un exemple, je suis mariée et très attachée à mon mari.
j'avais et j'ai toujours très peur de le perdre , bien qu'il n'y ait aucune raison pour cela en ce moment dans notre relation de couple, lorsque j'ai fais zazen , ce que j'y trouvais me permettais de me dire que si je devais le perdre, je pourrais continuer d'avancer dans la vie et suivre ma route.
j'y pense encore comme un refuge dans les moments de doutes et de profonde tristesse.
cela vous est il arrivé? j'aimerais savoir comment on peut expliquer cela?
je ne retiens qu'une phrase (je ne sais plus de qui? durckeim? ) "le zen ne résout pas les problèmes, il les dissout".

je n'arrive pas à comprendre comment cette chose puisse être si puissante.
un autre jour alors que je me suis effondrée en larmes chez moi, j'ai trouvé le courage de me relever et d'aller méditer.
là c'etait pareil, après le zazen tout était plus clair dans ma tête, et plus apaisé.

Bonsoir fleurdecerisier

le titre du sujet a écrit:la voie pour "sen sortir" ou pour accepter ce qui est?

les deux !

Il est quand même curieux que tu écrives "sen" à la place de "s'en"
On peut entendre par là que "sen" ressemble à "zen", et que tu remettes en question sa teneur...

alors que=

tu écris a écrit: après le zazen tout était plus clair dans ma tête, et plus apaisé.

Finalement je constate que que la réponse est déjà donnée dans la question que tu poses.

bonjour,

en fait j'ai réalisé en regardant à nouveau mon message que j'avais fait une faute de frappe dans le titre, que je n'ai effectivement pas modifier ensuite.
je dis qu'après zazen tout est plus clair, mais ce n'est enfait pas toujours le cas.
je suis sortie de certains zazen récemment en me disant que cela avait été horriblement difficile, parfois je me sens encore plus dans le flou...

Il m'arrive aussi (très rarement) de vouloir rectifier un message envoyé, et d'y renoncer, dans le sens que ce qui nous semble une erreur n'en est pas forcément une...
En effet le lapsus est très révélateur, et donc (par souci que la vérité soit) il est inutile de chercher à le masquer...
Par exemple dans mon dernier message j'ai écrit 2 fois "que", et je renoncé à le rectifier...

tu écris a écrit:je dis qu'après zazen tout est plus clair, mais ce n'est enfait pas toujours le cas.

Il y a donc bien un doute sur la teneur du zen...ce dont je parlais au sujet du lapsus du titre du sujet.

Pour aller plus loin dans le détail révélateur=

tu écris a écrit:"enfait"

j'y vois le manque d'espace entre "en" et "fait"...un peu comme si tu ne savais plus qui faisais quoi.
"en fait" c'est toi qui fais en toi... zazen n'est qu'une proposition de posture, pour que tu saches quoi faire.

tu écris a écrit:je suis sortie de certains zazen récemment en me disant que cela avait été horriblement difficile, parfois je me sens encore plus dans le flou...

En tant que non pratiquant, il m'est difficile de répondre, si ce n'est de te dire que je reste persuadé que la voie proposée par le zen reste le refuge qui me conviendrait, si j'étais en quête d'un refuge...
Sans vouloir dénigrer le zen (bien au contraire), j'y trouve la résonance à mes interprétations de ce que peut-être la vérité...

que veux tu dire par:

"Sans vouloir dénigrer le zen (bien au contraire), j'y trouve la résonance à mes interprétations de ce que peut-être la vérité..." ?

Je veux dire par là, que je n'ai pas suivi la voie proposée par le zen, pour la bonne raison que je ne connaissais pas le zen...

Je dirais que néanmoins je me suis retrouvé face aux questions que tout un chacun se pose, et, que j' ai emprunté une voie solitaire...

Sans vouloir dire que je suis arrivé à quelque chose (à contrario de ce que disent certains), si tu me vois sur ce forum, c'est bien parce que j'y retrouve l'endroit où les interprétations de la vérité correspondent aux miennes.

Bonjour,

fleurdecerisier a écrit:en fait j'ai réalisé en regardant à nouveau mon message que j'avais fait une faute de frappe dans le titre, que je n'ai effectivement pas modifier ensuite.

j'ai tapé recherche "sen" par curiosité, il y a plusieurs réponses, mais voilà ce que ça donne en vietnamien:
"Sen" est un prénom féminin vietnamien, signifiant « lotus ».
Je ne sais pas si c'est "révélateur", mais c'est dans le sujet.
Peut-être une façon de concilier ce qui à priori peut paraître contradictoire.

fleurdecerisier a écrit:je ne retiens qu'une phrase (je ne sais plus de qui? durckeim? ) "le zen ne résout pas les problèmes, il les dissout".

J'ai l'impression que la méditation (en zazen ou mêmes autres postures, ou même selon aucune posture particulière) a surtout un effet rythmique. Une sorte de ralentissement qui modifie le rapport au temps, et donc au réel, en limitant l'esprit discriminant (celui que l'on a lorsque l'on juge, lorsque l'on distingue une chose d'une autre, lorsque l'on sépare les choses entre elles en les "identifiant", le fait d'avoir une pensée "linguistique"...) et en favorisant l'esprit englobant (ne pas juger, voir les rapports et les analogies entre les choses plutôt que ce qui permet de les distinguer, avoir une pensée "intuitive" proche de la non-pensée en ce qu'elle n'est plus linguistique)

tangolino:

tangolinos a écrit:"Je veux dire par là, que je n'ai pas suivi la voie proposée par le zen, pour la bonne raison que je ne connaissais pas le zen...
... si tu me vois sur ce forum, c'est bien parce que j'y retrouve l'endroit où les interprétations de la vérité correspondent aux miennes."

comme si l'éveil originel était la grotte où zazen trouve écho,
comme si zazen était la grotte où l'éveil originel trouve écho.   

Zazen est la montagne où zazen trouve écho
elle perce les nuages qui ruissellent sur sa peau
abreuvant sans un mot les dix milles bouddhas


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