Brad Warner sur son blog mentionne que
Je me dis là que c'est sans doute une des raisons de la persistance des pratiques que j'ai à maintes reprises dénoncées: car elles permettent justement d'éviter de s'y mettre réellement. Je me rappelle qu'à mes débuts, j'accueillais ces bruits avec un certain soulagement, car ils permettaient de "tuer" le temps, en attendant la fin de la séance.
J'avoue que c'est un peu débile de s'adonner volontairement à une telle pratique, difficile et rébarbative, et en même temps de chercher des échappatoires. Mais je suppose que nous, êtres humains, sommes ainsi.
Plusieurs personnes [...] (lui) ont fait suivre plusieurs versions d'un article qui dit qu'on préfère s'administrer des chocs électriques plutôt que de rester tranquillement assis avec ses propres pensées. Le premier (qu'il] a vu venait du Boston Globe, mais celui de i09.com est un peu plus détaillé.
Les articles disent pas mal tous la même chose, vu qu'ils sont tous tirés du même article de Science Magazine. Nous ferions bien n'importe quoi d'autre au monde que de rester seul avec nos propres pensées pendant un moment. Lorsque les sujets du test se sont vus donner un appareil qui administrait de douloureux chocs électriques, ils choisissaient de se zapper eux-mêmes plutôt que de rester assis tranquillous sans stimulation extérieure.
Je me dis là que c'est sans doute une des raisons de la persistance des pratiques que j'ai à maintes reprises dénoncées: car elles permettent justement d'éviter de s'y mettre réellement. Je me rappelle qu'à mes débuts, j'accueillais ces bruits avec un certain soulagement, car ils permettaient de "tuer" le temps, en attendant la fin de la séance.
J'avoue que c'est un peu débile de s'adonner volontairement à une telle pratique, difficile et rébarbative, et en même temps de chercher des échappatoires. Mais je suppose que nous, êtres humains, sommes ainsi.