DhammaTalks.net
par
Vénérable Ajahn Chah
Allez au delà des mots. Voyez par vous même.
Au cours de ma pratique personnelle, je n’ai pas beaucoup accumulé de connaissance sur l’enseignement du Bouddha., et je me suis mis à étudier à ma façon. Lorsque vous pratiquez, observez votre être. En effet, la connaissance et la vision surgiront d’elles mêmes. Si vous vous mettez en méditation en voulant que celle-ci soit de telle ou telle façon, vous ferez mieux d’arrêter sur le champs. Ne visez pas d’idéal quand vous pratiquez. Laissez de côté vos études et vos opinions.
Vous devriez dépasser toutes paroles, tous symboles et tous plans quand vous pratiquez. Ainsi verrez-vous par vous-même la vérité qui se révèle sans faille. Si vous ne vous dirigez pas vers le fond. Vous ne connaîtrez jamais la réalité, Après avoir étudié les textes cérémonials du Dhamma, j’ai assisté aux conférences de différents chercheurs et maîtres jusqu’à ce qu’une telle étude me fut plus une entrave qu’un soutien. Je ne savais plus comment écouter leurs enseignements, ces derniers me déroutaient.
Les grands maîtres de méditation parlaient au sujet de la vérité à l’intérieur de soi. En pratiquant, j’ai commencé à réaliser qu’elle existait aussi bien dans mon esprit. Longtemps après j’ai réalisé que ces maîtres ont réellement vu la vérité, et que si nous savions leurs voie, nous rencontrerions tout ce dont ils parlent. En effet, nous serions aptes à dire. “Oui ils avaient raison. Qu’existerait-il en dehors ? Rien d’autre”. Lorsque j’ai pratiqué sérieusement, cette réalité s’est révélée à moi.
Si vous êtes intéressé par le Dhamma, lancez-vous y. Pensez simplement que la pratique c’est d’agir là, sur place et de perdre la substance. Vous n’avez pas besoin d’étudier beaucoup. Si vous saviez les bases et que vous pratiquiez en fonction, vous verriez le Dhamma par vous-mêmes. Il doit y avoir plus qu’entendre des mots. Parlez à vous-mêmes, observez votre propre esprit. Si vous cessez le raisonnement de la pensée, vous aurez un véritable étendard pour juger. Autrement, votre compréhension demeure superficielle. Pratiquez de la sorte et le reste suivra.
Les souillures ressemblent à un tigre. Nous devrions emprisonner ce tigre dans la cage solide de la vigilance, l’énergie, la patience et la persévérance . Ainsi pouvons-nous l’affamer jusqu’à la mort en le privant de la nourriture de ses désirs habituels . Nous n’avons pas à prendre un couteau et l’égorger .
Les souillures sont tel un chat . Si vous le nourrissez il ne cesse de tourner autour de vous . Cessez de l’alimenter, il cesse de tournoyer à la recherche de nourriture.
Évidemment, le début de la pratique est dur. Mais souvenez- vous que seules les souillures sont dures. Il est qui pensent: ” je n’ai jamais eu de tels problèmes auparavant. Mais où est donc l’erreur ? ” Au départ quand nous avons nos désirs, nous nous y sentons bien, comme quelqu’un qui traite une infection intérieure en soignant seulement les symptômes extérieurs. Luttez contre les souillures. Ne leur donnez pas la nourriture ou le sommeil dont ils ont besoin. Nombreux sont ceux qui considèrent cela comme auto- souffrance suprême, et que ce qui est nécessaire c’ est d’ acquérir une force intérieure .Constatez vous-mêmes. Si vous observez le mental, vous saurez que vous ne voyiez que les effets et non les causes. Supposons que des parents ont un enfant qui chemine vers la désobéissance. Inquiets de son comportement , ils se demandent: ” d’où cet enfant vint-il ?” En fait , notre souffrance vient de notre propre erreur de compréhension, de notre attachement à différentes activités mentales. Nous devrions dresser notre mental comme un buffle. Celui-ci représente notre pensée, le possesseur et le méditant ; dresser le buffle représente la pratique. Avec un mental dressé nous verrons la vérité , connaîtrons la cause de notre soi et la fin de celui-ci, la fin de toute souffrance. Sachez que ce n’ est pas compliqué.
Tout individu porte les souillures dans sa pratique. Nous devrions lutter contre lorsqu’elles surgissent. Ce n’est pas là un champ de pensée mais d’action. Il est nécessaire d’avoir longue patience. Graduellement , nous changerons nos manières habituelles de penser et de percevoir. Nous devrions voir comment nous souffrons lorsque nous raisonnons en termes de: moi et mien. Après quoi nous pouvons nous en débarrasser.
http://www.dhammatalks.net/
avec metta
gigi
Allez au delà des mots
par
Vénérable Ajahn Chah
Allez au delà des mots. Voyez par vous même.
Au cours de ma pratique personnelle, je n’ai pas beaucoup accumulé de connaissance sur l’enseignement du Bouddha., et je me suis mis à étudier à ma façon. Lorsque vous pratiquez, observez votre être. En effet, la connaissance et la vision surgiront d’elles mêmes. Si vous vous mettez en méditation en voulant que celle-ci soit de telle ou telle façon, vous ferez mieux d’arrêter sur le champs. Ne visez pas d’idéal quand vous pratiquez. Laissez de côté vos études et vos opinions.
Vous devriez dépasser toutes paroles, tous symboles et tous plans quand vous pratiquez. Ainsi verrez-vous par vous-même la vérité qui se révèle sans faille. Si vous ne vous dirigez pas vers le fond. Vous ne connaîtrez jamais la réalité, Après avoir étudié les textes cérémonials du Dhamma, j’ai assisté aux conférences de différents chercheurs et maîtres jusqu’à ce qu’une telle étude me fut plus une entrave qu’un soutien. Je ne savais plus comment écouter leurs enseignements, ces derniers me déroutaient.
Les grands maîtres de méditation parlaient au sujet de la vérité à l’intérieur de soi. En pratiquant, j’ai commencé à réaliser qu’elle existait aussi bien dans mon esprit. Longtemps après j’ai réalisé que ces maîtres ont réellement vu la vérité, et que si nous savions leurs voie, nous rencontrerions tout ce dont ils parlent. En effet, nous serions aptes à dire. “Oui ils avaient raison. Qu’existerait-il en dehors ? Rien d’autre”. Lorsque j’ai pratiqué sérieusement, cette réalité s’est révélée à moi.
Si vous êtes intéressé par le Dhamma, lancez-vous y. Pensez simplement que la pratique c’est d’agir là, sur place et de perdre la substance. Vous n’avez pas besoin d’étudier beaucoup. Si vous saviez les bases et que vous pratiquiez en fonction, vous verriez le Dhamma par vous-mêmes. Il doit y avoir plus qu’entendre des mots. Parlez à vous-mêmes, observez votre propre esprit. Si vous cessez le raisonnement de la pensée, vous aurez un véritable étendard pour juger. Autrement, votre compréhension demeure superficielle. Pratiquez de la sorte et le reste suivra.
Les souillures ressemblent à un tigre. Nous devrions emprisonner ce tigre dans la cage solide de la vigilance, l’énergie, la patience et la persévérance . Ainsi pouvons-nous l’affamer jusqu’à la mort en le privant de la nourriture de ses désirs habituels . Nous n’avons pas à prendre un couteau et l’égorger .
Les souillures sont tel un chat . Si vous le nourrissez il ne cesse de tourner autour de vous . Cessez de l’alimenter, il cesse de tournoyer à la recherche de nourriture.
Évidemment, le début de la pratique est dur. Mais souvenez- vous que seules les souillures sont dures. Il est qui pensent: ” je n’ai jamais eu de tels problèmes auparavant. Mais où est donc l’erreur ? ” Au départ quand nous avons nos désirs, nous nous y sentons bien, comme quelqu’un qui traite une infection intérieure en soignant seulement les symptômes extérieurs. Luttez contre les souillures. Ne leur donnez pas la nourriture ou le sommeil dont ils ont besoin. Nombreux sont ceux qui considèrent cela comme auto- souffrance suprême, et que ce qui est nécessaire c’ est d’ acquérir une force intérieure .Constatez vous-mêmes. Si vous observez le mental, vous saurez que vous ne voyiez que les effets et non les causes. Supposons que des parents ont un enfant qui chemine vers la désobéissance. Inquiets de son comportement , ils se demandent: ” d’où cet enfant vint-il ?” En fait , notre souffrance vient de notre propre erreur de compréhension, de notre attachement à différentes activités mentales. Nous devrions dresser notre mental comme un buffle. Celui-ci représente notre pensée, le possesseur et le méditant ; dresser le buffle représente la pratique. Avec un mental dressé nous verrons la vérité , connaîtrons la cause de notre soi et la fin de celui-ci, la fin de toute souffrance. Sachez que ce n’ est pas compliqué.
Tout individu porte les souillures dans sa pratique. Nous devrions lutter contre lorsqu’elles surgissent. Ce n’est pas là un champ de pensée mais d’action. Il est nécessaire d’avoir longue patience. Graduellement , nous changerons nos manières habituelles de penser et de percevoir. Nous devrions voir comment nous souffrons lorsque nous raisonnons en termes de: moi et mien. Après quoi nous pouvons nous en débarrasser.
http://www.dhammatalks.net/
avec metta
gigi