Récemment, au dojo, quelqu'un a dit être touché par ce qui se passe en Syrie, compatir pour les personnes qui y souffrent.
Un autre lui a répondu : "ce n'est pas le zen, le zen c'est ce qui se passe ici, pour moi" En somme : il faut être très égoïste et s'occuper de soi.
Même si, d'un point de vue doctrinal, c'est je dirais exact pour le zen, ne l'est pas du tout du point de vue du Mahayana - de la Voie des Boddhisattva, où autrui passe avant soi.
Je pense d'ailleurs remettre ça sur le tatami prochainement.
Je suis devant un dilemme semblable (encore un !).
En effet, j'ai la chance d'avoir un enfant extraordinaire et j'essaie de m'en occuper de mon mieux chaque jour. Au jour le jour donc.
J'essaie également de faire pour moi ce qui me plait ou satisfait, au jour le jour.
MAIS
J'en ai voulu à mes parents de m'avoir fait vivre une vie misérable, sous le seuil de pauvreté, d'en avoir bien chié enfant et ado.
Je leur en ai aussi voulu de m'avoir fait naitre dans un monde si dégoutant dans certains aspects (moi j'y vois plus de noir que de clair; je vois le verre à moitié vide).
Je n'ai donc pas voulu que ma fille me fasse le même procès, ni ressembler à mes parents.
Ma fille vit une vie plus aisée que celle que j'ai vécu (ma soeur a fait pareil avec ses enfants).
Mais pour ce qui est de l'engagement, socio-politique, j'ai une responsabilité, pour la simple et bonne raison que l'on fonce droit dans le mur, que l'on court tous à notre perte et cela à grande vitesse.
Il me faut, moralement, éthiquement, faire quelque chose de ce point de vue là, pour que je puisse dire à ma fille : "j'ai essayé de faire en sorte que le monde soit moins pourri pour toi".
Cela va donc à l'encontre de l'ici-et-maintenant du zen puisque c'est essayer de donner une autre route à cette locomotive qu'est la vie humaine sur Terre.
Je vous demande donc vos avis et vos conseils.
Un autre lui a répondu : "ce n'est pas le zen, le zen c'est ce qui se passe ici, pour moi" En somme : il faut être très égoïste et s'occuper de soi.
Même si, d'un point de vue doctrinal, c'est je dirais exact pour le zen, ne l'est pas du tout du point de vue du Mahayana - de la Voie des Boddhisattva, où autrui passe avant soi.
Je pense d'ailleurs remettre ça sur le tatami prochainement.
Je suis devant un dilemme semblable (encore un !).
En effet, j'ai la chance d'avoir un enfant extraordinaire et j'essaie de m'en occuper de mon mieux chaque jour. Au jour le jour donc.
J'essaie également de faire pour moi ce qui me plait ou satisfait, au jour le jour.
MAIS
J'en ai voulu à mes parents de m'avoir fait vivre une vie misérable, sous le seuil de pauvreté, d'en avoir bien chié enfant et ado.
Je leur en ai aussi voulu de m'avoir fait naitre dans un monde si dégoutant dans certains aspects (moi j'y vois plus de noir que de clair; je vois le verre à moitié vide).
Je n'ai donc pas voulu que ma fille me fasse le même procès, ni ressembler à mes parents.
Ma fille vit une vie plus aisée que celle que j'ai vécu (ma soeur a fait pareil avec ses enfants).
Mais pour ce qui est de l'engagement, socio-politique, j'ai une responsabilité, pour la simple et bonne raison que l'on fonce droit dans le mur, que l'on court tous à notre perte et cela à grande vitesse.
Il me faut, moralement, éthiquement, faire quelque chose de ce point de vue là, pour que je puisse dire à ma fille : "j'ai essayé de faire en sorte que le monde soit moins pourri pour toi".
Cela va donc à l'encontre de l'ici-et-maintenant du zen puisque c'est essayer de donner une autre route à cette locomotive qu'est la vie humaine sur Terre.
Je vous demande donc vos avis et vos conseils.