Zen et nous

Le zen, sa pratique, ses textes, la méditation, le bouddhisme, zazen, mu

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    LA chose unique. Un enseignement de Brad Warner

    Yudo, maître zen
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    Message par Yudo, maître zen Sam 2 Avr 2016 - 9:29

    LA chose unique.
    Published by Brad

    Dans son chapitre Bendowa (Discussion sur la poursuite de la vérité) Dôgen dit:
    Zazen, même s'il ne s'agit que d'un seul être humain assis pour un instant, entre ainsi en coopération mystique avec tous les dharmas, et pénètre complètement tous les temps ; il accomplit donc, au sein de l'Univers sans limites, le travail éternel de l'influence directrice des bouddhas du passé, du futur et du présent. Pour tout le monde, c'est complètement la même pratique et la même expérience. La pratique ne se limite pas à l'assise elle-même ; elle frappe l'espace et résonne [comme] une résonnance qui se poursuit avant et après une cloche. Comment [la pratique] pourrait-elle se limiter à cet endroit ? Toutes les choses concrètes en tant qu'aspect originel la pratique originelle; c'est au-delà de l'entendement. Rappelez-vous, même si les innombrables bouddhas dans les dix directions, aussi nombreux que les sables du Gange, tentaient de tout leur pouvoir et de toute leur sagesse-de-bouddha de calculer ou de comprendre le mérite du Zazen d'une seule personne, ils ne pourraient même pas s'en approcher.. (D'après la version Nishijima/Cross)
    Dans mon livre Don’t Be a Jerk (« Ne soyez pas minable »), j'ai paraphrasé ce passage ainsi:
    L'expérience de zazen est éternelle. Elle est pareille pour tout le monde. Nous touchons la plus profonde expérience de tous les êtres humains à travers toute l'histoire lorsque nous nous permettons d'être vraiment tranquilles. Si tous les innombrables bouddhas à travers l'espace et le temps se servaient de leur infinie sagesse de bouddha pour tenter de calculer le mérite d'une seule personne assise en zazen, ils ne pourraient même pas s'en approcher.
    Au coeur de ce texte, il y a l'idée que si on comprend juste une chose complètement, on comprend tout.
    Ceci pourrait bien être l'une des pénétrations les plus importante de Dôgen. Cela rend compte de tout de notre manière de pratiquer zazen practice dans le style Sôtô. C'est pour cela que nous n'utilisons pas de mantras ou ne nous concentrons pas sur des kôans, ni ne comptons nos respirations ou quoi que ce soit d'autre. C'est la raison philosophique de la pratique de shikantaza ou« juste s'asseoir ».
    Si on comprend juste une chose complètement, on comprend tout.
    Pour votre sujet d'étude, pourquoi ne pas choisir la chose qui vous est la plus proche, la plus facile à observer, celle avec laquelle vous êtes le plus familier ? Pourquoi ne pas vous observer vous même ?
    Je suis loin d'être un scientifique, mais j'aime bien les documentaires scientifiques à la télé. Une des choses que j'ai retirées de tous ces documentaires, c'est que l'Univers tout entier est fait des mêmes éléments de base et fonctionne sur les mêmes principes fondamentaux.
    Il y a de la variété, c'est sur. Il y a de grosses planètes comme, Jupiter et de petites comme Pluton. Il y a des Jupiters chauds et des froids. La gravité sur une grosse planète est plus forte que sur une petite.
    Mais tout opère selon les mêmes lois. Les physiciens parlent de quatre forces fondamentales qui opèrent dans tout l'Univers : l'électromagnétisme, la gravité et les forces nucléaires dites « faible » et « forte ». Mais la plupart des physiciens sont d'accord pour dire qu'il ne s'agit là que de versions différentes de la même force.
    De même, la matière partout semble être constituée des mêmes particules fondamentales interagissant de façon semblable. Etudier la matière ici, sur Terre, peut nous donner des idées sur la façon dont la matière se comporte partout ailleurs.
    Dôgen vivait bien longtemps avant qu'aucune de ces idées ne viennent au jour. Ses contemporains n'avaient aucune idée de combien tout dans tout l'Univers reste très similaire. Et pourtant, c'est quelque chose que les bouddhistes racontent depuis plusieurs milliers d'années.
    Etudiez une chose, et vous étudiez tout.
    Ce principe s'appelle en japonais 一法究尽 (ippou-guujin). Ippou signifie “un dharma” et guujin signifie “investiguer jusqu'au bout.”
    Cela sonne tout à fait exotique si on le pose ainsi. Il y a des gens qui jouissent dès qu'on se met à mentionner la physique ou qu'on jette des anciens mots chinois. Il en est d'autres qui s'enfuient en hurlant au son de propos à peine vaguement intellectuels. Mais en vérité, ce principe n'a rien d'exotique ni même d'ésotérique.
    Notre cerveau est ainsi fait qu'il cherche et identifie les différences entre les choses. C'est l'un de ses principaux boulots. Nous nous servons du langage pour décrire ces différences en sorte que si je demande une fourchette, j'obtiens une fourchette et pas une cuiller, voire — ô abomination! — une spork. Ces trucs sont un cauchemar.
    Notre cerveau n'est pas fait pour comprendre l'unité de toutes choses. Même quand il le fait, il le fait en comparant cette unité avec la non-unité. C'est ainsi que fonctionnent, et le cerveau, et le langage.
    C'est pour cette raison que Dôgen écrit, dans le Genjô Kôan : « N'assumez pas que ce qui est atteint deviendra inévitablement introspectif et sera reconnu par l'intellect. L'expérience de l'état ultime est réalisé subitement. En même temps, son existence mystérieuse n'est pas nécessairement une réalisation manifeste. La réalisation est l'état-même de l'ambiguïté ». Il s'agit encore ici de la version Nishijima/Cross. Dans Don’t Be a Jerk, je l'ai tourné ainsi : « Même quand on réalise tout, il ne faut pas s'imaginer qu'on va le comprendre intellectuellement, voire le remarquer. C'est au-delà de la connaissance ».
    On ne peut pas penser cela. Je veux dire, certes, on peut le transformer en pensée. Mais on ne peut pas résoudre cette énigme de la façon dont on résout la majorité des problèmes, en les pondérant jusqu'à en obtenir une réponse valable.
    On peut pourtant y arriver. On peut s'asseoir avec et le voir se manifester dans tout ce qu'on fait, et dans tout ce qu'on est. Non pas dans une quelconque Terre Mystique de la Parfaite Sagesse vaste et lointaine, mais juste ici et juste maintenant dans nos stupides vieilles personnes juste telles qu'elles sont.
    *  *   *
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    Message par Yudo, maître zen Sam 2 Avr 2016 - 9:32

    Voici une version française de quelques uns des commentaires à ce texte:

    Mumon
    Brad, j'ai l'impression très nette que vous ne comprenez pas ce qu'est le kôan zazen. Autrement dit, en shikantaza juste s'asseoir est votre kôan, même si personne n'appelle cela comme ça.

    Brad
    Pas vraiment, mais merci!

    Mumon
    Brad,
    Pourquoi dites-vous cela? Selon vos instructions pour shikantaza, vous dites (Je suppose ici que vous ne citez pas Dôgen , quoique je n'en sois pas absolument sûr mais quand même je suis assez sûr que vous le paraphrasez):
    “Assis immuablement dans l'état d'immobilité de montagne, ‘Pensez à cet état concret au-delà de la pensée.’ « ’Comment peut-on penser l'état au-delà de la pensée ?’ ‘C'est différent de la pensée.’ Ceci est juste le pivot de Zazen. ”
    Comment est-ce différent d'une description d'un 話頭/wato/huatou ???
    Je ne sais pas, peut-être votre expérience est différente, mais je ne vois comment comment le kôan zazen et shikantaza ne mèneraient pas au même résultat, même si, pour être honnête, je n'ai guère d'expérience avec shikantaza. Cela dit, je ne vois pas comment les deux ne pointeraient pas directement vers notre propre esprit, nous permettant de voir notre propre nature.Je ne veux pas débattre ici des « bénéfices » de l'une contre ceux de l'autre méthode, précisément parce que c'est un peu comme devenir un bon altiste par rapport à devenir un bon violoncelliste, ou si vous préférez, un bon bassiste contre un bon guitariste rythmique…
    Mais je pense qu'il s'agit d'une discussion intéressante, parce que la narration tend vers ce que les « deux » écoles du Zen ont pu dire en anglais (Kapleau, par exemple) et, franchement, je ne vois vraiment pas pourquoi cette narration devrait changer, mais je suis aussi ouvert qu'un (mauvais) guitariste rythmique peut l'être.
    Aussi, sauf votre respect, il me faut dire que je ne comprends pas bien ce que vous avez extrapolé de la traduction de Dôgen. Je veux dire par là, que vous soyez vraiment tranquille ou pas, cela juste *est.* Et si vous n'êtes pas vraiment tranquille – cela en fait partie.

    Used-rugs
    Toute cette guerre sectaire entre le Sôtô et le Rinzaï est un phénomène purement américain dû aux habitudes identitaires occidentales. Si vous alliez au Japon, vous vous rendriez compte que le Zen n'est pas du tout comme ça.

    Brad
    Mon expérience du Japon, c'est que c'est encore plus comme ça !

    Mumon
    Je ne pense pas que le *Bouddhisme* soit comme ça au Japon. Excepté pour la Soka Gakkai, et peut-être la façon dont certains bouddhistes considèrent le Bouddhisme de Nichiren en général. Ils sont assez exclusivistes, même si on peut comprendre comment quelqu'un pourrait avoir le coeur au bon endroit en adhérant au Sûtra du Lotus.

    Brad
    Non. Je suis sérieux. Les rares fois où j'ai entendu des enseignants japonais s'engager sur le sujet Sôtô contre Rinzaï ils s'y sont montrés très carrés. Les Américains semblent bien plus rechercher des positions de compromis. Mais ce n'est que mon expérience personnelle.

    Brad
    Mon expérience des kôans est limitée. J'en ai résolus quelques uns spontanément sans jamais avoir réellement pratiqué « l'introspection des kôans ». Les réponses on juste apparu, en quelque sorte. Et ce fut étrange. Et utile. Ce fut amusant. Je crois avoir appris quelque chose. C'était une découverte.
    Mon impression est que shikantaza est totalement différent. Nishijima disait de choses de ce genre qu'elles sont « dimentionnellement différentes ». Comme si elles étaient si différentes qu'elles étaient dans une autre dimension.
    Mon impression est que les kôans ont à voir avec la réalité, alors que shikantaza est la réalité. Si cela vous parle. Les kôans nous aident à obtenir un cadre conceptuel probablement meilleur que le cadre ordinaire dans lequel nous grandissons tous. Shikantaza nous montre que tout cadre conceptuel n'est qu'un cadre conceptuel. Mais d'une façon qui n'est pas, en soi, un cadre conceptuel.
    Ou quelque chose de ce genre.
    Je sais que tout ça paraît très sectaire, comme si je comparais le nombre de vote obtenus par Bernie Sanders à ceux de Hillary Clinton. Et si vous voulez le voir ainsi, je n'y peux pas grand-chose. Je trouve que cela me préoccupe de moins en moins, si les gens me comprennent. Je devrais peut-être. Mais c'est un peu une bataille perdue d'avance, tenter d'être compris par tout le monde. Ou aimé par tout le monde.
    Donc, OK, si vous voulez me lire comme si je disais VOTEZ POUR SHIKANTAZA, ça va. Je vote pour shikantaza.

    Mumon
    Brad,
    Merci ! J'ai vraiment apprécié votre réponse. En particulier la fin. LOL. Je vous en suis vraiment reconnaissant.
    Vous me rappelez une discussion que j'avais eue avec quelqu'un de l'école de Maezumi il y a un an ou trois. Cette personne ne pouvait pas imaginer quelqu'un concentré sur un kôans dans sa vie quotidienne parce que leur enseignant les avait prévenus que faire Mu au volant pourrait causer un accident. Je ne sais pas vraiment – ni ne m'en préoccupe – pourquoi mon expérience diffère de la leur. Ou, dans un certain sens, de la vôtre.
    C'est parce que, à un certain point, le cadre conceptuel auquel vous faites référence n'est pas là. Comme j'ai dit ailleurs, l'idée d'un kôan n'est vraiment pas de donner les réponses « attendues » en sanzen. Je ne vois pas cela comme un Bernie versus Hillary. LOL.
    Comme je l'ai dit plus haut, je pense que les deux vont au même point. C'est un grand violoncelliste par rapport à un grand altiste.
    Quoique, si mon fils devenait un grand altiste, je serais sans doute partial, là aussi !

    Le kôan zazen devrait être “tenir la question” *avant les mots*. Donc, oui, c'est le “quoi?” Il faut aussi que cela soit détendu. Je ne suis pas sûr de l'avoir lu quelque part, mais vous devez me croire sur parole, ici. Ne. Soyez. Pas. Tendu. Je pourrais écrire une douzaine d'articles de blog sur ce dernier point, mais je sors du sujet.
    Néanmoins, un aspect du kôan zazen c'est qu'après un certain temps, cela n'a pas, non plus, de forme ; tout ce qui est présent est zazen.
    Il y a une réponse que vous devriez pouvoir donner en sanzen, mais elle est aussi décevante que triviale une fois qu'on a compris le kôan – ou du moins qu'on l'a compris dans la mesure où cela affecte notre vie d'une bonne manière, et en conséquence, tous les êtres qui vous entourent. De plus, pour de nombreux kôans, une fois qu'on a trouvé la réponse à l'un, on trouve la réponse à tout un tas de kôans, mais cela serait passer à coté de l'intérêt du kôan. C'est presque comme de prouver un théorème mathématique à ce point, mais, comme j'ai dit, cela serait totalement passer à côté. Cela passerait à côté parce qu'un entendement profond du kôan est habituellement au-delà de la réponse.
    Et, ouais, il y en an qui vont absolument vous embrouiller. Mais hum… il y a une raison à ceux-là aussi. Votre projet est de les entendre peu-importe la raison pour laquelle ils vous embrouillent, ou du moins dans la mesure où cela affecte votre vie et celle de ceux qui vous entourent d'une bonne manière.
    Donc, pour résumer:
    1. TOUT kôan peut-être pénétré jusqu'à des profondeurs insondables.
    2. Shikantaza est pareil qu'un kôan
    3. Donc Shikantaza et kôan zazen peuvent aider tous les êtres.

    FrenchRoast
    Etait-ce cela la réponse au kôan? La vie quotidienne est un kôan, la vie est une complète impossibilité, regardez juste autour de vous et en vous, laissez pénétrer ce kôan, laissez ce kôan vous habiter entièrement. Shikantaza est un kôan, mais ce n'est pas seulement un kôan, on pourrait aller jusqu'à dire que Shikantaza est le jamais fini, toujours mûrissant, toujours s'approfondissant et toujours changeant kôan Mu. Il y a dans mon esprit peu de doute à l'effet que si on est sincère dans sa pratique de Shikantaza, on doit rencontrer la même sensation de doute et de tourment qu'une pratique formelle des kôans peut générer. La pratique n'a ni commencement ni fin, pourquoi voudriez-vous y mettre un terme en obtenant une réponse?
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    Message par Kaïkan Sam 2 Avr 2016 - 15:31


    J’ai lu avec un grand plaisir ce texte de Brad Warner car il m’a rappelé ce qui m’a tout de suite attiré dans l’enseignement de T. Deshimaru : la valeur incommensurable d’un seul zazen pratiqué par une seule personne. Alors pour nous les néophytes, on n’avait plus besoin de courir après le satori ou une sorte quelconque d’illumination inaccessible ou lointaine, car il suffisait de s’asseoir et c’était là, ici et maintenant. Non seulement c’était là, mais nous-mêmes, c’est-à-dire  notre petite personne insignifiante, était profondément influencée par tout l’univers et par réciprocité influençait de retour le cosmos tout entier dans toutes les directions et dans les trois temps. C’était tout de suite, à portée de main.
    Brad nous dit : "La pratique ne se limite pas à l'assise elle-même ; elle frappe l'espace et résonne [comme] une résonnance qui se poursuit avant et après une cloche."
    Voilà vraiment ce que nous avons ressenti dés le début : une vibration, une onde comme lorsqu’on jette une pierre dans un lac et que des cercles concentriques se répandent en s’élargissant de plus en plus.
    A notre époque les scientifiques peuvent capter la trace du big-bang originel et certifier ce que les bouddhistes essaient de nous faire comprendre depuis des millénaires.
    Je sais que beaucoup de moines zen pensent que je suis un mystique comme si c’était une maladie. Pourtant tout ce que j’éprouve n’a rien d’inhabituel ou d’exotique puisque je le retrouve dans les livres et que cela a été éprouvé par d’autres, bien avant moi et que les sciences actuelles le confirment.
    Par-dessus le marché, par l’observation, voyant ce qui surgit du subconscient, la pratique de zazen permet de se "comprendre" soi-même, de voir la partie immergé de nous-mêmes, et qu’il y a une telle complexité et une telle diversité que s’étudier c’est étudier et être relié à tous les êtres humains.
    Et puis, dans cet enseignement de Brad, quel  plaisir de lire : « La réalisation est l'état-même de l'ambiguïté ».
    En fait c’est indicible et cela nous invite à nous asseoir encore en zazen et à recommencer chaque jour comme l’ont fait tous les anciens. Et si surgit la question du : "pour quoi ?" Et bien c’est pour la Voie, pour le bouddhisme, pour faire résonner la cloche à vent comme une bouche suspendue dans le ciel.

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