Bonjour à tous !
Je ne suis pas devenu moine lorsque Kishigami-Osho-San est venu pour la sesshin organisée à Halluin, durant laquelle il a d'ailleurs fait de longs teishos.
Pourquoi ça ?
"Parce que vous n'avez ni kesa ni zagu".
En effet !
En 2016 j'ai connu de petits pépins de santé qui m'ont fortement ralenti dans ma couture.
Le kesa est entamé et le zagu pas fait.
Mais... dès le début des ennuis j'avais averti le maître japonais de mes problèmes de santé. Il avait dit : "pas de problèmes" !
En fait, depuis, il m'a fait, et a fait tourner bourrique ainsi que Patrick Malle.
Quand j'interrogeais ce dernier au fur et à mesure des mois et semaines, "serais-je ordonné moine ou non ?", plus le temps passait, moins Patrick était sûr.
Tout ce que demandait Kishigami était que j'avais un kimono blanc (check !) et que l'on me prête un kesa (check !).
Patrick ajoutait que l'on pouvait devenir moine avec un rakusu - "c'est comme cela que l'AZI fait depuis des décennies" !
Enfin, ça c'était AVANT quand, dans l'AZI, on ordonnait à tour de bras et rapidos, et les gens avaient ensuite le temps - ou pas même ! - de coudre kesa et zagu............
Bref, la veille de l'ordination, Kishigami réclamait ma présence afin de discuter.
Il y avait aussi, en plus du moine et de sa traductrice, une disciple japonaise, Patrick, et Françoise Laurent.
Kishigami me dit que c'était impossible que je devienne moine.
Je n'avais ni kesa ni zagu.
De plus, il fallait que je me fasse ordonner au Japon si possible.
Il expliqua que même ordonné au Japon, ce ne serait que l'ordination initiale ou intermédiaire, mais que pour devenir moine, je devais absolument tout quitter. "It's okay ?".
Il expliqua implicitement que les moines ordonné "à la Deshimaru" n'était pas des moines.
Car ils n'avaient pas tout quitté.
Implicitement, il renia les ordinations à la sauce AZI et ce bon vieux temps où l'on ordonnait si facilement "sans kesa ni zagu".
Patrick n'ajouta rien du tout mais posa des questions autour de la question du moine zen.
A la place, on allait ordonner P., un disciple de Françoise Laurent, qui avait zon kesa et son zagu - même si ce serait du flan car il n'avait pas tout quitté pour aller vivre dans un monastère ou un temple au Japon (choses que Kishigami a lui-même abandonné pour vivre en reclus dans son ermitage).
Ce n'est pas grave que je ne sois pas devenu moine (d'ailleurs, après avoir vu tout ce sacré rituel très religieux d'ordination, je sais que je ne veux pas vivre ça).
Ce qui est grave, c'est que l'on m'ait dit quelque chose, puis que l'on revienne dessus, puis que l'on m'accuse et me fasse porter le chapeau.
Ca me reste en travers de la gorge.
Moi qui, depuis des mois, me questionne sur le sens de zazen, je me sens ébranlé et trahi.
Je ne veux pas devenir un demi-moine à la sauce AZI, ni un moine à la japonaise.
Je rejette ce ritualisme excessif.
Je rejette aussi le mimétisme "à la japonaise", excessif, imposé dans les dojos zen de l'AZI.
Je ne suis pas devenu moine lorsque Kishigami-Osho-San est venu pour la sesshin organisée à Halluin, durant laquelle il a d'ailleurs fait de longs teishos.
Pourquoi ça ?
"Parce que vous n'avez ni kesa ni zagu".
En effet !
En 2016 j'ai connu de petits pépins de santé qui m'ont fortement ralenti dans ma couture.
Le kesa est entamé et le zagu pas fait.
Mais... dès le début des ennuis j'avais averti le maître japonais de mes problèmes de santé. Il avait dit : "pas de problèmes" !
En fait, depuis, il m'a fait, et a fait tourner bourrique ainsi que Patrick Malle.
Quand j'interrogeais ce dernier au fur et à mesure des mois et semaines, "serais-je ordonné moine ou non ?", plus le temps passait, moins Patrick était sûr.
Tout ce que demandait Kishigami était que j'avais un kimono blanc (check !) et que l'on me prête un kesa (check !).
Patrick ajoutait que l'on pouvait devenir moine avec un rakusu - "c'est comme cela que l'AZI fait depuis des décennies" !
Enfin, ça c'était AVANT quand, dans l'AZI, on ordonnait à tour de bras et rapidos, et les gens avaient ensuite le temps - ou pas même ! - de coudre kesa et zagu............
Bref, la veille de l'ordination, Kishigami réclamait ma présence afin de discuter.
Il y avait aussi, en plus du moine et de sa traductrice, une disciple japonaise, Patrick, et Françoise Laurent.
Kishigami me dit que c'était impossible que je devienne moine.
Je n'avais ni kesa ni zagu.
De plus, il fallait que je me fasse ordonner au Japon si possible.
Il expliqua que même ordonné au Japon, ce ne serait que l'ordination initiale ou intermédiaire, mais que pour devenir moine, je devais absolument tout quitter. "It's okay ?".
Il expliqua implicitement que les moines ordonné "à la Deshimaru" n'était pas des moines.
Car ils n'avaient pas tout quitté.
Implicitement, il renia les ordinations à la sauce AZI et ce bon vieux temps où l'on ordonnait si facilement "sans kesa ni zagu".
Patrick n'ajouta rien du tout mais posa des questions autour de la question du moine zen.
A la place, on allait ordonner P., un disciple de Françoise Laurent, qui avait zon kesa et son zagu - même si ce serait du flan car il n'avait pas tout quitté pour aller vivre dans un monastère ou un temple au Japon (choses que Kishigami a lui-même abandonné pour vivre en reclus dans son ermitage).
Ce n'est pas grave que je ne sois pas devenu moine (d'ailleurs, après avoir vu tout ce sacré rituel très religieux d'ordination, je sais que je ne veux pas vivre ça).
Ce qui est grave, c'est que l'on m'ait dit quelque chose, puis que l'on revienne dessus, puis que l'on m'accuse et me fasse porter le chapeau.
Ca me reste en travers de la gorge.
Moi qui, depuis des mois, me questionne sur le sens de zazen, je me sens ébranlé et trahi.
Je ne veux pas devenir un demi-moine à la sauce AZI, ni un moine à la japonaise.
Je rejette ce ritualisme excessif.
Je rejette aussi le mimétisme "à la japonaise", excessif, imposé dans les dojos zen de l'AZI.