Fred a écrit:‘’’’’’Par liens de causes à effets, puisque tu ne peux pas avoir la preuve de l'existence de Dieu et que tes tentatives d'en avoir la certitude resteront à tout jamais vaines puisque comme tu le dis si bien, s'il existe il est de toute façon absolument insaisissable, il semble ne plus te rester qu'à asseoir ta foi ou bien qu'à te libérer de cette quête, car sinon il me semble évident que tu cours le danger d'être éternellement insatisfait quant à ces questions, encore d'avantage si elles sont prégnantes.’’’’’’’’
Causes à effets ?… je n’exclue pas l’ éventualité que l’ effet ait prédéterminé sa cause.
La preuve ?…ça ne peut être qu’une expérience intime.
Ma foi ?… Curieusement, je suis imbibé d’une foi dénuée de toute représentation…
Me libérer de ma quête ?… Je n’ai pas l’ intention de la refouler…il me semble important de continuer à cheminer, même s’il nous est impossible d’ atteindre le but…
Insatisfait ?… Je ne me pose pas la question d’être satisfait ou pas… Je me rends compte de plus en plus que la mouvance des manifestations est quelque part prédéterminée, et que le mieux est de communier avec le plan…
‘’’’’’’On peut attribuer arbitrairement les pensées qu'on veut à Bouddha, mais le fait est qu'il s'est prononcé sur l'interdépendance de tous les phénomènes, et à ma connaissance en évoquant, indirectement il est vrai, l'existence d'un principe créateur en disant que chercher à le découvrir était une recherche vaine et inapte à mettre fin à la souffrance /insatisfaction. cf parabole de la flèche. ‘’’’’’’’
Oui l’interdépendance sous-entend forcément qu’il y a un lien invisible entre toutes les choses…
Découvrir le principe (le lien) ?…il nous est invisible, mais sa présence m’ est indéniable.
Fin à la souffrance ?… je pense que Bouddha propose non pas d’échapper à la souffrance, mais de simplement s’en libérer… on aura beau être éveillé, un coup de marteau sur le doigt de pied sera toujours générateur de souffrance…
Il me semble que la libération proposée par Bouddha est d’ accueillir sereinement cette souffrance…
‘’’’’’Dis, entre parenthèse, ce n'est pas une insulte d'être monothéiste.’’’’’’’
Je ne saurais pas vraiment dire si je suis monothéiste ou pas…
Un peu comme si la substance ultime de ma véritable nature, était un éclat divin tellement indescriptible, qu’ il me serait impossible de définir une frontière avec Dieu, si frontière il y a.
Je constate simplement que dans ma conscience n’ apparaissent que des idées qui sont bien insignifiantes face à l’omniscience qu’on pourrait attribuer à Dieu… Aussi il me semble plus raisonnable de penser que je ne suis pas Dieu, et que le mieux est que je chemine vers la compréhension de son dessein… puisque pour moi, dessein il y a.