Bonjour
S’aimer soi même exige me semble-t-il une infinie compassion. Les Bouddhas incarnent cette compassion ; pouvoir s’identifier à eux parfois, permet d’adopter l’espace d’un instant leur regard et savoir le reporter à l’endroit même où par désir de perfection nous nous interdisons toute faiblesse. De ce fait, il me semble que s’aimer n’est pas une attitude statique d’auto-satisfaction mais un éveil permanent qui se traduit par le désir de s’améliorer avec une reconnaissance bienveillante et nécessaire de notre imperfection et la compréhension que ce cheminement actif est en fin de compte en soi, s’il doit y en avoir une, la raison de notre venue sur terre. En effet, apprendre à s’aimer signifie cheminer dans le sens d’essayer de développer toutes les capacités (bien qu'elles soient infinies cf voeux du bodhisattva) propre à notre condition humaine, ainsi, cela signifie aimer l’Humain qui devra en somme être éternellement redécouvert dans l’éveil.
Pour ne pas oublier ce point qui est capital, j'ajouterai qu'on ne peut pas s’aimer soi-même si on n’est pas capable d’aimer les autres et on ne peut aimer les autres si on n’est pas capable de s’aimer soi-même. Détester, jalouser, rejeter (etc.) quelqu’un, est une douleur que l’on s’inflige, comme si le coeur se refermait sur lui-même, et quand le coeur se referme ainsi, l’amour dont la joie, la paix, l’équanimité, la clarté et l’énergie sont les symptômes, est obstrué.
Voici ce qui sûrement ne peut que servir d’introduction à ce vaste sujet.
S’aimer soi même exige me semble-t-il une infinie compassion. Les Bouddhas incarnent cette compassion ; pouvoir s’identifier à eux parfois, permet d’adopter l’espace d’un instant leur regard et savoir le reporter à l’endroit même où par désir de perfection nous nous interdisons toute faiblesse. De ce fait, il me semble que s’aimer n’est pas une attitude statique d’auto-satisfaction mais un éveil permanent qui se traduit par le désir de s’améliorer avec une reconnaissance bienveillante et nécessaire de notre imperfection et la compréhension que ce cheminement actif est en fin de compte en soi, s’il doit y en avoir une, la raison de notre venue sur terre. En effet, apprendre à s’aimer signifie cheminer dans le sens d’essayer de développer toutes les capacités (bien qu'elles soient infinies cf voeux du bodhisattva) propre à notre condition humaine, ainsi, cela signifie aimer l’Humain qui devra en somme être éternellement redécouvert dans l’éveil.
Pour ne pas oublier ce point qui est capital, j'ajouterai qu'on ne peut pas s’aimer soi-même si on n’est pas capable d’aimer les autres et on ne peut aimer les autres si on n’est pas capable de s’aimer soi-même. Détester, jalouser, rejeter (etc.) quelqu’un, est une douleur que l’on s’inflige, comme si le coeur se refermait sur lui-même, et quand le coeur se referme ainsi, l’amour dont la joie, la paix, l’équanimité, la clarté et l’énergie sont les symptômes, est obstrué.
Voici ce qui sûrement ne peut que servir d’introduction à ce vaste sujet.