L'ouverture du cœur

« N’ayez pas peur de pleurer. Cela libérera votre esprit des pensées tristes. » – Hopi - See more at: http://www.espritsciencemetaphysiques.com/24-citations-amerindiennes-coeur-ame.html#sthash.twzMSijF.dpuf

ça a écrit:La sagesse des Indiens d’Amérique du Nord

La sagesse des Indiens d’Amérique du Nord a survécu pour nous apporter une réponse spirituelle très réconfortante.
Sur ce chemin du cœur, les voix de la nature se font entendre dans une harmonie qui repose l’âme. Comme un héritage spirituel transmis aux générations futures pour qu’elles n’oublient jamais le rôle primordial de la nature et le bonheur apporté par celle-ci quand l’homme la respecte et sait s’harmoniser à elle.

Apprends à observer.
Chaque matin, la nature t’enseigne le retour de la vie
Chaque arbre est un objet de respect.

Ne retiens pas les mauvaises pensées, les sentiments de colère, de crainte ou de culpabilité. Regarde les passer comme les oiseaux du ciel,
sans laisser de traces.

La paix n’arrive jamais par surprise.
Elle ne tombe pas du ciel comme la pluie.
Elle vient à ceux qui la préparent.

La simplicité n’est jamais banale ni ennuyeuse.
Sa richesse est infinie, sans cesse nouvelle pour celui
qui regarde le monde avec des yeux neufs.

Sois attentif au silence, protège-le car il contient tous les rêves des hommes.

Descends en toi et tu découvriras des soleils oubliés par les hommes,
qui pourtant n’ont jamais cessé de briller.
Arrache les rideaux d’ombre,
contemple l’univers dans son infinie sagesse.

L’homme de sagesse ne se détourne pas de ses frères.
Il les considère comme faisant partie de lui-même.
Sans eux, il devient comme l’oiseau privé d’ailes,
comme le poisson rejeté par la rivière,
qui meurt asphyxié sur la berge.

L’Indien préfère le doux son du vent s’élançant comme une flèche
à la surface d’un étang,
et l’odeur du vent lui-même,
lavé par la pluie de midi ou parfumé par le pin.
L’air est précieux à l’homme rouge car toutes choses partagent
le même souffle :
la bête, l’arbre, l’homme, tous épousent le même souffle.

La fraternité n’est pas réduite à la communauté des hommes,
à son environnement immédiat.
Elle s’étend jusqu’aux étoiles les plus lointaines.

Quand tu médites, le ciel s’ouvre à l’intérieur de toi

Quand tu te lèves le matin
remercie la lumière du jour, pour ta vie et ta force.
Remercie pour la nourriture et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose en toi-même.

Tecumceh, chef shawnee (1768 – 1813)

Fred a écrit:Je ne sais pas si la télépathie existe, je n'en ai jamais fait l'expérience, bien que certaines synchronicités puisse s'y apparenter. Cela dit, il y-a bien l'idée derrière cette expérience d'une capacité à ce que deux personnes ou plus soient capables de se mettre sur la même longueur d'ondes. Cela implique quelque part que ce n'est pas moi qui me met sur la même longueur d'ondes que l'autre ou l'autre sur la même que moi, ce qui pourrait faire penser à une sorte d'attitude condescendante, mais plutôt qu'il y'a une sorte de rencontre où le moi de chacun est oublié et où s'exprime une sorte d'harmonie dans laquelle on oublie jusqu'au fait qu'il y'a télépathie. De cette manière, il serait même impossible d'évaluer l'extraordinaire de la chose et même sans doute d'avoir conscience d'être en télépathie. Enfin je vois cela ainsi.

Tango a écrit:Il m’ arrive souvent de dire que tout est lié, et le bouddhisme parle d’ une interdépendance, n’ est-ce pas la même idée ?

Fred a écrit:La prise de conscience de cette interdépendance peut-être aussi douloureuse.

bulleOcéan a écrit:Gassho tout le monde

C'est vrai que lorsqu'on fait l’expérience de l'interdépendance avec toutes les existences, tous les phénomènes de l'univers, c'est un choc profond et il y a, d'après beaucoup de témoignages, une sorte de recul parce qu'on ne se sent pas préparé ou bien par ce qu'on trouve ça trop fort.
On a l'impression qu'on ne peut plus rien cacher, qu'on n'a plus d'intimité ; en fait c'est contraire à l’ego installé dans son cocon et qui se croit à l'abri des regards. Un peu comme l'expérience décrite dans le poème de Victor Hugo : "L’œil était dans la tombe et regardait Caïn". Nul endroit pour se cacher, même pas le tombeau.
Cependant on a beau se replier dans sa bulle, une fois que l'enveloppe est fissurée ça prend l'eau. Peu à peu il faut s'y faire et pour cela c'est vraiment l'ouverture du cœur qui va être la solution. Je crois que BulleOcéan a justement vécu une ouverture du cœur qu'il a décrite sur ce forum, et on peut peut-être trouver son message s'il ne l'a pas effacé après.
Quoi qu'il en soit, il racontait ce moment où il a tout lâché et que finalement il en avait ressenti un grand soulagement.
Tout le monde n'y parvient pas, en tout cas pas toujours du premier coup, c'est souvent un long cheminement.
Il y a donc dans l'ouverture du cœur, une acceptation des choses telles qu'elles sont, un lâcher-prise en quelque sorte et c'est bien pour cela qu'effectivement ce sujet est bien placé par Fred dans la section zen "Les pratiques". C'est une conséquence de la pratique, en tout cas cela en fait partie.
Il y a donc une acceptation des autres, des phénomènes, du karma, et aussi une acceptation de soi-même tel qu'on est au-delà des notions de pur et impur, bien/mal etc.
C'est d'ailleurs étrange que le cœur soit si peu souvent évoqué dans le zen. On préfère le plus souvent se centrer sur les intestins… Mais, ma foi, on peu aussi se donner du cœur au ventre.  

Kaïkan a écrit:C'est d'ailleurs étrange que le cœur soit si peu souvent évoqué dans le zen. On préfère le plus souvent se centrer sur les intestins…
Mais, ma foi, on peu aussi se donner du cœur au ventre.

Kaïkan a écrit:

C'est vrai que lorsqu'on fait l’expérience de l'interdépendance avec toutes les existences, tous les phénomènes de l'univers, c'est un choc profond et il y a, d'après beaucoup de témoignages, une sorte de recul parce qu'on ne se sent pas préparé ou bien par ce qu'on trouve ça trop fort.