La pensée Huayan
L’univers, qui s’étend dans toutes les dimensions de l'espace et du temps, est produit constamment et simultanément par l’interaction de tous les éléments ; ceci peut être observé sous quatre aspects dits "les 4 mondes" (sanscrit : dharmadhatu, chinois fajie 法界).
Simple et directe appréhension du phénomène.
Vision de tous les phénomènes comme dépourvus de nature propre.
Réalisation que tout est impliqué dans un rapport de causalité, tout est à la fois résultat et cause d'autres phénomènes.
Réalisation que les phénomènes s'interpénètrent et s'imbriquent partiellement l'un dans l'autre, notion transcrite dans la métaphore du "filet d’Indra", dont chaque nœud est un joyau à multiple facettes qui reflète les autres nœuds.
Fazang a développé la vision de Huayan dans "les dix mystères" (shixuanmen 十玄門), une liste de thèmes de réflexion et de méditation visant à faciliter le chemin vers l'illumination.
Coexistence sans obstacle du général et du spécifique.
Tout est petit et grand à la fois (relativement à d’autres phénomènes).
Tout est à la fois individualité et partie d’un ensemble.
Tout agit en tant que soi et en tant qu'ensemble à la fois.
Coexistence sans obstacle du caché et du manifeste.
Tout est partie d'un grand tout mais conserve une individualité complète.
Le filet d’Indra.
Chaque phénomène est une manifestation du principe fondamental ; comme chaque phénomène est dépourvu de nature propre (vide), on peut à partir de tout phénomène individuel obtenir la révélation du principe suprême.
Interpénétration sans obstacle des causalités.
Les quatre mondes.
L'"obstacle" mentionné est l'ignorance, imperfection spirituelle qui empêche de voir les choses comme elles sont.
Mettant en pratique le concept d'upaya, Fazang fit preuve de pédagogie pour propager les idées de l'école. Ainsi, pour expliquer la notion d'interpénétration, il fit monter à la cour de Wu Zetian un système de miroirs qui se renvoyaient à l'infini les images d'une bougie. Il écrivit Le lion d’or (Jinshizizhang 金獅子章) pour mieux faire comprendre les paradoxes : par exemple, le lion est composé d'une matière unique, mais on y distingue plusieurs éléments (tête, crinière etc.).
Le bouddha Vairocana tient dans le Huayanjing la place centrale de dharmakâyâ, corps originel du bouddha, éternel et indestructible. Les bodhisattvas Manjushri et Samantabhadra y jouent également un rôle privilégié. Avec Vairocana, ils forment "Les trois saints de Huayan" (huayansansheng 華嚴三聖).
Source Wikipedia
avec metta
gigi
L’univers, qui s’étend dans toutes les dimensions de l'espace et du temps, est produit constamment et simultanément par l’interaction de tous les éléments ; ceci peut être observé sous quatre aspects dits "les 4 mondes" (sanscrit : dharmadhatu, chinois fajie 法界).
Simple et directe appréhension du phénomène.
Vision de tous les phénomènes comme dépourvus de nature propre.
Réalisation que tout est impliqué dans un rapport de causalité, tout est à la fois résultat et cause d'autres phénomènes.
Réalisation que les phénomènes s'interpénètrent et s'imbriquent partiellement l'un dans l'autre, notion transcrite dans la métaphore du "filet d’Indra", dont chaque nœud est un joyau à multiple facettes qui reflète les autres nœuds.
Fazang a développé la vision de Huayan dans "les dix mystères" (shixuanmen 十玄門), une liste de thèmes de réflexion et de méditation visant à faciliter le chemin vers l'illumination.
Coexistence sans obstacle du général et du spécifique.
Tout est petit et grand à la fois (relativement à d’autres phénomènes).
Tout est à la fois individualité et partie d’un ensemble.
Tout agit en tant que soi et en tant qu'ensemble à la fois.
Coexistence sans obstacle du caché et du manifeste.
Tout est partie d'un grand tout mais conserve une individualité complète.
Le filet d’Indra.
Chaque phénomène est une manifestation du principe fondamental ; comme chaque phénomène est dépourvu de nature propre (vide), on peut à partir de tout phénomène individuel obtenir la révélation du principe suprême.
Interpénétration sans obstacle des causalités.
Les quatre mondes.
L'"obstacle" mentionné est l'ignorance, imperfection spirituelle qui empêche de voir les choses comme elles sont.
Mettant en pratique le concept d'upaya, Fazang fit preuve de pédagogie pour propager les idées de l'école. Ainsi, pour expliquer la notion d'interpénétration, il fit monter à la cour de Wu Zetian un système de miroirs qui se renvoyaient à l'infini les images d'une bougie. Il écrivit Le lion d’or (Jinshizizhang 金獅子章) pour mieux faire comprendre les paradoxes : par exemple, le lion est composé d'une matière unique, mais on y distingue plusieurs éléments (tête, crinière etc.).
Le bouddha Vairocana tient dans le Huayanjing la place centrale de dharmakâyâ, corps originel du bouddha, éternel et indestructible. Les bodhisattvas Manjushri et Samantabhadra y jouent également un rôle privilégié. Avec Vairocana, ils forment "Les trois saints de Huayan" (huayansansheng 華嚴三聖).
Source Wikipedia
avec metta
gigi
Dernière édition par gigi le Lun 29 Mai 2017 - 3:02, édité 1 fois