https://zen-nice.org/enseignements/mondo/bouddhiste.htm
Quelles sont les similitudes entre zen et bouddhisme ?
Le zen, c'est l'essence du bouddhisme. Zen, cela veut dire méditation et le Bouddha est devenu Bouddha, c'est-à-dire s'est éveillé, a réalisé la véritable dimension de sa vie qui lui a permis de se réaliser en zazen. Sans zazen, il n'y aurait pas eu de Bouddha. Zazen est antérieur au bouddhisme puisque le bouddhisme, c'est une doctrine ou ce sont des doctrines qui sont issues de l'expérience et de l'expression de cette expérience par Bouddha.
Alors, même au sujet de la méditation, il y a plein d'écoles différentes dans le bouddhisme. A l'époque de Dogen (1200, 1253), s'il a écrit le Fukanzazengi, c'est parce que beaucoup ne comprenaient plus ce qu'était le zazen, même parmi les écoles zen du Bouddhisme. Certains s'étaient mis à étudier les koan. Les partisans du zen subit disaient :"Il suffit de voir intuitivement sa propre nature", et ils se méfiaient de la pratique de zazen, ils critiquaient souvent zazen. La raison profonde, c'est que zazen avait été déformé.
Il y a une manière de pratiquer zazen. Si on fait une méditation à la manière des dhyana, quand on essaye progressivement de faire le vide dans l'esprit, d'éliminer les bonno au moyen de techniques mentales, en pratiquant par étapes, cela devient une pratique graduelle, mais l'essence même est perdue, c'est une dualité, ce n'est pas une libération, on oublie que les bonno sont sans essence, vacuité. Tout un aspect de l'enseignement de Bouddha, le point de vue sagesse, est perdu. On n'a retenu que l'aspect concentration.
Au fil des siècles, depuis Eno jusqu'à Dogen, beaucoup de maîtres ont critiqué ce qu'était devenue la concentration dans le zen. Trop s'attacher à la concentration devient graduellement une pratique de concentration. Cette attitude était critiquée. C'est là que Nyojo et Dogen ont eu le génie de montrer que le véritable zazen est une pratique subite, pas une gradation comme dans le Hinayana. Si on ne s'attache pas à supprimer les bonno, à chasser les pensées, si on pratique comme ils l'ont expliqué, alors zazen lui-même est éveil. L'ouverture de l'esprit se réalise dans l'instant juste de zazen et Nyojo comme Dogen, qui ont enseigné shikantaza - tout comme Maître Wanshi - n'ont pas prétendu faire une découverte, mais une redécouverte de l'éveil de Bouddha, la vraie méditation.
Dogen était très critique par rapport aux maîtres de son époque. "Il faut trouver un vrai maître pour pratiquer", disait-il. Il y avait plein de maîtres qui se trompaient sur zazen, qui est le retour à l'expérience de Bouddha, zazen sans séparation, et non pas une pratique graduelle. Mais il y a une transformation graduelle de notre karma, ça c'est autre chose. Zazen influence tous les aspects de notre vie jusqu'à devenir la source d'une révolution dans la vie. Mais on n'utilise pas le pouvoir de la volonté, c'est inconsciemment et naturellement, et zazen n'est pas une technique parmi d'autres.
Quelles sont les similitudes entre zen et bouddhisme ?
Le zen, c'est l'essence du bouddhisme. Zen, cela veut dire méditation et le Bouddha est devenu Bouddha, c'est-à-dire s'est éveillé, a réalisé la véritable dimension de sa vie qui lui a permis de se réaliser en zazen. Sans zazen, il n'y aurait pas eu de Bouddha. Zazen est antérieur au bouddhisme puisque le bouddhisme, c'est une doctrine ou ce sont des doctrines qui sont issues de l'expérience et de l'expression de cette expérience par Bouddha.
Alors, même au sujet de la méditation, il y a plein d'écoles différentes dans le bouddhisme. A l'époque de Dogen (1200, 1253), s'il a écrit le Fukanzazengi, c'est parce que beaucoup ne comprenaient plus ce qu'était le zazen, même parmi les écoles zen du Bouddhisme. Certains s'étaient mis à étudier les koan. Les partisans du zen subit disaient :"Il suffit de voir intuitivement sa propre nature", et ils se méfiaient de la pratique de zazen, ils critiquaient souvent zazen. La raison profonde, c'est que zazen avait été déformé.
Il y a une manière de pratiquer zazen. Si on fait une méditation à la manière des dhyana, quand on essaye progressivement de faire le vide dans l'esprit, d'éliminer les bonno au moyen de techniques mentales, en pratiquant par étapes, cela devient une pratique graduelle, mais l'essence même est perdue, c'est une dualité, ce n'est pas une libération, on oublie que les bonno sont sans essence, vacuité. Tout un aspect de l'enseignement de Bouddha, le point de vue sagesse, est perdu. On n'a retenu que l'aspect concentration.
Au fil des siècles, depuis Eno jusqu'à Dogen, beaucoup de maîtres ont critiqué ce qu'était devenue la concentration dans le zen. Trop s'attacher à la concentration devient graduellement une pratique de concentration. Cette attitude était critiquée. C'est là que Nyojo et Dogen ont eu le génie de montrer que le véritable zazen est une pratique subite, pas une gradation comme dans le Hinayana. Si on ne s'attache pas à supprimer les bonno, à chasser les pensées, si on pratique comme ils l'ont expliqué, alors zazen lui-même est éveil. L'ouverture de l'esprit se réalise dans l'instant juste de zazen et Nyojo comme Dogen, qui ont enseigné shikantaza - tout comme Maître Wanshi - n'ont pas prétendu faire une découverte, mais une redécouverte de l'éveil de Bouddha, la vraie méditation.
Dogen était très critique par rapport aux maîtres de son époque. "Il faut trouver un vrai maître pour pratiquer", disait-il. Il y avait plein de maîtres qui se trompaient sur zazen, qui est le retour à l'expérience de Bouddha, zazen sans séparation, et non pas une pratique graduelle. Mais il y a une transformation graduelle de notre karma, ça c'est autre chose. Zazen influence tous les aspects de notre vie jusqu'à devenir la source d'une révolution dans la vie. Mais on n'utilise pas le pouvoir de la volonté, c'est inconsciemment et naturellement, et zazen n'est pas une technique parmi d'autres.