salut je viens de m'inscrire sur le forum aprés avoir lu quelques mess (joutes verbales pour certains).
Je pratique zazen depuis trois ans dans un dojo de l'Azi (Roland Rech), j'essaye de garder a l'esprit le "sans but ni profit" c'est plus naturel pour moi car même si les enseignements et la pratique de zazen influent sur mon attention en général, j'essaye de garder de la distance vis a vis de tout ca. Tout le monde a un vécu avant d'en arriver au zen et je ne considère pas qu'il faille en faire abstraction pour recevoir les bienfaits de zazen. Peut etre est ce pour cela que je ne pense pas recevoir un jour une quelconque ordination que ce soit, ce n'est pas mon souhait d'entrer dans un cursus planifié (satisfaction perso ? égo ?), je tiens a garder une certaine distance voire liberté. Je respecte les trois trésors et si un jour je dois suivre a la lettre les dix préceptes du bodhisattva cela sera sans aucune réticence quelconque de ma part, pleinement et avec sincérité. Je ne recherche ni une seconde famille, ni un cercle d'amis ni un sens a ma vie ou une quelconque réalisation en moi. Si des choses doivent venir elles viendront d'elles mêmes. Le dépouillement d'un Dojo, seulement s'assoir et être a l'écoute ont été les premieres choses qui m'ont touchés dans le Zen, garder ses impressions, cette fraicheur de débutant, cette aproche m'inporte. J'ai pu constater lors d'un récent voyage au Japon que la bas, les gens se montrent moins formaliste allant aussi bien dans un sanctuaire Shinto que dans un temple Zen, ils sont tout autant bouddhiste a mon sens qu'un occidental tout dévoué suivant assidument les sesshins et s'abstenant au respect strict des préceptes.
Pourquoi dans les kusens l'emploi quasi systématique de métaphores ?
Pourquoi alors que l'on met l'accent sur la pratique, parler tant ?
J'ai des fois l'impression que le zen est une refuge pour philosophe en herbe, la théologie ne peut elle pas amener a refroidir l'enthousiasme d'un débutant qui pourrais y voir tel un estaminet ou l'on refait le monde, un cercle de bons penseurs, érudits qui pourraient ne même plus se rendre compte qu'ils se déconnecte des réalités de vies des gens.
J'attends vos impressions sur ce mess, nul intention de polémiquer de ma part je fais part d'impression ressentit par un simple débutant.
Si nombreuses que soient les illusions...
Je pratique zazen depuis trois ans dans un dojo de l'Azi (Roland Rech), j'essaye de garder a l'esprit le "sans but ni profit" c'est plus naturel pour moi car même si les enseignements et la pratique de zazen influent sur mon attention en général, j'essaye de garder de la distance vis a vis de tout ca. Tout le monde a un vécu avant d'en arriver au zen et je ne considère pas qu'il faille en faire abstraction pour recevoir les bienfaits de zazen. Peut etre est ce pour cela que je ne pense pas recevoir un jour une quelconque ordination que ce soit, ce n'est pas mon souhait d'entrer dans un cursus planifié (satisfaction perso ? égo ?), je tiens a garder une certaine distance voire liberté. Je respecte les trois trésors et si un jour je dois suivre a la lettre les dix préceptes du bodhisattva cela sera sans aucune réticence quelconque de ma part, pleinement et avec sincérité. Je ne recherche ni une seconde famille, ni un cercle d'amis ni un sens a ma vie ou une quelconque réalisation en moi. Si des choses doivent venir elles viendront d'elles mêmes. Le dépouillement d'un Dojo, seulement s'assoir et être a l'écoute ont été les premieres choses qui m'ont touchés dans le Zen, garder ses impressions, cette fraicheur de débutant, cette aproche m'inporte. J'ai pu constater lors d'un récent voyage au Japon que la bas, les gens se montrent moins formaliste allant aussi bien dans un sanctuaire Shinto que dans un temple Zen, ils sont tout autant bouddhiste a mon sens qu'un occidental tout dévoué suivant assidument les sesshins et s'abstenant au respect strict des préceptes.
Pourquoi dans les kusens l'emploi quasi systématique de métaphores ?
Pourquoi alors que l'on met l'accent sur la pratique, parler tant ?
J'ai des fois l'impression que le zen est une refuge pour philosophe en herbe, la théologie ne peut elle pas amener a refroidir l'enthousiasme d'un débutant qui pourrais y voir tel un estaminet ou l'on refait le monde, un cercle de bons penseurs, érudits qui pourraient ne même plus se rendre compte qu'ils se déconnecte des réalités de vies des gens.
J'attends vos impressions sur ce mess, nul intention de polémiquer de ma part je fais part d'impression ressentit par un simple débutant.
Si nombreuses que soient les illusions...