Tu vas trop loin par rapport à ce que j'écrivais.
J'aurais mieux fait d'aller directement sur Wikipedia pour rechercher la formulation correcte qui est:
"Pluralitas non est ponenda sine necessitate"
ou
« Les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité. »
Il ne dit pas que la complexité est à rejeter (ce que tu sembles me faire dire) mais qu'on ne doit pas aller dans la complexité sans nécessité.
Wikipedia a écrit:Une formulation plus moderne est que « les hypothèses suffisantes les plus simples doivent être préférées ». C'est un des principes heuristiques fondamentaux en science, sans être pour autant à proprement parler un résultat scientifique. Dans le langage courant, le rasoir d'Ockham pourrait s'exprimer par la phrase « Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? ».
Cependant, la « simplicité » dont il est question ici ne signifie pas que l'hypothèse la plus simpliste, la plus évidente ou la plus conventionnelle est forcément la bonne. Le rasoir ne prétend pas désigner quelle hypothèse est vraie, il indique seulement laquelle devrait être considérée en premier1.
Un exemple célèbre, c'est la théorie de Copernic (loin d'être parfaite elle-même). Avant Copernic, étant donné qu'on plaçait la Terre au centre de l'Univers, l'explication du mouvement du soleil, de la lune et des planètes était extrêmement compliquée, avec des écliptiques, où il fallait que les planètes tournent non seulement sur elles-mêmes mais autour d'un point imaginaire etc.
La théorie de Copernic donnait une explication beaucoup plus simple aux phénomènes astronomiques et ce n'est que la nécessité de mettre le soleil (et non la Terre) au centre de tout qui gênait les esprits.
Par la suite, il a fallu améliorer la cosmographie de Copernic en mettant des orbites elliptiques et non circulaires (Kepler, si je ne m'abuse), mais bon.
A l'inverse, en pharmacopée, on s'aperçoit de plus en plus que l'industrie pharmaceutique (et la chimie avec elle) simplifie à outrance en mettant tout sur une molécule déterminée, alors qu'on s'aperçoit de plus en plus, au plan clinique, que la complexité des plantes a des
effets plus simples.