Voici un petit exposé surgi de ma réflexion ^
Dharma
Le Dharma étant toutes formes (visuelles, auditives, olfactives, tactiles, gustatives) on ne peut en faire l’expérience par ces biais là, expérience qui signifierait qu’une forme soit illusoirement et arbitrairement isolée au sein de cette totalité.
De même :
Le Dharma étant toutes sensations, on ne le sent pas.
Le Dharma étant toutes perceptions, on ne le perçoit pas.
Le Dharma étant toutes pensées, on ne peut le conceptualiser.
Le Dharma étant toutes consciences, on ne peut le conscientiser.
Aussi ; non manifeste, il est la totalité des manifestations.
Nous dirons donc que « la forme est le vide et que le vide est la forme. » autrement dit ;
que le Dharma non manifeste (vide) est UN avec la totalité des manifestations (formes), lesquelles sont interdépendantes, raison pour laquelle chacune existe relativement aux autres, ce pour quoi on dit qu’elles n’existent pas en soi, c’est à dire indépendamment les unes des autres.
Lorsqu’on s’assoit sur le zafu, c’est tout le Dharma qui s’assied ; lorsqu’on se lève, c’est tout le Dharma qui se lève, aussi le Dharma comprend-t-il les dharmas que sont l’assise et la station debout. Parce qu’être assis est différent que d’être debout, on parle de deux états dharmiques différents, à savoir deux états manifestés.
Parce qu’il est impossible de ne pas être debout lorsqu’on est debout et qu’il est impossible de ne pas être assis lorsqu’on est assis, ces deux états représentent alors chacun leur tour l’état de Bouddha, c’est à dire, le seul qui puisse être.
« L’hiver ne devient pas le printemps. L’hiver est l’hiver et le printemps est le printemps. » Dogen
Pour Dôgen, le temps n’est pas une dimension séparée de l’existence (Roland Rech)
C’est pourquoi dans le zen, on demande d’être attentifs à l’instant présent, c’est à dire à l’état manifesté de l’univers lié à ce lieu et ce moment où se joue la seule liberté que nous ayons, à savoir notre liberté d’action en et par le dharmakāya (corps du Dharma).
Le dharmakāya (tib. chos sku ཆོས་ཀྱི་སྐུ།, ch. Fǎshēn 法身 ou Zìxìngshēn 自性身 ), corps de dharma, de réalité absolue : la dimension de vacuité de l'Éveil, son essence non-objectale. C'est un corps sans forme, arūpa.
Le dharmakaya est l’incomparable refuge. Cette seule possibilité consistant à ne pouvoir qu’être assis lorsqu’on est assis et à ne pouvoir qu’être debout lorsqu’on est debout désigne qu’au final, tout dharma est le Dharma incomparable lui-même. Quand il y-a hiver, l’hivers est le refuge, lorsqu’il y-a printemps, le printemps est le refuge. Quand Dogen dit que l’hivers ne devient pas printemps, il est probable qu’il puisse vouloir dire par là que le dharma hivernal est la totalité de l’univers (Dharma) s’exprimant en l’existence de l’hivers et que le dharma printanier est la totalité de l’univers (Dharma) s’exprimant en l’existence du printemps. Aussi, dans le zen Soto, il est dit que pratique et satori sont un. Cela signifiera sans doute que le dharma de l’assise est la totalité de l’univers (Dharma) s’exprimant dans la pratique de cette dernière.
Dharma
Le Dharma étant toutes formes (visuelles, auditives, olfactives, tactiles, gustatives) on ne peut en faire l’expérience par ces biais là, expérience qui signifierait qu’une forme soit illusoirement et arbitrairement isolée au sein de cette totalité.
De même :
Le Dharma étant toutes sensations, on ne le sent pas.
Le Dharma étant toutes perceptions, on ne le perçoit pas.
Le Dharma étant toutes pensées, on ne peut le conceptualiser.
Le Dharma étant toutes consciences, on ne peut le conscientiser.
Aussi ; non manifeste, il est la totalité des manifestations.
Nous dirons donc que « la forme est le vide et que le vide est la forme. » autrement dit ;
que le Dharma non manifeste (vide) est UN avec la totalité des manifestations (formes), lesquelles sont interdépendantes, raison pour laquelle chacune existe relativement aux autres, ce pour quoi on dit qu’elles n’existent pas en soi, c’est à dire indépendamment les unes des autres.
Lorsqu’on s’assoit sur le zafu, c’est tout le Dharma qui s’assied ; lorsqu’on se lève, c’est tout le Dharma qui se lève, aussi le Dharma comprend-t-il les dharmas que sont l’assise et la station debout. Parce qu’être assis est différent que d’être debout, on parle de deux états dharmiques différents, à savoir deux états manifestés.
Parce qu’il est impossible de ne pas être debout lorsqu’on est debout et qu’il est impossible de ne pas être assis lorsqu’on est assis, ces deux états représentent alors chacun leur tour l’état de Bouddha, c’est à dire, le seul qui puisse être.
« L’hiver ne devient pas le printemps. L’hiver est l’hiver et le printemps est le printemps. » Dogen
Pour Dôgen, le temps n’est pas une dimension séparée de l’existence (Roland Rech)
C’est pourquoi dans le zen, on demande d’être attentifs à l’instant présent, c’est à dire à l’état manifesté de l’univers lié à ce lieu et ce moment où se joue la seule liberté que nous ayons, à savoir notre liberté d’action en et par le dharmakāya (corps du Dharma).
Le dharmakāya (tib. chos sku ཆོས་ཀྱི་སྐུ།, ch. Fǎshēn 法身 ou Zìxìngshēn 自性身 ), corps de dharma, de réalité absolue : la dimension de vacuité de l'Éveil, son essence non-objectale. C'est un corps sans forme, arūpa.
Le dharmakaya est l’incomparable refuge. Cette seule possibilité consistant à ne pouvoir qu’être assis lorsqu’on est assis et à ne pouvoir qu’être debout lorsqu’on est debout désigne qu’au final, tout dharma est le Dharma incomparable lui-même. Quand il y-a hiver, l’hivers est le refuge, lorsqu’il y-a printemps, le printemps est le refuge. Quand Dogen dit que l’hivers ne devient pas printemps, il est probable qu’il puisse vouloir dire par là que le dharma hivernal est la totalité de l’univers (Dharma) s’exprimant en l’existence de l’hivers et que le dharma printanier est la totalité de l’univers (Dharma) s’exprimant en l’existence du printemps. Aussi, dans le zen Soto, il est dit que pratique et satori sont un. Cela signifiera sans doute que le dharma de l’assise est la totalité de l’univers (Dharma) s’exprimant dans la pratique de cette dernière.