Oui Kaîkan, c'est en cela que j' apprécie le Maître dont tu as retranscrit la citation.Kaïkan a écrit:
Le plus étrange pour le pratiquant sincère du zen sôtõ, est qu'il doit intégrer dans sa compréhension que notre corps ("-- celui qui rote et pète et démange dans des endroits innommables --" ) est le corps du dharma...
Il y a bien une contradiction extrême entre notre condition physique et spirituelle. Et ce grand maître innommable ne cesse de nous indiquer de descendre de notre altitude illusoire pour retrouver la source que nous essayons de fuir.
Il y a dans l' éveil cette fusion entre toutes les contradictions, et le doigt pointé vers le haut ou le bas ne montre que la direction pour atteindre cette fusion.
Merci, Kaïkan d'avoir relevé ce que ce grand maître innommable a prononcé et qui ordinairement est imprononçable.