Peut-on connaître sans souffrir ?

Connaître et souffrir, ne s'agit-il pas au final, d'un seul et même processus ?

la première souffrance est la connaissance illusoire de l'ego, alors ils sont au moins simultanés.

le Bouddha a dit que tout est dukka, souffrance, moi je trouve pas...il a dit tellement de conneries le Bouddha !
les mecs ! un conseil, faites une pause, sortez prendre l'air, prenez des vacances si vous pouvez...je sais pas trouvez vous une copine...revenez quand vous etes eveille parce que que le niveau est trop nul !!! on pourra enfin commencer le vrai Zen !!!

s'il y a quelque chose qui peut nous faire souffrir c'est bien la bêtise humaine, notamment de ceux qui se croient intelligents !

fa a écrit:Connaître et souffrir, ne s'agit-il pas au final, d'un seul et même processus ?

Je dirais pour ma part que oui.
Connaître, dans le domaine qui nous intéresse, se connaître soi-même, c'est toujours et encore être prisonnier d'une volonté qui ne s'accorde pas à notre ignorance fondamentale, c'est une volonté mise en échec par la reconnaissance d'un soi crystalisé dans un processus qui tend à vouloir se concevoir au travers d'un prisme particulier. Par exemple, nous voulons nous reconnaître comme étant arrivé à un sommet, à l'éveil par exemple, sommet qui est une idée d'une réalisation que nous sommes contraints sans cesse d'actualiser pour pouvoir la ressentir et nous conforter dans l'idée que nous l'avons atteinte. Mais tout étant impermanent, il nous faudra un jour constater que cette réalisation à laquelle nous nous étions attachés n'était que le fruit de la connaissance qui est le visage provisoire que prend la lumière de l'esprit divin.
Toute connaissance doit un jour s'évanouir parce que la lumière ne peut en aucun cas s'arrêter d'irradier l'être. Ceci est vécu comme une souffrance tant que l'être s'attache à une quelconque connaissance. Mais en réalité, si l'être s'attache à la connaissance c'est pour la lumière qu'elle lui apporte, parce que celle ci lui donne accès à sa volonté créatrice. Au final, la capacité de résider dans la non connaissance est ce qui permettra à l'être de jouir directement de sa propre lumière et de se libérer de toute forme de connaissance tout en pouvant cependant en jouir.

ca ressemble a une chanson des Inconnus : vice et versa ...

mais comme moi dis toi qu'il est tellement plus mieux d'éradiquer les tentacules de la dérédiction..... et tout deviendra clair !!!"
Et qu'il ne faut pas cautionner l'irréalité
Sous les aspérités absentes et désenchantées
De nos pensées iconoclastes et désoxydées
Par nos désirs excommuniées de la fatalité!"

j'adore ce site zen, je crois que je vais rester un peu...en tout bien tout honneur evidemment !

Moque toi Pai Mei... Tu me plais ainsi.

tu aimes quand je te fouette... coquine va !

Tu n'as pas de fouèt, ne racontes pas n'importe quoi.