Bien entendu !Il n'en reste pas moins que l'attention et l'esprit critique des élèves joue une grande part dans l'évaluation de la chose.
Mais, "l'attention et l'esprit critique des élèves" ne peuvent être effectifs que dans des lieux ou avec des maîtres qui les acceptent.
Par exemple, si un élève critique l'autoritarisme, on a déjà vu des maîtres répondre que ce genre de critique, est de la provocation, dont le but de l'élève serait d'être exclu pour prouver que la critique est justifiée.
Dans le même genre, il y a aussi "le coup de l'ego" pour l'élève qui a un peu trop de wouhawouha, à qui on "rabat le caquet" en lui disant que c'est son ego et tous les autres élèves qui bossent sur leur ego, se la ferment, pour surtout pas être considérés, comme le vilain élève qui a osé la ramener (sa gueule).
Le seul intérêt du shiho, c'est d'éviter les maîtres auto-proclamés. Certes, il peut arriver qu'un maître auto-proclamé se fasse donner le shiho pour diverses raisons, et il arrive même que des maîtres parfaitement légitimes avec shiho et tout le toutim finissent par déraper (voir Big Mind™), mais dans l'ensemble, il reste un sorte de garde-fou.
Je ne critique pas le shiho et ce qui va avec, ce n'est pas la question.
Je disais juste que je préfère être "folle", sans reconnaissance (que je sois maitre des uns ou élève des autres, rien à péter ! puisque "sans reconnaissance" = seule) plutôt que "normale" et reconnue, parce que j'aurai participé et aurait été complice d'une mascarade de reconnaissances.
C'est une question d'éthique.
Ceci dit, il existe des maîtres (avec ou sans shiho) et des élèves sincères sur la Voie, qui méritent Attention.
Yudo, maître zen a écrit:Le seul intérêt du shiho, c'est d'éviter les maîtres auto-proclamés. Certes, il peut arriver qu'un maître auto-proclamé se fasse donner le shiho pour diverses raisons, et il arrive même que des maîtres parfaitement légitimes avec shiho et tout le toutim finissent par déraper (voir Big Mind™), mais dans l'ensemble, il reste un sorte de garde-fou.
Certes, la Sotoshu en a fait quelque chose de tout à fait basique, équivalent au bac pour nos universitaires, mais cela ne correspond en rien à ce qu'en dit maître Dôgen.
Il n'en reste pas moins que l'attention et l'esprit critique des élèves joue une grande part dans l'évaluation de la chose.