Bonjour spartacus
il y a une réelle difficulté de parvenir à une objectivisation de ce qui nous est subjectif.
Je te remercie de participer à cette tentative que de nous montrer un reflet qui se distinguerait de celui de chacun d'entre nous.
Tu dis=
La confusion réside dans l'hypothèse que chaque agrégat puisse posséder, de lui-même une quelconque énergie transmissible comme un héritage alors qu'ils ne sont que manifestation du Dharma qui revêt une multitude de formes sans pour autant s'identifier à aucune d'elle.
C'est pourquoi l'élément conscient est fondamental, non pas en tant que source mais pour se rendre compte qu'il est lieu de passage et non « fixation » sur et dans une entité fictive, la personne dont la nature profonde est d'être conditionnée et dépendante.
Je suis bien d'accord avec cette confusion, mais elle me semble inévitable... Effectivement si on pose le postulat que la personne est fictive, on peut en déduire qu'il y a transcendance.
Et si on pose le postulat qu'elle n'est pas fictive, on en déduit l'immanence.
A mon humble avis, nous ne pouvons pas répondre à cette question... la juste attitude me semble être celle de la voie du milieu... être et ne pas être.
Ce qui permet de comprendre que l'absolu ne tombe pas dans la multiplicité des singularités relatives. Il EST ces singularités relatives... et vice-versa... et ne se transmet pas
Effectivement l' usage du verbe "tomber", peut inspirer une distinction entre l' Absolu et le relatif... mais j'utilise ce mot, certes un peu hardiment, pour bien montrer la distinction entre le potentiel infini, et la particularité d'une de ses manifestations, qui ne peut-être que singulière.
L'Absolu est bien l'ensemble de toutes les singularités relatives, dans le sens que toutes sont contenues en lui... mais le "vice-versa" que tu évoques me semble un peu hâtif.
Par exemple, tu pourras trouver dans mes propos certains reflets qui pourraient correspondre à l'image que tu te fais de l' Absolu, sans que ce dernier y soit entièrement contenu.
Il me semble bien que la maladresse soit inévitable pour désigner la Perfection de ce qu'est l'Absolu.
Mais bien sur, si notre oreille est sensibilisée, elle entendra le son de l' Eternité dans un simple coup de gong.
Gassho