par spartacus Sam 12 Nov 2011 - 20:03
Bonjour !
Après 3 jours de panne Livebox, je retrouve le contact avec vos interventions dont j’apprécie la pertinence, même si je semble les contredire…quelques fois
Il me semble que l’éventuelle incompréhension de nos propos réciproques résulte de l’ambiguité des vocables que nous utilisons qui, jusqu’à ce jour, ne sont pas situés dans leur contexte temporel ou intemporel.
Quand Doubidou dit : « …
si vous n'aviez pas existé dans le passé (qui est votre depuis votre naissance) vous n'existeriez pas maintenant. Et tout le monde sait bien que si la vie continue en vous encore quelque temps vous allez exister quelque temps encore dans le futur. Tout cela n'est pas une illusion… »
Quand Fa répond : « …
L'illusion réside dans le pronom "Je", qui donne l'impression que le "Je" d'hier, est exactement le même que celui d’aujourd’hui… »
Quand Kaïkan remarque : « …
Il est exact Doubidou qu'il est inapproprié de désigner le témoin silencieux qui est en nous en le nommant : "quelqu'un" comme si c'était un personnage (une personne) qui serait en notre intérieur comme un étranger ou une sorte d'autre personnalité que nous-même.
En même temps, je me permet d'excuser ceux qui essaient de décrire l'indescriptible et qui ajoutent : c'est une personne qui n'est pas une personne, quelqu'un qui n'est pas quelqu'un… »
Chacun est à son niveau de Vérité de la loi que je partage et/ou que j’essaie de partager. J’ai tenté de répondre au paradoxe de la personne qui n’est pas une personne dans le message 66 "
«... Quelqu'un » est un mot qui ne doit pas être compris comme une désignation positive mais au contraire comme une expression neutre pour signifier la possibilité d'un dépassement, d'une signification plus large de la réalité conventionnelle à laquelle nous croyons comme si elle entretenait une séparation inéluctable... alors que c'est seulement notre attitude discriminante qui la rend ainsi..."L’important dans cette phrase est «
possibilité de dépassement » - Cependant il faut admettre que cette possibilité ressort de la temporalité conventionnelle alors que sa concrétisation ressort de l’intemporel. Autrement dit le temps de l’horloge et le temps hors-temps de l’Universel qui n’a rien à voir avec le méridien de Grenwicht… autrement dit encore le rapport entre kairos et chronos ou encore l’introduction du moment de discontinuité radicale où la transcendance du messianisme fait irruption dans le temps habituel et historique.
Ce temps de l’émergence est en nous, peut surgir à tout instant et le dépouillement du corps et du cœur auquel nous procédons quand nous suivons la voie de l’Eveillé en est la prémisse et condition indispensable. Dans ces conditions il n’est pas inapproprié de désigner ce quelqu’un comme une personne, sauf si l’on applique à ces déterminants la fonction désignative du temps relatif de l’horloge.
Il en est de la personne comme du Samsara. A la fois quelqu’un et personne, à la fois Nirvana et Samsara et l’instant Présent auquel chacun se réfère n’est certes pas un instant « coincé » et « porteur » entre et le passé et le futur mais le lieu où l’universalité du Réel croise la contingence de la temporalité… et ce n’est pas indescriptible,
- les piques contre les intervenants nuisent a l'atmosphère des échanges. Un peu de retenue S.V.P.:
tout juste quelque peu outrecuidant de présenter des excuses que personne ne demande...
Charge à chacun de nous de ne pas confondre les temporalités