Je voulais prendre quelques vacances, mais là, c'est me tendre la perche (le bâton ?). Est-ce volontaire ?
Le kôan n'est plus enseigné aux laïcs dans l'école Rinzaï du moins dans la branche Myoshin-ji qui est la branche la plus importante (en nombre de monastères et temples : plus de 3000). Quand j'ai demandé personnellement à Taïkan Jyoji pourquoi il en était ainsi, il m'a répondu que c'était une décision qui avait été prise par Mumon Yamada, son maître, dans le milieu des années 80, car les maîtres (dont Jyoji) avaient constaté que les étudiants laïcs n'avaient pas les conditions matérielles requises (qu'on ne trouve qu'en monastères) pour étudier et pratiquer les kôans correctement. Les kôans furent donc remplacés par le sussokan. Les laïcs avaient, en effet, le défaut, de rechercher une solution intellectuelle aux kôans, ce qui n'est pas la méthode correcte de les travailler (je rappelle qu'on "doute" sur un kôan ; on ne réfléchit pas ou médite pas sur lui).
La pratique des kôans n'est donc pas systématique dans le Zen Rinzaï. Je précise que le successeur de Mumon Yamada, Taistu Kohno Roshi, continue sur la même trajectoire. Il invite cependant les laïcs à travailler sur une autre technique qui consiste à retrouver son plus ancien souvenir (ce qui est une façon de réintroduire l'esprit d'investigation propre aux kôans) qui peut aboutir au kôan "Quel est le visage d'avant ta naissance ?". Cela étant, actuellement, pour les laïcs (ce n'est pas vrai pour les moines) c'est le sussokan qui prévaut. Si vous voulez des preuves supplémentaires, inscrivez-vous à une sesshin à la Falaise Verte et vous verrez bien. A défaut, lisez "zen et zazen" de Taïkan Jyoji pour vous en convaincre.
Il est donc inutile d'essayer de rattraper le coup en passant par le biais de Genjô kôan. La pratique des kôans dans le zen rinzaï, réservée aux moines, a été systématisée et suit un protocole précis mis en place par Hakuin et ça n'a donc rien à voir avec l'idée que la vie est un kôan (même si c'est vrai). C'est vraiment insister lourdement que de vouloir absolument prouver que les kôans sont donnés systématiquement dans le zen rinzaï.
Le livre "au coeur du zen", de Jyoji, écrit au début des années 80 à l'époque où il donnait encore des kôans à ses élèves est donc obsolète sur le point précis des kôans (il ne faudra donc pas l'utiliser comme "preuve" que c'est systématique).
On va me reprocher de manquer de courtoisie mais tu mélanges tout. Tu ne sais pas ce qu'est un kôan ni comment travailler dessus. C'est bien de propos comme ceux-ci qui ont conduit les autorités du zen rinzaï de les retirer de la pratique. Dès que l'intellect a faim, il se vautre sur tout ce qu'il croit comprendre et qui ressemble à une expression de la sagesse zen.
Si tu penses toujours que je suis un troll qui utilise un pseudo, tu n'as qu'à te rendre sur le site de la falaise verte et aller sur l'onglet "actualités". Là, sur la page où sont notées les séances hebdomadaires de zazen (en bas, à droite), tu notes au "Zendo de la Fontaine" à Ajaccio, mon nom, mon adresse et mon n° de téléphone. Tu m'appelles et je te dirai de vive voix ce qu'on pratique dans le Zendo et que je dirige. Et il en est ainsi dans tous les zendo rinzaï de France consacrés par Jyoji et répertoriés dans le site de la falaise verte.
Si tu veux travailler sur un kôan, Jyoji ne t'en empêchera pas. Mais tu devras confronter tes réponses à son appréciation. Mais, en aucun cas, le kôan viendra de sa propre initiative, sauf si tu deviens moine (et, auquel cas, tu suis le protocole habituel des passages des kôans). Etant entendu que Jyoji ne reconnaît pas les moines ordonnés dans le cadre de l'AZI, tu devras donc passer par un noviciat de 3 ans à la Falaise Verte (tu fais une retraite de cette durée) avant qu'il ne t'ordonne. C'est justement cette période probatoire de 3 ans, qui n'est pas respectée, semble-t-il, à l'AZI qui fait que Jyoji ne reconnaît pas les moines de l'AZI.
Le kôan n'est plus enseigné aux laïcs dans l'école Rinzaï du moins dans la branche Myoshin-ji qui est la branche la plus importante (en nombre de monastères et temples : plus de 3000). Quand j'ai demandé personnellement à Taïkan Jyoji pourquoi il en était ainsi, il m'a répondu que c'était une décision qui avait été prise par Mumon Yamada, son maître, dans le milieu des années 80, car les maîtres (dont Jyoji) avaient constaté que les étudiants laïcs n'avaient pas les conditions matérielles requises (qu'on ne trouve qu'en monastères) pour étudier et pratiquer les kôans correctement. Les kôans furent donc remplacés par le sussokan. Les laïcs avaient, en effet, le défaut, de rechercher une solution intellectuelle aux kôans, ce qui n'est pas la méthode correcte de les travailler (je rappelle qu'on "doute" sur un kôan ; on ne réfléchit pas ou médite pas sur lui).
La pratique des kôans n'est donc pas systématique dans le Zen Rinzaï. Je précise que le successeur de Mumon Yamada, Taistu Kohno Roshi, continue sur la même trajectoire. Il invite cependant les laïcs à travailler sur une autre technique qui consiste à retrouver son plus ancien souvenir (ce qui est une façon de réintroduire l'esprit d'investigation propre aux kôans) qui peut aboutir au kôan "Quel est le visage d'avant ta naissance ?". Cela étant, actuellement, pour les laïcs (ce n'est pas vrai pour les moines) c'est le sussokan qui prévaut. Si vous voulez des preuves supplémentaires, inscrivez-vous à une sesshin à la Falaise Verte et vous verrez bien. A défaut, lisez "zen et zazen" de Taïkan Jyoji pour vous en convaincre.
Il est donc inutile d'essayer de rattraper le coup en passant par le biais de Genjô kôan. La pratique des kôans dans le zen rinzaï, réservée aux moines, a été systématisée et suit un protocole précis mis en place par Hakuin et ça n'a donc rien à voir avec l'idée que la vie est un kôan (même si c'est vrai). C'est vraiment insister lourdement que de vouloir absolument prouver que les kôans sont donnés systématiquement dans le zen rinzaï.
Le livre "au coeur du zen", de Jyoji, écrit au début des années 80 à l'époque où il donnait encore des kôans à ses élèves est donc obsolète sur le point précis des kôans (il ne faudra donc pas l'utiliser comme "preuve" que c'est systématique).
Kaïkan a écrit:Exemple de koan par Taikan Jyoji, représentant de l’école du Zen Rinzaï en Europe : « Souvent, on a tendance à penser que pratiquer la méditation, c’est accéder à des sphères suffisamment élevées pour être sûr de ne pas pouvoir les atteindre.
Pas du tout.
La réalité de la vie est dans le quotidien.
Et la méditation nous apprend à vivre ce quotidien.
Les koans zen sont des questions qui nous amènent à les expérimenter dans la vie de tous les jours.
On va me reprocher de manquer de courtoisie mais tu mélanges tout. Tu ne sais pas ce qu'est un kôan ni comment travailler dessus. C'est bien de propos comme ceux-ci qui ont conduit les autorités du zen rinzaï de les retirer de la pratique. Dès que l'intellect a faim, il se vautre sur tout ce qu'il croit comprendre et qui ressemble à une expression de la sagesse zen.
Si tu penses toujours que je suis un troll qui utilise un pseudo, tu n'as qu'à te rendre sur le site de la falaise verte et aller sur l'onglet "actualités". Là, sur la page où sont notées les séances hebdomadaires de zazen (en bas, à droite), tu notes au "Zendo de la Fontaine" à Ajaccio, mon nom, mon adresse et mon n° de téléphone. Tu m'appelles et je te dirai de vive voix ce qu'on pratique dans le Zendo et que je dirige. Et il en est ainsi dans tous les zendo rinzaï de France consacrés par Jyoji et répertoriés dans le site de la falaise verte.
Si tu veux travailler sur un kôan, Jyoji ne t'en empêchera pas. Mais tu devras confronter tes réponses à son appréciation. Mais, en aucun cas, le kôan viendra de sa propre initiative, sauf si tu deviens moine (et, auquel cas, tu suis le protocole habituel des passages des kôans). Etant entendu que Jyoji ne reconnaît pas les moines ordonnés dans le cadre de l'AZI, tu devras donc passer par un noviciat de 3 ans à la Falaise Verte (tu fais une retraite de cette durée) avant qu'il ne t'ordonne. C'est justement cette période probatoire de 3 ans, qui n'est pas respectée, semble-t-il, à l'AZI qui fait que Jyoji ne reconnaît pas les moines de l'AZI.