C'est ça Ho, on ne peut désigner la nature de l'esprit que par ce qu'elle n'est pas...Ho a écrit:Désolé mais tout ces propos ne sont que pensées romantiques et n'ont rien à voir avec la nature de l'esprit.
Kay, jolie tentative...kay a écrit:Notre vraie nature est ce qui apparaît alors, quand il n'y a vraiment rien d'autre, n'importe où, tout instant, dans le pire comme le meilleur. Elle ne laisse jamais l'être pareil qu'avant lorsqu'elle est apparut fugitivement, parce qu'elle l'a traversé tout entier, le fait tout entier. Elle est l'être lui-même.
Pauvres mots. C'est presque comme parler de l'amour, on l'a trop fait, on l'abîme et le fait fuir. La vraie nature est encore plus insaisissable, inaltérable. Alors mieux vaut le silence et laisser jaillir ce qui est.
Pauvres mots ?... oui les mots sont d'une énorme grossièreté... les utiliser pour désigner ce qu'il y a de plus subtil est comme un sacrilège... Comme si l'usage des mots pour désigner cette vraie nature, ne pouvaient que la vulgariser, au sens péjoratif du terme.
Mais, vois-tu Kay, combien il est sensuel pour la pensée que de pratiquer cette approche de l'esprit par lui-même... combien nos diverses émotions ressurgissent et se dénouent... Bien sur il ne s'agit pas de les saisir, mais juste de les laisser vivre...
Tiens je lui ferais bien une bise à ce Dogen... il nous montre là les effets de l'esprit, comme si cet esprit ne pouvait jamais nous devenir tangible, et, que nous devions nous contenter de ses effets...Ho a écrit:Sur l'eau de l'esprit sans souillure les vagues des émotions se brisent
Et se transforment en la lumière du clair de lune.
Eihei Dogen.