Zen et nous

Le zen, sa pratique, ses textes, la méditation, le bouddhisme, zazen, mu

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Peaceful
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    Zen et thérapie?

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    Zen et thérapie? - Page 3 Empty Re: Zen et thérapie?

    Message par Peaceful Dim 30 Oct 2011 - 20:21

    lausm

    Bon, alors je vais en rajouter une couche!
    Pour moi, parler de Freud ne veut pas dire en faire le gourou du 20 e siècle, ou un imposteur. Simplement le ramener à sa dimension humaine et arrèter de l'idéaliser. Il a fait avec ses limites, et comme tu dis, Peaceful, il avait envie d'être écrivain, et cela confirme ce que je pense : s'il avait vraiment assumé ce qu'il avait envie de faire, il n'aurait peut-être pas eu besoin de créer une théorie pour nommer ce qui est. Mais cela a pu inspirer et éclairer certains : parfois un symptôme a de bons côtés. Sans Freud, pas de Jung, pas de Reich, pas de tout ce qui a pu le dénoncer après!

    Oui, je suis d’accord laissons de côté l’homme et intéressons-nous plutôt à ce qu’il a dit.

    C'est comme les maîtres zen : à un certain stade, il faut arrèter de le mettre sur un piédestal, pour tenir debout par soi-même.

    D’accord aussi. Comme on dit chez les « zenistes » : « soyez votre propre maître ». Ce qui ne nous empêche pas à l'occasion de prendre avis et conseils auprès de personnes compétentes.

    A mon sens, une thérapie, même analytique, peut aider, pour peu qu'on ne croit pas qu'elle donnera ce qu'elle ne peut donner (et là l'honnèteté du thérapeute est de mise, ainsi que le discernement du patient).

    Là, je ne suis en désaccord avec toi. Vois du côté des « attentes positives » chez le client du thérapeute. Ce que Freud appelait « le transfert positif ».

    Et à mon avis, une voie spirituelle combinée avec une thérapie peut être un bon truc.

    Ce n’est pas moi qui dirais le contraire.

    Mais pour ma part, je pense que quelque chose comme une thérapie énergétique, c'est pas mal, en combiné avec une psychothérapie et la pratique de la méditation.

    Hum ! Il me semble que la première chose, c’est d’abord de définir avec précision ce que l’on veut ensuite d’utiliser la technique la plus pertinente pour l’obtenir.




    Kaïkan

    Merci Peaceful pour cette clarification...


    Si ma clarification fut positive, je m’en réjouis. Smile





    BU-ZO

    Zazen n'est pas une thérapie. Maintenant ceux qui ressentent le besoin de suivre une thérapie en parallèle pourquoi pas.
    Perso si l'on étudie un peu les enseignement du Bouddha ,je pense pas que ce sois utile de mettre un copec dans la bourse d'un thérapeute. Mais bon ce n'est que mon avis.

    Il me semble vos propos se contredisent, vous dites qu’une thérapie est inutile et que les enseignements de Bouddha suffisent donc ils valent comme thérapie. A mon sens, votre avis personnel prouve seulement que vous n’en ressentez pas l’utilité pour vous. Et dans ce cas, pourquoi vouloir généraliser votre cas à tout le monde, ce que vous faites dans votre dernière proposition alors que vous ne faisiez pas dans la première ?
    Mais c’est peut-être un manque de savoir de ma part. Petite question : comment traite-t-on un Trouble Obsessionnel Compulsif avec les enseignements du Bouddha ?
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    Zen et thérapie? - Page 3 Empty Re: Zen et thérapie?

    Message par BU-SO Lun 31 Oct 2011 - 10:12

    Je vous invite à lire: Le Cœur du message du Bouddha
    par Buddhadasa

    Traduit par Jeanne Schut

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    Zen et thérapie? - Page 3 Empty Re: Zen et thérapie?

    Message par Kaïkan Lun 31 Oct 2011 - 19:50


    Bonjour,

    Afin que vous trouviez facilement "Le Cœur du message du Bouddha"
    par Buddhadasa
    Traduit par Jeanne Schut
    Conseillé par BU-SO,

    Voici les liens à consulter :


    1. http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/bb/bo_tree_1.html

    2. http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/bb/bo_tree_2.html

    3. http://www.dhammadelaforet.org/sommaire/bb/bo_tree_3.html

    Bonne lecture... study
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    Zen et thérapie? - Page 3 Empty Re: Zen et thérapie?

    Message par Peaceful Lun 31 Oct 2011 - 23:22

    BU-SO

    Je vous invite à lire: Le Cœur du message du Bouddha
    par Buddhadasa

    Traduit par Jeanne Schut

    Gassho

    De mon côté, je vous invite à le relire avec plus d’attention que vous ne l’avez fait car au début du texte et en avertissement il y est dit :

    "Mais, de nos jours, nous nous empressons d’inclure toutes ces choses qui sont associées aux enseignements, comme l’histoire de la religion et une psychologie développée."

    Et il y est clairement fait la distinction entre les " maladies mentales " et la " maladie spirituelle " :

    "C’est pourquoi les enseignements bouddhiques ne s’occupent pas des maladies physiques et mentales ; ils sont le remède à la maladie spirituelle et le Bouddha est le " médecin de l’esprit " ".

    CQFD.


    Kaïkan

    Merci pour vos liens qui m’auront fait gagner du temps dans mes recherches. Smile
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    Message par Invité Mar 1 Nov 2011 - 7:18

    Une thérapie permet de soigner des maux, maladies et troubles mentaux divers, comme les "tocs", la dépression ou autres, et des suites d'accidents rescapés de crash ou de guerre, accidents vasculaires cérébraux... etc
    Il y a beaucoup de psychothérapies, certaines peuvent être compatibles et complémentaires.
    Une "maladie mentale" peut révéler "la maladie spirituelle".

    Et souvent c'est parce qu'il y a "maladie spirituelle" qu'il y a "maladie mentale".
    Alors on soigne et guérit son esprit avec la pratique de l'enseignement du Bouddha.
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    Message par BU-SO Mar 1 Nov 2011 - 12:58

    De mon côté, je vous invite à le relire avec plus d’attention que vous ne l’avez fait car au début du texte et en avertissement il y est dit


    Merci pour ce petit commentaire délicieux qui m'est adressé !

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    Message par Peaceful Mar 1 Nov 2011 - 20:55

    kay

    Une thérapie permet de soigner des maux, maladies et troubles mentaux divers, comme les "tocs", la dépression ou autres, et des suites d'accidents rescapés de crash ou de guerre, accidents vasculaires cérébraux... etc
    Il y a beaucoup de psychothérapies, certaines peuvent être compatibles et complémentaires.

    Oui.

    Une "maladie mentale" peut révéler "la maladie spirituelle".

    Donc une « maladie mentale » pourrait-être le symptôme de la « maladie spirituelle ». Je suis d’accord. Mais je ne suis pas sûr que nous pensions à la même chose, il faudrait développer votre idée…


    Et souvent c'est parce qu'il y a "maladie spirituelle" qu'il y a "maladie mentale".
    Alors on soigne et guérit son esprit avec la pratique de l'enseignement du Bouddha.

    Vous êtes passée de la possibilité que la « maladie mentale » puisse être le symptôme d’une « maladie spirituelle » (que je ne conteste pas) à « souvent » et c’est cela que je conteste. Il faudra alors m’expliquer comment une phobie quelconque, ou encore l’anxiété sociale, par exemple, seraient le signe de la « maladie spirituelle ».
    Par ailleurs, il me semble que cela impliquerait que les personnes qui ne sont pas « spirituelles » seraient souvent psychologiquement perturbées. Or il existe de nombreuses personnes adaptées à la vie quotidienne, pour qui les choses vont bien et même qui réussissent parfois très bien dans leur vie et qui n’ont pas le soucis de la spiritualité ou qui ne sont dans aucune démarche spirituelle.




    BU-SO.

    Merci pour ce petit commentaire délicieux qui m'est adressé !


    Tant mieux si vous l’avez apprécié mais j’en doute car à, mon sens, vous prenez les choses un peu trop personnellement .
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    Message par Invité Mar 1 Nov 2011 - 23:19

    Bonsoir Peaceful,

    Joli avatar et le bleu est une couleur qui apporte le calme.

    L'idée est que par exemple une personne qui se retrouve dans une dépression ou montrantr des symptômes de stress peut découvrir qu'elle n'accepte pas ou ne comprend pas certaines choses de la vie et qui la font souffrir. Cela peut conduire à une démarche spirituelle.

    Le "souvent" c'était pour dire "pas toujours."

    La phobie qui remonte à l'enfance concerne davantage la psychanalyse. Les autres types de phobies comme celle de "l'anxiété sociale", sont le symptôme d'une société malade, qui crée des maladies, nécessitant des thérapies.

    Les personnes qui ne sont pas "spirituelles" ne sont pas forcément perturbées psychologiquement, ce n'est pas ce que je voulais dire. Mais je ne suis pas sûre qu'elles se sentent si bien que cela, réussite ? bonheur ? et le soucis de spiritualité, cela se révèle au moment de la mort.


    Soigner et guérir son esprit par la pratique de l'enseignement du Bouddha c'est pour mettre fin à la souffrance et c'est les Quatre Nobles Vérités.

    http://www.buddhaline.net/spip.php?article696

    Dans la tranquillité de la réflexion et la lecture silencieuse tu trouvera toi-même davantage de réponses. C'est d'ailleurs ce que je pratique. Smile
    Alors bonne soirée et bonne continuation Peaceful.
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    Message par lausm Mar 1 Nov 2011 - 23:21

    Oui mais c'est le problème de la limite entre maladie mentale et spirituelle : c'est quoi la limite du personnel?? Surtout quand elle est définie par l'autre??

    Pour Kaikan (et qui veut!) : je parlais de thérapie énergétique, pour ce qui me concerne, le shiatsu, me semble un bon truc (je pense que c'est la médecine du pratiquant de zazen, un super complément). Mais cela peut être autre chose, en tous cas quelque chose qui s'adresse au corps, pas au mental. J'ai acheté un bouquin qui parle d'une thérapie appelée Surrender, le gars y dit qu'il voit plus la dépression comme maladie du corps que du mental. Je pense qu'il tape juste : souvent on néglige l'expression somatique d'un mal être psychique, et je crois que c'est se priver d'un outil important.
    Je pense que le problème avec le bouddhisme, la pratique, est plus la lecture qu'on en a en occident, qui va scinder l'aspect thérapeutique de l'aspect spirituel. Ils sont certes à distinguer, mais ils restent reliés. Après, décider du niveau d'intervention est à voir au cas par cas.
    Mais concernant le choix de la thérapie, je pense que le problème de l'honnèteté du thérapeute reste de mise : il lui appartient en propre de ne pas laisser le transfert positif mener la barque : s'il croit que le processus thérapeutique qu'il utilise, est le truc le plus top du monde, c'est biaisé dès le départ. Là pour le coup, je pense qu'une pratique spirituelle pour un thérapeute, évite de projeter un idéal spirituel sur une technique qui s'adresse à la sphère psychologique: on distingue les niveaux d'intervention, donc on ne les confond pas, et on les reconnaît en soi et en le patient. Est-ce que quelqu'un qui a une demande parce qu'il est en détresse, peut vraiment voir clair dans l'orientation qu'il peut prendre dans toutes ces thérapies proposées aujourd'hui?? Je n'en suis pas sûr.
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    Message par Invité Mar 1 Nov 2011 - 23:33

    L'être humain est un tout.
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    Message par BU-SO Mar 1 Nov 2011 - 23:52

    Et le doute limite!
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    Message par Peaceful Jeu 3 Nov 2011 - 1:53

    kay

    L'idée est que par exemple une personne qui se retrouve dans une dépression ou montrantr des symptômes de stress peut découvrir qu'elle n'accepte pas ou ne comprend pas certaines choses de la vie et qui la font souffrir. Cela peut conduire à une démarche spirituelle.

    Une dépression suite à un problème d’ordre existentiel, ok.


    Le "souvent" c'était pour dire "pas toujours."

    Ok.

    La phobie qui remonte à l'enfance concerne davantage la psychanalyse. Les autres types de phobies comme celle de "l'anxiété sociale", sont le symptôme d'une société malade, qui crée des maladies, nécessitant des thérapies.

    La psychanalyse, n’est pas la mieux placée pour traiter les phobies mais laissons. Par contre, et je n’y avais pensé, l’idée d’une société malade comme facteur possible de l’anxiété sociale est intéressante.

    Les personnes qui ne sont pas "spirituelles" ne sont pas forcément perturbées psychologiquement, ce n'est pas ce que je voulais dire. Mais je ne suis pas sûre qu'elles se sentent si bien que cela, réussite ? bonheur ? et le soucis de spiritualité, cela se révèle au moment de la mort.

    Oui, certaines personnes qui réussissent dans la vie ne sentent pas forcément comblées et ressentent comme un manque à être, un sentiment de fadeur dans l’existence, une absence de sens.


    Soigner et guérir son esprit par la pratique de l'enseignement du Bouddha c'est pour mettre fin à la souffrance et c'est les Quatre Nobles Vérités.
    http://www.buddhaline.net/spip.php?article696


    Je suis bien d’accord avec la première des vérités et c’est précisément pour cette raison que je ne peux être d’accord avec celle ci :
    « En contraste avec la Première Vérité sur la Souffrance, l’extinction de la souffrance est un tableau bien reposant de l’état du malade quand il sera définitivement guéri. »
    Sauf à considérer la guérison définitive et ce « tableau bien reposant » comme étant le décès du « malade » ou encore penser qu'il faut mener une vie de détachement affectif pour se préserver de la souffrance, ce qui revient à vivre comme un cadavre.
    Suis-je clair?



    Dans la tranquillité de la réflexion et la lecture silencieuse tu trouvera toi-même davantage de réponses. C'est d'ailleurs ce que je pratique.


    La réflexion personnelle, la lecture, oui. Mais je trouve que la confrontation avec la perspective d’autrui a du bon aussi.

    Alors bonne soirée et bonne continuation Peaceful.

    Merci kay Very Happy





    lausm


    Oui mais c'est le problème de la limite entre maladie mentale et spirituelle : c'est quoi la limite du personnel?? Surtout quand elle est définie par l'autre??


    « Etre normal (disait Freud), c’est aimer et travailler ». Pour développer, la psychothérapie vise la santé mentale, c'est-à-dire que la personne soit adaptée à la réalité, qu’elle fonctionne correctement, qu’elle soit raisonnablement heureuse. Elle n’a pas pour but de « réaliser » la personne ou qu’elle s’épanouisse (développement personnel).


    Pour Kaikan (et qui veut!) : je parlais de thérapie énergétique, pour ce qui me concerne, le shiatsu, me semble un bon truc (je pense que c'est la médecine du pratiquant de zazen, un super complément). Mais cela peut être autre chose, en tous cas quelque chose qui s'adresse au corps, pas au mental.

    kay a raison de dire que « l’être humain est un tout ». Ainsi si tu as une influence positive sur le corps, cette influence aura également une répercussion sur l’esprit ou le comportement. Et l’inverse est également vrai. Si les pensées ou les croyances d’un individu changent, ou s’il modifie son comportement, ses émotions, son humeur peuvent changer.
    Autrement dit, un seul cadenas bloque la porte mais plusieurs clefs sont susceptibles de l’ouvrir. Ce qui explique en partie cette prolifération des thérapies.

    J'ai acheté un bouquin qui parle d'une thérapie appelée Surrender, le gars y dit qu'il voit plus la dépression comme maladie du corps que du mental. Je pense qu'il tape juste : souvent on néglige l'expression somatique d'un mal être psychique, et je crois que c'est se priver d'un outil important.
    Je pense que le problème avec le bouddhisme, la pratique, est plus la lecture qu'on en a en occident, qui va scinder l'aspect thérapeutique de l'aspect spirituel. Ils sont certes à distinguer, mais ils restent reliés. Après, décider du niveau d'intervention est à voir au cas par cas.


    Là encore, je dirai que la dépression convoque l’homme dans sa totalité. Car il est clair que les pensées, les comportements, l’humeur, les émotions sont atteintes par ce trouble. Mais il s’agit parfois une véritable maladie organique qui ne se traite que par des médicaments. Mais, voilà, en France, la psychanalyse a longtemps dominé le champ thérapeutique et de fait beaucoup de personnes considèrent encore que seule la parole « libère » ou qu’une autre parole peut venir « libérer » le sujet (traitement cognitif). Bien sûr que ça peut marcher. Mais c’est comme tu le sous-entends une façon de se priver des autres possibilités comme le travail sur le corps, sur les émotions, sur les comportements, le traitement chimique.

    Mais concernant le choix de la thérapie, je pense que le problème de l'honnèteté du thérapeute reste de mise : il lui appartient en propre de ne pas laisser le transfert positif mener la barque : s'il croit que le processus thérapeutique qu'il utilise, est le truc le plus top du monde, c'est biaisé dès le départ. Là pour le coup, je pense qu'une pratique spirituelle pour un thérapeute, évite de projeter un idéal spirituel sur une technique qui s'adresse à la sphère psychologique: on distingue les niveaux d'intervention, donc on ne les confond pas, et on les reconnaît en soi et en le patient. Est-ce que quelqu'un qui a une demande parce qu'il est en détresse, peut vraiment voir clair dans l'orientation qu'il peut prendre dans toutes ces thérapies proposées aujourd'hui?? Je n'en suis pas sûr.

    Moi ce que je trouve de « biaisé » c’est de considérer qu’il y aurait quelque chose d’"idéal" quelque part. Le thérapeute reste un homme et par définition imparfait et limité. Pour ce qui est de la relation thérapeutique, il vaut mieux qu’elle s’appuie sur la confiance, une anticipation positive de la guérison à la fois chez le praticien et celui qui consulte. Et il s’agit d’une véritable collaboration : le thérapeute fait son boulot et le client, lui, fait des efforts de son côté. Par conséquent, si le thérapeute annonce qu’il peut guérir à tout coup, c’est forcément un charlatan.
    Pour l’aspect spirituel chez ce dernier, j’aurais tendance à dire que la dérive est malheureusement toujours possible car il y a certains courants thérapeutiques qui font l’amalgame et des thérapeutes qui font du prosélytisme pour leur orientation spirituelle. D’autre part, s’il existe des thérapies qui ne visent que la résolution d’un trouble spécifique, il y en a d’autres à vocation purement existentielle.
    Et, oui, vu le nombre des thérapies aujourd’hui présentes, il n’est pas facile de s’y retrouver. Mais aujourd’hui les médecins généralistes sont un peu mieux formés au domaine de la psychologie et sont susceptibles de mieux orienter les personnes. On peut également se documenter sur les différentes thérapies et faire un choix en fonction du trouble et de sa personnalité.
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    Message par Invité Jeu 3 Nov 2011 - 8:12

    Bonjour Peaceful,

    Merci pour tes réponses et ta perspective. Smile C'est bien aussi...

    Concernant les Quatre Nobles Vérités, une vie de détachement comme tu le décris, ce serait de l'ordre de l'ascétisme mortifère. Un extrême qui n'est pas "la voie du milieu". Un moine, un renonçant n'est pas dans l'extrême.

    Aimer fait partie de la nature humaine. Ainsi que la sexualité.
    En tant que laïque, pour moi cela fait partie de la voie, de la vie. Être avec et parmi les autres, travailler aussi.


    Tu cites :"Être normal (disait Freud ) c'est aimer et travailler."

    Oui mais Mr Freud disait aussi que la femme est hystérique. En gros, être femme était une "maladie mentale". On était déjà mal barrée pour être heureuse.

    Jusqu'alors on avait la psychanalyse, la psychiatrie "freudienne". C'est bien qu'il y est de nouvelles psychothérapies sérieuses, d'autres clefs. Il y a tant de gens qui souffrent. Et le bouddhisme ne rejette pas les autres médecines.
    Le Shiatsu me paraît en cohérence, en harmonie avec la pratique du zen.

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    Zen et thérapie? - Page 3 Empty Re: Zen et thérapie?

    Message par Leela Jeu 3 Nov 2011 - 8:31

    Dans ma région, la psychothérapie Jungienne est beaucoup plus pratiquée que la Feudienne.

    Et c'est tant mieux !
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    Message par Ponthus Jeu 3 Nov 2011 - 9:44

    Il me semble, très modestement, que l'origine du bouddhisme partait du constat que l'être humain souffrait de sa condition, de ses confrontations à la maladie, la vieillesse, la mort, etc... Et qu'il fallait trouver le moyen de sortir de ce cercle de souffrances. Le bouddhisme, et donc le Zen, est la voie trouvée par Bouddha pour échapper à ces vissiscitudes. Une voie qui est à la fois individuelle et probablement universelle car elle s'attache à la nature profonde et universelle de l'être humain.
    La psychanalyse et les autres thérapies sont d'autres voies d'expérimentation, efficaces pour certains et non pour d'autres, car, à mon sens, elles n'approchent que des aspects partiels de l'individu, mais leur objectif est également de libérer l'être humain de ses souffrances, de ses angoisses et de son mal-être. Elles le libéreront donc partiellement.
    Le Bouddhisme propose selon moi une sorte de "thérapie large" qui touche à la Vie dans sa globalité, individuelle et collective, et donc adaptable à tous et à tout, en préventif aussi bien qu'en curatif, le but restant de se libérer de la souffrance inhérente à notre nature humaine.
    Les thérapies "médicales" sont beaucoup plus restrictives et focalisées, comme autant d'îles au milieu de l'océan infini qu'est le Bouddhisme. L'homme naufragé, peut se réfugier sur ces îles, trouver en chacune de quoi se ressourcer et panser ses plaies, mais c'est l'océan qui contient et relie toutes ces îles.
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    Message par Kaïkan Jeu 3 Nov 2011 - 10:29

    Peaceful a écrit:Je suis bien d’accord avec la première des vérités et c’est précisément pour cette raison que je ne peux être d’accord avec celle ci :
    « En contraste avec la Première Vérité sur la Souffrance, l’extinction de la souffrance est un tableau bien reposant de l’état du malade quand il sera définitivement guéri. »
    Sauf à considérer la guérison définitive et ce « tableau bien reposant » comme étant le décès du « malade » ou encore penser qu'il faut mener une vie de détachement affectif pour se préserver de la souffrance, ce qui revient à vivre comme un cadavre.
    Suis-je clair?

    Bonjour Peaceful,

    Afin que tu ne te méprennes pas au sujet des quatre nobles vérités, je vais te les citer suivant ma compréhension basée sur ma vie de moine zen :

    Les quatre nobles vérités :

    1. la souffrance existe.
      Depuis la naissance nous devons subir ce qui nous est désagréable et perdre ce que nous aimons, tout en étant confronté au vieillissement, à la maladie et à la mort.
    2. Il y a une cause à cette souffrance.
    3. Puisqu’il y a une cause il y a donc un remède.
    4. Le remède consiste à suivre l’octuple sentier…


    Il s’agit donc d’une simple constatation : il y a une souffrance, une insatisfaction inhérente a l’existence humaine.
    Ensuite une solution est proposée et elle ne peut être comprise que par ceux qui la pratiquent concrètement.
    Personne n’est obligé de suivre cet enseignement qui n’a rien à voir avec une fuite de la souffrance et un refuge dans des pratiques ascétiques de détachement afin d’obtenir un état spécial.
    Ceux qui suivent cet enseignement semblent beaucoup plus calmes et sereins que la plupart des gens ordinaires (non-péjoratif).

    Je trouve le message n°65 de Ponthus, une réponse claire et mesurée qui donne bien la position du Bouddhisme et de la façon dont il aborde le problème de l’insatisfaction existentielle.

    Il est vrai que le message des quatre nobles vérités ressemble à un diagnostic médical. Mais il faut mieux rester réservé au sujet des apparences… Smile

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    Message par Invité Jeu 3 Nov 2011 - 13:07

    Je rejoins Ponthus et Kaïkan.
    Et comme j'ai dis, l'être humain, homme ou femme, est un tout.

    Avec la signature que je porte...

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    Zen et thérapie? - Page 3 Empty Re: Zen et thérapie?

    Message par Peaceful Ven 4 Nov 2011 - 20:13

    kay

    Bonjour Peaceful,

    Merci pour tes réponses et ta perspective. C'est bien aussi...

    Concernant les Quatre Nobles Vérités, une vie de détachement comme tu le décris, ce serait de l'ordre de l'ascétisme mortifère. Un extrême qui n'est pas "la voie du milieu". Un moine, un renonçant n'est pas dans l'extrême.

    Aimer fait partie de la nature humaine. Ainsi que la sexualité.
    En tant que laïque, pour moi cela fait partie de la voie, de la vie. Être avec et parmi les autres, travailler aussi.


    Tu cites :"Être normal (disait Freud ) c'est aimer et travailler."

    Oui mais Mr Freud disait aussi que la femme est hystérique. En gros, être femme était une "maladie mentale". On était déjà mal barrée pour être heureuse.


    Oui, par certains de ses aspects , on pourrait dire que la psychanalyse est la névrose qu’elle prétend combattre! Very Happy Comme quoi, il faut rester vigilant à l’égard des théories et des personnes qui font autorité. Dans le même genre, Albert Ellis que j’ai déjà évoqué, une référence majeure du courant comportemental et cognitif, a dit que l’homosexualité était une maladie et que par conséquent elle pouvait-être soignée. En revanche, il a corrigé sa copie par la suite et a fait amende honorable puisqu’il a défendu les droits des homosexuels. C’est je pense ce qui aura manqué à Freud qui lui avait tendance à faire fi de la critique et cherchait plutôt à imposer ses idées.



    Jusqu'alors on avait la psychanalyse, la psychiatrie "freudienne". C'est bien qu'il y est de nouvelles psychothérapies sérieuses, d'autres clefs. Il y a tant de gens qui souffrent. Et le bouddhisme ne rejette pas les autres médecines.
    Le Shiatsu me paraît en cohérence, en harmonie avec la pratique du zen.

    Personnellement, je suis d’avis qu’il vaut mieux utiliser des techniques qui ont été validées scientifiquement plutôt que des médecines alternatives dont les fondements repose sur la fantasmagorie chinoise. D’un autre côté, si cela marche pour toi et pour d’autres, au final, c’est ce qui importe le plus. Mon jugement est d'ailleurs radicalement le même que pour la psychanalyse. Parfois ce courant propose des explications complétement délirantes mais il n’en reste pas moins que dans sa pratique elle se révèle parfois efficace.



    Ponthus

    Il me semble, très modestement, que l'origine du bouddhisme partait du constat que l'être humain souffrait de sa condition, de ses confrontations à la maladie, la vieillesse, la mort, etc... Et qu'il fallait trouver le moyen de sortir de ce cercle de souffrances. Le bouddhisme, et donc le Zen, est la voie trouvée par Bouddha pour échapper à ces vissiscitudes. Une voie qui est à la fois individuelle et probablement universelle car elle s'attache à la nature profonde et universelle de l'être humain.
    La psychanalyse et les autres thérapies sont d'autres voies d'expérimentation, efficaces pour certains et non pour d'autres, car, à mon sens, elles n'approchent que des aspects partiels de l'individu, mais leur objectif est également de libérer l'être humain de ses souffrances, de ses angoisses et de son mal-être. Elles le libéreront donc partiellement.
    Le Bouddhisme propose selon moi une sorte de "thérapie large" qui touche à la Vie dans sa globalité, individuelle et collective, et donc adaptable à tous et à tout, en préventif aussi bien qu'en curatif, le but restant de se libérer de la souffrance inhérente à notre nature humaine.
    Les thérapies "médicales" sont beaucoup plus restrictives et focalisées, comme autant d'îles au milieu de l'océan infini qu'est le Bouddhisme. L'homme naufragé, peut se réfugier sur ces îles, trouver en chacune de quoi se ressourcer et panser ses plaies, mais c'est l'océan qui contient et relie toutes ces îles.



    Bonjour Ponthus.

    Encore une fois, la question demeure : comment pourrait-on sortir de ce « cercle de souffrance », « échapper à ces vicissitudes » que sont la maladie, la vieillesse et la mort si précisément elles sont inhérentes à la vie? Et contrairement à ce que tu laisses entendre, en général, l’objectif des thérapies n’est pas nous mettre à distance de celles-ci ou de nous en protéger. De plus, s’il faut parler de « modestie » ici (mais je parlerais plutôt quant à moi de « réalisme ») c’est dans cette « libération partielle » des thérapies qu’elle se situe.
    Les thérapies n’ont pas à nous libérer de l’angoisse existentielle, ça c’est le projet des religions ou éventuellement de la philosophie. Les thérapies, elles, ne sont là que pour aider à fonctionner plus adéquatement, point. Selon toi le Bouddhisme serait une « thérapie large », contrairement aux thérapies médicale plus « focalisées ». Moi je dis que c’est précisément le problème chez les pratiquants que de considérer le bouddhisme comme une « thérapie à large spectre ». Quand on cherche à traiter un trouble spécifique, il faut se focaliser dessus pour le résoudre. Mais peut-être une petite anecdote d’un maître zen sera plus parlante. Dans un des livres de Charlotte Joko Beck, une conversation avec ses élèves est transcrite où elle annonce que la méditation lui a permis aujourd'hui de se sentir à l’aise dans des soirées ou des réunions alors qu’avant elle angoissait, tergiversait et faisait les cents pas devant la porte d’entrée. Personnellement, je trouve qu’il y a bien mieux à faire pour régler un problème d’anxiété sociale, somme toute assez mineur, qu’une pratique de la méditation zen de plus de trente ans pour y parvenir.







    Kaïkan

    Bonjour Peaceful,

    Afin que tu ne te méprennes pas au sujet des quatre nobles vérités, je vais te les citer suivant ma compréhension basée sur ma vie de moine zen :

    Les quatre nobles vérités :

    1. la souffrance existe.
    Depuis la naissance nous devons subir ce qui nous est désagréable et perdre ce que nous aimons, tout en étant confronté au vieillissement, à la maladie et à la mort.
    2. Il y a une cause à cette souffrance.
    3. Puisqu’il y a une cause il y a donc un remède.
    4. Le remède consiste à suivre l’octuple sentier…


    Il s’agit donc d’une simple constatation : il y a une souffrance, une insatisfaction inhérente a l’existence humaine.
    Ensuite une solution est proposée et elle ne peut être comprise que par ceux qui la pratiquent concrètement.
    Personne n’est obligé de suivre cet enseignement qui n’a rien à voir avec une fuite de la souffrance et un refuge dans des pratiques ascétiques de détachement afin d’obtenir un état spécial.
    Ceux qui suivent cet enseignement semblent beaucoup plus calmes et sereins que la plupart des gens ordinaires (non-péjoratif).

    Je trouve le message n°65 de Ponthus, une réponse claire et mesurée qui donne bien la position du Bouddhisme et de la façon dont il aborde le problème de l’insatisfaction existentielle.

    Il est vrai que le message des quatre nobles vérités ressemble à un diagnostic médical. Mais il faut mieux rester réservé au sujet des apparences…


    Bonjour Kaikan.


    Il semble que la conversation t’intéresse et tu dis partager la conception de Ponthus. Cependant, ça fait un moment que je ressens comme une réticence à rentrer véritablement dans le débat et argumenter sur le fond. Défaut de timidité, sentiment de n’être pas à la hauteur ? Laughing
    Ce serait dommage, d’autant que tu sembles pratiquer la méditation depuis longtemps et que tu as sans aucun doute une meilleure connaissance des textes bouddhistes que moi.
    Donc juste un commentaire ici au sujet de ton dernier message : le fait qu’il « semblent beaucoup plus calmes et sereins que la plupart des gens ordinaires » n’est pas une preuve, ils pourraient bien s’être composé un masque. tongue
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    Message par Kaïkan Ven 4 Nov 2011 - 22:58



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    Message par Peaceful Sam 5 Nov 2011 - 0:39

    C'est bien ce que je pensais. Si lorsqu'on est "serein" c'est à cela que l'on ressemble, ça donne plutôt la trouille qu'envie.
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    Message par lausm Sam 5 Nov 2011 - 0:55

    Salut Peaceful.
    Le shiatsu n'a rien d'une fantasmagorie : la médecine chinoise traditionnelle se développe depuis 3000 ans, et il y a vraiment des choses étonnantes. Mais on n'y pense pas avec notre esprit occidental : il faut vraiment changer de façon de penser. Donc de voir le monde.
    En fait ce n'est que de la relation, pleinement de la relation.
    Et je suis étonné de voir les résultats positifs que le shiatsu peut entraîner.
    Mais c'est comme partout, il y a des bons, des moins bons, et un effet de mode qui peut valoriser des pratiques superficielles.
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    Message par Invité Sam 5 Nov 2011 - 8:45

    Bonjour à tous,

    Peaceful, ne t'inquiète pas tu ne vas pas te transformer en pierre par la pratique de l'enseignement du Bouddha.
    En plus, on a besoin de ce corps humain, de cette vie pour pratiquer, donc on en prend soin, c'est le bien-être. Un bien-être qui profite aux autres car sans cela, le Bouddha n'aurait pu s'éveiller.
    Le Bouddha est sagesse, compassion et bienveillance.

    http://www.capsurlemonde.org/siam/bouddha-vie.html

    http://dhammadana.org/bouddha/voie_moyenne.htm

    http://www.vipassana.fr/Textes/LeBouddhaParabole_de_la_fleche_empoisonnee.htm

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    Message par Yudo, maître zen Sam 5 Nov 2011 - 12:18

    Peaceful a écrit:
    Il semble que la conversation t’intéresse et tu dis partager la conception de Ponthus. Cependant, ça fait un moment que je ressens comme une réticence à rentrer véritablement dans le débat et argumenter sur le fond. Défaut de timidité, sentiment de n’être pas à la hauteur ? Laughing
    Ce serait dommage, d’autant que tu sembles pratiquer la méditation depuis longtemps et que tu as sans aucun doute une meilleure connaissance des textes bouddhistes que moi.
    Donc juste un commentaire ici au sujet de ton dernier message : le fait qu’il « semblent beaucoup plus calmes et sereins que la plupart des gens ordinaires » n’est pas une preuve, ils pourraient bien s’être composé un masque. tongue


    Bonjour.

    J'ai pour ma part l'impression que tu manifestes, comme bien d'autres avant toi, une forte réticence à admettre le constat simple des Quatre Nobles Vérités. Mais le problème n'est pas l'existence de la souffrance. Et l'expérience personnelle du Bouddha est précisément celle d'avoir observé que les austérités sont une voie sans issue. On ne supprime pas la souffrance en la remplaçant par une autre.
    Son constat est pourtant simple: étant donné que nous sommes des êtres symboliques et que les symboles, le rêve, les fantasmes, les projections et les souvenirs occupent une place extrêmement importante dans nos vies, nous avons tendance à donner à ces rêves, fantasmes, projections et souvenirs une place disproportionnée dans nos vies. Et lorsque les circonstances de nos vies ne correspondent pas à ces données symboliques, nous nous lamentons. Nous partons en vacances, dans l'idée bien arrêtée qu'il fera beau soleil, et il pleut, il vente, bref, rien ne correspond à nos prévisions: nous sommes donc malheureux. Nous rêvons d'un autre monde, où la terre serait ronde, où la lune serait blonde et la vie serait féconde, et nous nous retrouvons dans un cataclysme, tsunami, tremblement de terre, centrale atomique en déroute, ou bien guerre civile, islamistes en folie déterminés à obliger tout le monde à faire comme eux.
    Pour être heureux, il faut prendre les choses telles qu'elles sont, peu importe si elles sont absolument immondes. C'est avec ces immondices qu'on pourra travailler. Et pour pouvoir travailler à partir d'une matière première aussi peu ragoûtante, il n'est qu'une façon, le Noble Octuple Sentier.

    Si tu en tiens tant pour les austérités, vérifie un peu: le NOS n'est pas particulièrement aisé à mettre en oeuvre; Faut déjà commencer
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    Message par Invité Sam 5 Nov 2011 - 12:48

    Yudo, maître zen a écrit:Pour être heureux, il faut prendre les choses telles qu'elles sont, peu importe si elles sont absolument immondes. C'est avec ces immondices qu'on pourra travailler.
    Pour moi le "peu importe" dans cette phrase est de trop. Car on ne peut considérer, de mon point de vue, que les choses absolument immondes du monde sont de peu d'importance et comme simple matière à travailler...
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    Message par Fred Sam 5 Nov 2011 - 13:23

    Bonjour Doubidou,

    Je crois que Yudo se place dans la perspective de ce qui est à notre portée. De ce point de vue, seul ce sur quoi nous pouvons travailler est important, quant à ce pour quoi nous ne pouvons rien faire, il est inutile de se mettre la rate au court bouillon. Après, à chacun de définir son domaine de travail et Dieu sait qu'il y'a une infinité de choses sur lesquelles les hommes doivent travailler comme tu le sousentends me semble t'il.

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