Le destin des êtres humains, entre les mains de qui ?

Bonjour,

Il y a dans tous les pays des règles différentes au sujet de la liberté d'expression et des limites qui sont tolérées par les différents états et leurs constitutions. C'est donc une absurdité de définir de façon planétaire ce que les réseaux sociaux doivent ou non définir comme règlements, c'est plutôt aux pays de faire leur propre ménage et d'ailleurs certains ne s'en privent pas.
Alors même l'UE ne peut pas définir une loi unique pour ses états membres car les nuances sont très particulières et ce qui est permis n'est jamais uniforme.
La haine et le racisme ont pris des dimensions inquiétantes parce que les gens sont derrière la protection de l'anonymat et donnent libre cours, sans soucis d'avoir à rendre des comptes, à tous les excès avec des positions extrémistes seulement pour nuire au système.
La liberté d'expression américaine peut réellement faire du mal, c'est ce qu'on vient de voir avec les victimes des tirs au Capitole.
C'est un sujet qui va certainement faire des vagues...

Bonjour à tous
Kaïkan écrit: "Par conséquent il y a un problème philosophique particulièrement flagrant si on voit que tout cela suggère que le destin de l'humanité dépend ici et maintenant du pouvoir de quelques entreprises US ".
La puissance d'une minorité d'imposer des conditions matérielles comme idéologiques, voilà ce qui est entre leurs mains. Rien de neuf sous le soleil .
Qu'il y ait un problème philosophique( et politique) flagrant ce n'est pas étonnant compte tenue du fait de la destruction de la raison, raison concrète, raison comme moyen terme entre l'intuition subjective et l'entendement objectif. Destruction de la dialectique, dialectique comme raison concrète comme verbe et plus généralement comme "mains des êtres humains" et pourquoi pas comme "mille bras de notre dame des sons". Elle articule par l'action du verbe le sujet et l'objet sans évacuer ni fuir les paradoxes ou contradictions qu'ils soulèvent. Finalement destruction de tout ce qui permet d'écrire un vers comme;
"Et pourtant, les fleurs tombent en dépit de nos regrets, les herbes croissent à notre déplaisir"
Oui notre époque montre que le verbe, les mots, la parole sont sauvagement attaqués. Rendre un outil responsable serait absurde, n'est responsable qu'un sujet. Cependant les réseaux sociaux sont tout sauf ce qu'il semble vouloir dire; un lien social, où un homme nommé s'adresse à un autre homme nommé en toute responsabilité. Ces réseaux ressemblent plus au huitclos Sartrien où l'enfer c'est les autres.