Bonjour à tous, et merci pour votre accueil.
Votre reconnaissance m'est très précieuse tant qu'à me rassurer sur la probabilité de l'existence de l'être qui serait la source de toutes les manifestations auquelles je m'idenfie...
En effet la pratique du neti-neti nous fait comprendre que nous ne sommes pas les manifestations que nous croyons être, et, pourtant lorsqu'il s'agit de se présenter, je ne vois pas comment parler d'autre chose que de ces identifications.
Ainsi je peux dire que je cause, mais je ne peux pas décrire l'auteur de ces causeries.
Disons que peu à peu je me rapproche de la certitude de l'existence mon être , alors même que sa consistance disparait.
Kaïkan a écrit:" Surtout ne change rien tangolinos ; exprimer l'indicible et nous faire rêver de l'ineffable est une occupation inénarrable qui nous conduit inexorablement vers un état inexprimable... "
Je dirais que mon être ne change pas. Comment pourrait-il changer, alors même qu'il n'est pas manifesté ? Il y a bien une distinction entre l'être non-manifesté et la diversité de ses manifestations.
Je dirais aussi que l'état inexprimable dont tu parles, est une sorte de résonnance entre nos êtres qui se reconnaissent au travers de tout ce tumulte des manifestations que sont nos identifications illusoires et les multiples expressions impermanentes qu' elles produisent.
Notre être est absolu et contient le potentiel infini de toutes les manifestations qui peuvent surgir de la friction avec les autes manifestations relatives.
Il est fantastique de constater que ce Un invisible puisse apparaitre dans une manifestation aléatoire que nous n'avons pas vraiment choisie.
Voilà, au travers d'un écoulement de verbiages, mon être invisible a laissé ici quelques empreintes comme s'il avait fait une tentative de manifester sa propre description,.
Fred a écrit:Merci pour ces deux belles années de partage.
Merci à toi aussi, de laisser deviner ton être.
Vois-tu, c'est comme si le cheminement spirituel n'était rien d'autre que de se laisser aller à la révélation de notre être qui finalement désespère à ne pouvoir se manifester dans toute sa plénitude.
Leela a écrit:Je te fais un super gros bisou, pense à moi quand tu regarderas la mer...
Merci pour ton bisou qui par sa contradiction avec la notion d'infini laisse entendre que la ligne droite finit par s'incurver.
Quand je regarde la mer, cette immensité m'interpelle et me fait penser en même temps à la petitesse de la Terre face à l'univers.... Il y a comme une incurvation qui fait que l'immense se retourne dans le petit. Au delà de ce retournement manifesté, persiste l'émerveillement du Grand Mystère qui fait que les choses soient.
Gassho