Notes et réfléxions du moment

Le bardo de cette vie nous transporte ça et là au grès de nos tendances. Il existe, à chaque instants, un choix entre confusion et sagesse car il sont cohémergent au sein de notre esprit. Chaques instants est riches de possibilités et d'enseignements. Ainsi que d'une réelle possibilité d'éveil.

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Constamment sollicité par les mirages du samsara, nos sens sont stimulés! Au delà de tout ce spectacle hypnotisant réside l'amour pur et vaste de la nature véritable de notre esprit.

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Océan, vent, ciel bleu et solitude. Mais où est tu mon amour?

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Mon Dieu. Je sais que tu est là et je t'aime. Je suis un peu perdu dans cette vie, mais à chaque fois que tu me fais la grâce de donner mon amour à la vie, mon cœur s'illumine de gratitude pour toi. Je te fais confiance et je t'appartiens.

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Tu es beau/belle et tu es digne d'être aimé.

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La conscience a plusieurs niveaux. Du plus lourd ou grossier, au plus léger ou subtil. En fait, toute notre réalité réside dans notre esprit à tout les niveaux de conscience, Jusqu’à la mère de toute consciences, qui fait de toute celle-ci Une, pure et inaltérable.

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Ma puissance et ma vitesse, mon courage et ma force, mon mental et ma vie, je les redonnes à la terre, au feu, à l'eau et à l'air. Ô immuable vénérable, l'océan tout entier tremble lorsqu'un être sensible souffre. Destructeur ultime de l'illusion.

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Je n'arrive pas à méditer.

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Amoureux? mille crapauds volants sur un nuage de lait! Dix mille chats écrasés dans un sac de géant!

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Le ciel est toujours le même, pourtant à chaque endroit, il semble différent.

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Tout change dans la nature. les saisons, les êtres, les choses. Tous à leur rythme. L'esprit change également. L'esprit de l'univers est ces choses, ces êtres, ces saisons...l'esprit.

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Comment les êtres des royaumes/ plans d’existence inférieurs peuvent-ils accumuler assez de karma positif pour une meilleur renaissance? sans doute grâce à d'innombrables facteurs et à la véritable nature de l'esprit surtout.

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Pour tout le mal, toute la souffrance et la peine que j'ai causé et que je cause, je demande sincèrement pardon du fond de mon être.

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La perception par les sens. La conscience et son objet. L'objet des sens est la conscience. Non dualité, l'objet et celui qui le perçoit sont un.

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La religion est le corps conceptuel engendré par les sens, le raisonnement. La foi, elle, est l'âme subtile de la spiritualité.

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Ce qui nous empêche de voir la Réalité; l'égo, fruit de l'ignorance. Cette ignorance naturelle est un vrai mystère. Ses causes sont multiples mais le résultat est le même: la non reconnaissance de notre nature véritable. De ceci nait des histoires et des légendes.

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Et si le "moi" était la clé pour transcender la dualité du monde manifesté? Servirait il à prendre, en son nom, la souffrance inhérente à cet état d’existence? Maître, je vous en pris, éclairez moi

Bonjour humain de cette dimension, je vais te raconter une légende, mais sache que les êtres sensibles sont aussi innombrables que l'espace infini. Voici donc la légende d'Azarius Kempo, Fils d'un Africain et d'une Française.

Azarius est né dans ton monde, dans le futur pour toi. Issu d'une famille pauvre dans une ère de grands conflits et de désespoir.
Il avait un petit frère qu'il chérissait plus que tout, mais celui-ci rêvait souvent d'un démon monstrueux dans la nuit, et le pauvre en était terrorisé.

Azarius lui fit le don de "l'épée de lumière", dont le véritable nom est secret. Dans son imagination, il lui donna pour qu'il puisse vaincre ses peurs: "Dans le lit où dormaient les deux frères, l'ainé dit au cadet; imagine une épée et tranche la tête du démon quand il apparait!"

Azarius fit la promesse de sauver son petit frère, et après sa mort, il parcourut l'immensité glaciale des néants à la recherche de l'entité maléfique qui tourmentait son frère.
Durant sa vie, il enseigna sans trop s'en rendre compte, des techniques secrètes acquises après d'innombrables vies à son frère.
Ces techniques sont le patrimoine des guerriers de la pure lumière d'amour sacrée.

Au confins des enfers obscures, là où repose les ténèbres, et où l'on dit qu'aucunes lumières ne scintillent en éclairant la route, il ne trouva rien.
Il comprit alors que le démon était surgit de l'esprit de son frère. Dans la solitude glacée des néants, Azarius fut pris d'une profonde compassion et se sacrifia pour devenir démon, et, assis dans la noirceur des lieux, il attendit une éternité, illusion dans l'illusion.

Puis un moment, une lumière apparut au loin. C'était son frère dans un rayon, arrivant à une vitesse supra-luminique, brandissant l'épée sacrée. Alors un sourire apparut sur les lèvres d'Azarius et il dit; Ainsi tu me donnes ma réalité et je te donne la tienne.
Le combat fut titanesque, et l'on dit qu'une nouvelle réalité naquit et que des univers entiers furent créés.

L'amour triompha. L'amour de deux frères mortels. On dit " Dans l'ombre la lumière est, dans la lumière l'ombre est.
Le champion de la lumière donnait sa réalité à l'adversaire et l'adversaire donnait sa réalité au champion de la lumière.

L'amour divin n'a pas de limites, et les choses existes par rapports aux autres. La légende des deux frères persiste toujours dans l'inconscient des êtres sensibles, ici on dit: la compassion a beaucoup de visage, mais soit certain que c'est elle derrière les masques car chaque chose et chaque êtres a sa propre légende.

Fin de la légende

Bonjour hinin,

Est-ce que cette "légende" est de ta propre inspiration ?
En tout cas bravo...

Salut Kaikan! Oui, c'est une légende qui fait appel à de vrais souvenirs d'enfance de moi et de mon petit frère! hi hi! Merci beaucoup d'avoir apprécié.
Bien sur je n'ai rien à voir avec le légendaire Azarius Kempo!

La chanson du cocher

Trempé jusqu'au os, sous un soleil de plomb, dans les vents des quatre directions,
Je suis le cocher.
Le chemin est ardu, le chemin est magnifique, je contemple les muscles de mes montures rouler, et le soleil levant jusqu'au coucher.
Le voyageur sait, le voyageur est mon ami et parfois dans le tumulte et les grincements de la calèche, j’entends sa voix et son sourire. J'aime le voyageur car il est bon.
Parfois j'ai peur. Peur de l'accident, peur des obstacles, ou des réparations, mais le voyageur n'est pas pressé et il me rassure en chantant.
Mes chevaux sont une extension de moi, et je dois veiller à les nourrir équitablement et à faire régner l'harmonie entre eux.
Je suis le cocher, un humble cocher. Comme un jouet d'enfant, un jour je serais abandonné mais le voyageur se souviendra peut-être de moi comme étant un cocher téméraire et appliqué, ou simplement un instrument... Mon rôle est d'emmener le voyageur jusqu’à sa destination, et je donnerai tout pour le faire car j'ai confiance et je sais ma mission: simplement tenir les rênes de la calèche, sur le chemin, respirer l'air du petit matin, et noyer mes yeux dans la pureté d'un ciel d'horizon.

Je suis le cocher.

Lorsque j'étais enfant, mon jouet favori était un petit indien en plastique rouge. Le genre d'indien que l'on trouve dans les paquets de cow-boy et d'indiens bon marchés. Il ressemblait à un chaman, avec une peau de bête sur lui. Figé dans une danse de la pluie éternelle...

La légende "d'ours de tonnerre", fils de la tribu des Narangi (hommes des plaines de vie)

Ours de tonnerre est né une nuit de pleine lune. Une lune énorme qui embrasait le ciel comme un soleil intérieur. La vielle de la tribu consulta l'esprit des choses, et fit d'ours de tonnerre son apprenti chaman.

A ses 15 ans il fut initié au rite "de la mort de la peau", rite consistant à jeûner pendant 3 jours et trois nuits, et à rentrer en transe durant la dernière nuit au son des tambours et des psalmodies de la sorcière, pour connaître son guide intérieur, son animal totem.

Il fut très impressionné par ce passage. La vielle, petite femme voutée, revêtit un manteau de plume. Son corps se redressa, et parut rajeunir de trente ans, son visage même devint le visage d'une déesse lunaire et ses yeux se firent plus profond que la nuit derrière la nuit.Dans son rêve initiatique, il rencontra un ours énorme, blanc, et il entendu le son assourdissant du tonnerre. C'est ainsi qu'il fut nommer "ours de tonnerre".

Sa tribu fut décimée par les ennemis, les blancs et la maladie. Son maître, la vielle, lui dit avant de mourir d'aller apaiser le dieu qui, par je ne sais pour quels vindictes, s'acharnait à détruire leur peuple. Ensuite elle se mit à chanter et...disparut dans l'espace dans un bruit de piaillement d'oiseaux printanier se régalant du maïs gorgé de soleil.

Ours de tonnerre commença son long périple, durant lequel il affronta la faim, la solitude, les bêtes sauvages, les ennemis et les mauvais esprits. Son plus dure combat fut contre le maître d'une secte itinérante, passant de village en village.

Ce maître prétendait détenir la plus haute vérité et usait de pouvoir magique pour tromper et abuser les personnes. Durant le combat, ce maître provoquât ours de tonnerre dans un duel de magie. Mais ours de tonnerre lui planta son tomahawk dans le crâne. Les disciples furent abasourdis et ne cherchèrent même pas à venger leur maître qu'ils pensaient immortel. Ours de tonnerre leur dit juste de retourner chez eux pour s'occuper de leur tâches quotidiennes plutôt que de suivre aveuglement le premier maître de l'illusion croisé en chemin.

Durant une nuit, loin de son territoire, ours de tonnerre, fatigué, blessé et rompu fit un rêve dans un temple abandonné construit il y a des siècles par les mythiques hommes lézards.
Dans ce rêve il rencontra le dieu vengeur sous la forme d'un nuage noire. Le dieu lui dit: Ton peuple m'a oublié au profit d'autres dieux de la prospérité, moi le grand dieux de la mort! Toi, le dernier homme de ta tribu, dit moi ton nom!

Ours de tonnerre a, comme tout chaman, un nom secret, détenteur du pouvoir de la parole de l'esprit des choses. Mais comme il connaissait le pouvoir du verbe, il dit un autre nom: "Je m'appel Enene!" Et toi, quel est ton nom dieu de la mort?
Le dieu lui dit: je m'appel Amourak!

Et le dieu lui dit; ne bouge plus enene! et ours de tonnerre fit mine d'être paralysé, alors le dieux prit la forme d'un jeune homme, beau et androgyne et avança lentement vers lui, un couteau à la main.
Alors ours de tonnerre lui dit; ne bouge plus Amourak! et le dieu se figea. Alors ours de tonnerre lui planta son tomahawk dans le crâne et vit que le dieu se transformait en vielle femme, son maître.

Alors il dit; maître! c'était vous qui étiez la cause de notre malheur? et la vielle lui dit: Oui mon enfant, car je maudit les dieux qui m'ont faites vielle alors que tu m'étais destiné!

Elle s'évanouit et ours de tonnerre tomba dans le noir abîme et eu l'impression d'être englué dans une graisse insoluble, alors il cria! il pleura! Mais il fini par ne plus crier, ne plus pleurer et se mit à chanter: Ih Ih Ha!Ih Ih Ha! hé! Ih Ih Ha! Ih Ih Ha Hé!

Alors un oiseau fabuleux qu'il reconnut comme son maître vint le chercher et l'emmena vers les plaines célestes de vie, là où le temps n’existe pas, là où l'espace et le temps, la femme et l'homme, sont unit pour former l’éternité.

Fin de la légende

Guillaume d'Orange aurait peut-être dit :

J'aime pas tes histoires hinin
J'aime bien tes histoires hinin

/\

Alors je lui répondrais;

Il fait frais ce soir

hinin a écrit:

Il fait frais ce soir

Je dois moi aussi me remettre au travail

Ma maison.

Dans le vent frais automnale, sous les rayons estivaux, j'ai mon chez moi.
Pas de toit sur la tête, pas de murs qui m'appartiennent, pourtant, j'ai mon chez moi.
Aucuns lieux plutôt qu'un autre, aucunes heures plus qu'une autre, j'ai mon chez moi.
Ma maison n'est pas un lieu. Ma maison n'est nulle part, elle n'a pas de nom.
Pourtant, quand je suis attentif, c'est ce que je ressens de plus véritable et pure en moi.
J'ai mon chez moi.

Le guerrier oublié

Depuis longtemps ton corps physique dormait. Où? Dans la terre de cette planète, dans le sang de ses habitants.
Depuis longtemps ta conscience n'était plus là. Où était-elle? Nulle part. Dans l'inconscience, dans l'oubli.
Aujourd'hui nous t'avons réveillé. Pourquoi? Pas de raison à cela. Un guerrier doit se battre, mais pour ce battre il doit trouver le combat juste.
Quel est le combat juste? Le vent sur les roches, la pluie sur les feuilles, le sable entre les doigts, l’âtre bienveillant.
Tout cela est le combat juste, tout cela fait parti de la légende du guerrier oublié.
Le guerrier oublié, souvent, en a marre de se battre. Il s'est déjà tellement battu! A survécu à tellement de combats! C'est fait blessé tellement de fois, qu'il a envie de tout arrêter et de se laisser tomber sur le sol... Mais, au fond de lui, une voix, une voie, la quête du combat juste.

Lettre à Dieu

Bonjour Dieu, permet tu que je te tutoie? J'aimerai t'écrire ce texte pour te dire ce que j'ai au fond du cœur.
Longtemps j'ai douté de toi. Je te pensais imaginaire, une relique désuète, un placébo mystique.
Maintenant je te reconnait. Pas intimement! Seulement la partie de toi que tu veux bien me montrer.
J'ai un jour lu quelque chose de très beau sur toi, tu es l'humilité. L'humilité qui ne s'impose pas, car nous devons te chercher pour te trouver, et tu sais que je te cherche!
J'ai confiance en toi et je suis lucide, car, à vrai dire, je dois te paraître comme un tourbillon changeant, toi l'immuable éternel.
Permet moi de te parler au nom des aveugles, permet moi de te raconter ceux la même qui n'ont pas la chance de te sentir en chaque choses;
D'une pensée, je fais une réalité, ma réalité. Pourtant, je devrais laisser couler cette pensée, cette émotion, cette sensation, pour qu'elle repose en elle même et que j'en découvre la vrai nature.
Cependant, tu te souviendras de tout tes enfants qui ont eue la force et la vitalité de créer des mondes, d'espérer, d'être complétement anéanti pour se relever de la boue, ceux et celles qui sont détruits, morts. De rires sucrés en pleurs amères, ceux là même qui te croient, qui croient à tout ça dans l'illusion. Ceux là même que la lame blesse, ceux là même que le cancer tue...
Ne nous abandonne pas Dieu. Tout ces ego qui se crois réel à en crever sont des enfants perdus dans la nuit, dans ta nuit.
Alors voila Dieu, je suis l'un de tes enfants, je suis le passant dans la rue, l'image sur le mur... Je suis l'humain sur terre, et tu es notre Créateur, et ça c'est encore plus chouette que des parents.

Un jour que je demandais à ma femme le secret du monde, elle me répondit: "C'est la réalité"

Oui, la réalité. Dans la réalité se trouve le "secret du monde", pas besoin de chercher, tout est là devant nous, en nous. La réalité nous parle. Et que dit elle? Que tout ce qui se passe, abrupte ou onirique, crus ou subtil, tout ceci est en elle. Cette réponse anodine à eu l'effet d'un ouragan dans mon esprit: m'imaginer est une chose, apprendre à observer en est une autre... Toute deux sont de la réalité.

La femme intérieure

Je te cherche, cela fait des vies et des vies! Je connais ton visage, tes yeux en amendes, tes lèvres pulpeuses, ta peau noire et satinée. Longtemps je t'ai cherché dans d'autre femmes. Mais jamais je n'ai ressentis la douceur calme et la bienveillance de ton être chez elles. Des enfants! Voila ce que nous sommes. Des enfants mal aimés, non pas éduqués mais domptés pour ressembler à ce que l'on a voulu faire de nous. Mais voila que je me retrouve seul face à moi même, et voila que le prisme de ma personnalité engendre mirages et illusions: j'aimerai être mon ami.

Et toi, femme intérieure, mère Afrique, mère sable et terre où la luxuriante végétation émane de doux parfums, du bruissement de l'eau originelle à mon sang qui circule dans mes veines.
J'aimerai être digne de toi ma déesse, je souhaite être un homme que tu aimes. Un homme que tu admires, un homme qui te rassure. Gardien de ta réalité, tu me donne la mienne.

Ma femme intérieure est en toute les femmes, mais jamais elle n'est loin de moi car sa demeure est en mon cœur. Mon plus grand don pour elle est de la laisser vivre en moi, pour être un homme. Ce don est un échange, car qui brime la femme intérieure se voit amputer d'une partie essentielle de son être et ne mérite pas le nom d'homme.

Un "petit éveil"

Ce matin, en faisant zazen, j'ai accédé à une nouvelle dimension de mon esprit. Normalement, je cherche toujours une raison. Quelle est la raison pour laquelle je médite? Le bonheur? Le bienêtre? Le bien de tous?... Mais lorsque je me fixe un objectif quelconque, je n'arrive pas à faire surgir en moi la méditation. Alors, ce matin, j'ai "laissé tombé", je me suis dis; tu n'y arrive pas, c'est normal, cela fait partie du processus. Alors, sans but, sans vouloir y arriver, ma conscience s'est posée dans le présent au delà du mental. Mais je ne savais pas que cela était possible! Je me suis dis; découvre cette nouveauté, apprend. Et je me suis rendu compte que je peux être présent au delà des cogitations du mental que je prenais pour moi.

En en discutant avec mon instructrice, elle me dit que le parcours est jalonné de "petits éveils" qui retombent, fragiles, mais qu'avec le temps, cela reviens et se fortifies. Il faut entretenir son jardin.

hinin :
En en discutant avec mon instructrice, elle me dit que le parcours est jalonné de "petits éveils" qui retombent, fragiles, mais qu'avec le temps, cela reviens et se fortifies. Il faut entretenir son jardin.

Oui, c'est bien ce que je ressens aussi.

Les petits éveils sont comme des fleuves qui se jettent dans l'océan.
Quand on comprend cela, on prend refuge dans le cycle de l'eau et on a confiance, même quand il ne pleut pas.

Très joli Fred, très poétique.

Je ne sais pas si cela est bien ou si cela est mal
(Histoire de sagesse)

Un homme vit pauvrement, seul. Un jour il gagne un cheval durant la foire du village. Cela est il bien? Cela est il mal?
L'homme est heureux, son cheval le soulage des peines physiques les plus dures dans son travail, mais, une nuit, le cheval s'échappe...
L'homme est bouleversé! Quel coup du sort! Quel malchance! Cependant le cheval revient le jour suivant avec un autre cheval.
Notre bonhomme n'en croit pas ses yeux; son cheval est revenu avec un autre cheval, voila que son malheur se transforme en bénédiction!
l'autre cheval est sauvage, et notre homme se casse une jambe en voulant le dresser. Il reste alité, désespéré, le cœur en peine.
C'est alors qu'une guerre éclate et que tout les hommes de la région sont mobilisés. Sauf notre homme, convalescent, qui échappe ainsi à une mort certaine...

Dans la vie des choses bonnes peuvent s'avérer être mauvaises alors que des choses mauvaises à première vue s'avèrent positives avec le recul. Comment être sur de son bonheur dans ces conditions? Surement en prenant refuge dans la seule chose qui soit réelle en ce monde. Pour découvrir cette chose nous devons méditer.

Ma mort
On dirais un titre accrocheur et racoleur ou le pathétique appel au secours d'un désespéré, et pourtant... Tous, nous mourrons un jour ou l'autre, c'est la seule certitude que l'on peut espérer dans ce monde.

La vie, sous tous ces aspects, est sacrée. L'histoire de la vie est une histoire d'amour; une formidable histoire d'amour. Nous pouvons nous créer des chimères, des mirages...délires intellectuels, pourtant la vie est claire. Elle est simple est pure par essence; il n'y a rien à comprendre, rien à saisir, rien à gagner ou à perdre. Nous n'imaginons pas le pouvoir que nous avons sur nous même en cette vie et au delà.

Alors, moi qui ne suis rien, je ne garde rien. Je donne tout, je rend tout. Vous savez, nous pouvons rencontrer Dieu n'importe où. Je ne vous parle pas de ce que je nomme Dieu, non, mais de ce qu'il y a de plus pure et intime dans vos cœurs.

Je ne prétend pas connaître la multitude des choses de la vie, d'ailleurs je ne prétend rien sinon que je suis souvent perdu.

Ma jeunesse s'envole doucement, ce qui fut moi également. Chaque choses est éphémères, alors, sachant cela, nous pleurons, nous crachons et jurons pour avoir du répit! Pour ne pas voire disparaître ce qui est si chère à nos yeux. Pourtant, derrière cette réalité se cache une dimension claire et spacieuse, une dimension ou rien n'a de prise sur nos sens, une dimension de liberté infinie...

C'est dans ces moments là que mon cœur me parle et il me dit: "respecte chaque choses et chaque êtres sans jugement, ils sont sacrés. N'ai pas peur de perdre quelque chose que tu n'a jamais possédé, libère toi de ces chaînes qui te lies vie après vie à cet aspect douloureux de l'existence. Donne tout, n'attend rien et soi libre fils".

Le jour de ma mort, j'espère quitter ce monde comme un vagabond sans rien, comme un nouveau né sans projections...le jour de ma mort, je mourrai en pensant à tout mes frères et sœurs: un formidable sentiment de gratitude envers ceux et celle qui font parti du monde dans lequel j'ai vécu.

En complément au très beau texte de Hinin...

Merci infiniment Kaïkan, je ressens une grande fierté, car pour moi, c'est un honneur d'avoir put enthousiasmer un pratiquant de ton envergure.

L'amour tendresse.
La vie peut nous amener à nous juger négativement parfois. Nous détester, nous dégouter même... Cependant, rien n'est jamais trop tard ,d'un point de vue du comportement, et tout est subjectif ,d'un point de vue physique ou mental.

Transformons nos faiblesses en forces, soyons équanime envers nous même et les autres. Parfois, nous nous sentons délaissé, mal aimé. Malheureusement, cela peut se vérifier quelque fois. Mais, sachez que vous êtes désiré! L'univers entier vous désir tel que vous êtes, et dans son infini mystère, il conspire en votre faveur...

Souvenez vous que vous étiez un bébé sans défenses, un enfant touchant de par sa pureté. Nourrissez à votre égard un amour tendresse sans limites, car cet enfant est en vous et vous ne souhaitez pas qu'il souffre.
Cessez de le noyer dans la haine et le dégout de soi: soyez votre propre mère et votre propre père! Ainsi, votre cœur s'ouvrira sur des dimensions insoupçonnées de tolérance et de compassion envers les êtres sensibles qui cachent tous un enfant intérieur.

Mon colocataire.

Il n'y a pas un jour que je passe sans lui. Qui est-il? En fait je ne le connais pas très bien. Je me contente de l'observer vivre, réagir...
Cette personne me plait. Elle n'est pas parfaite mais qui suis-je pour la juger? Il y a toujours des passages fascinants dans son existence.
Mais oui, qui suis-je au juste? Quel est le nom de mon colocataire?...