Méditer dans la nature

Oui, c'est vraiment génial de méditer à la campagne. Moi je vis en ville, et quand je pars à la campagne pour quelques jours, je vois la différence pendant zazen ; je suis beaucoup plus apaisé, plus calme. Après, comme tu le dis bien, l'important n'est peut être pas d'être calme ou pas mais de pouvoir être soi même où que l'on soit...

Oui être soi-même, depuis quelques temps je suis assez perdu, mais je retrouve petit à petit, des sensations et ma personnalité... 

On va dire que je suis allée sur un forum spirituel et ésotérique et je me suis retrouvée avec des gens plutôt bizarre... 

Ce qui à fait que je ne me sentais plus bien du tout... Là je reviens sur ce forum et je m'y sens bien... 

J'habite à la ville, mais en campagne et même si c'est un peu bruyant, Je suis mieux que dans paris même. 

J'ai arrêté la méditation, mais rien que de lire ces quelques post, cela m'encouragera peut-être à y revenir.

A Nogent le Gros-Trou? (C'est ainsi que l'appelait un de mes amis qui en est originaire).

La nature est en accord avec la méditation, comme si elle méditait elle-même, la première fois que j'ai été au Costa-Rica j'y suis aller seule et je suis rester 3mois, j'ai méditer et prier pratiquement tous les jours dans le parc national Manuel-Antonio, à l'époque il n'y avait pas beaucoup de touristes et je me retrouvait souvent seule dans ce merveilleux parc avec les singes, les iguanes et compagnie, c'est un parc qui longe trois grandes plages sauvages, naturelles, je m'amusais à faire des mantras aux poissons dans la mer, ce fut une très belles expérience, une sorte de retraite

avec metta
gigi

 Fred: attention aux tiques !

Mon frère méditait souvent sous un arbre: il a attrapé la maladie de Lymes.  Depuis, il l'évite toujours...
Si j'y pense, c'est parce qu'il m'a raconté hier... c'est une terrible maladie, difficile à diagnostiquer.

Je pense qu'elle n'est pas assez connue: http://francelyme.fr/
Faut pas tomber dans l'obsession, mais savoir quelles sont les précautions à prendre et connaître les symtômes: après, on est tranquille...

Carte extraite de http://cybergeo.revues.org/25285

Oh oui, les tiques, c'est la plaie. Depuis quelque années, c'en est infesté dans ma région.

Ouais les tiques, ici ce sont surtout les orignaux qui en souffres, ils on été obliger d'en abattre un ça fait deux jours de ça, il est sortit du bois et s'est mis à attaquer les gens, les autos, il était complètement désoriente le pauvre, c'est dommage qu'il n'y ai pas d'autre solution que d'abattre l'animal dans un cas comme ça, la nature est cruelle, on est pas conçu pour vivre dans cette nature, il faut tout le temps se protéger de tout, j'ai envie de dire maudite planète  
metta
gigi

curieux n'est-ce pas, qu'on puisse privilégier un animal plutôt qu'un autre...

quelle est donc la différence entre des orignaux et des tiques ???

Oui gigi la nature est cruelle...même que les ecolo et les bouddhistes n'hésitent pas à claquer un moustique qui les surprend...Hihi

On aimeraient  tous vivre dans un monde ideal qui malheureusement n'existe que dans notre imaginaire , il n'y a aucun endroit en cet univers pour y reposer notre tête, c'est pour ça qu'il faut tout faire pour foutre le camp, tant qu'il y aura un seul animal, insecte et toutes formes de vie qu'on doivent assassiner pour une raison ou une autre, ça ne vaut pas la peine  
avec metta
gigi

Bonsoir gigi

je te trouve un peu dépressive ces temps-ci...

entre ce qui est et ce qu'on croit être, il y a toujours une distinction...

disons qu'il s'agit de perpétuellement cheminer vers la coîncidence entre nos espoirs absolus et la réalité concrête mais qui est relative...

au sujet du "vivant" que tu ne voudrais pas "tuer" pour survivre...je dirais que le vivant se sacrifie pour que le vivant subsiste...
penses-tu qu'il soit possible de se passer de manger du vivant, pour survivre ????

disons qu' il s'agit de trouver la juste raison de se nourrir du vivant, pour le transmettre au vivant...

avec metta
Tangolinos

impossible de faire autrement...  toute la Nature le fait, sous une forme ou sous une autre...
Si on peut éviter la souffrance animale, ce serait déjà pas mal, et aussi le gaspillage...
Je rejoins la réflexion de Tango, mais cela nous mène loin du sujet...

Je vais vous photographier mon petit coin près du ruisseau: je vous propose d'en faire autant !
(...)
Le voilà: c'est un tout petit ruisseau, à 30m de ma maison: il y a plein de vie: des rats musqués, qui travaillent pour accentuer le méandre et tondre l'herbe où je m'assied, des oiseaux de toutes sortes, je viens de voir passer une femelle colvert avec ses petits.  D'ici peu, les berges seront pleines de fleurs: reines des prés, épilobes, menthes...
Ce que j'aime c'est de voir le ruisseau, assez vif, qui arrive face à moi, puis s'étale et se calme: rapidement, mes pensées en font autant...

Ceci est donc la vue que j'ai quand je suis assise: le matin, le soleil se lève pile en face (mais moi je ne me lève pas assez tôt pour le voir!)

Il y a de plus joli coins, un peu plus loin, mais celui ci me convient.
Oui, je sais, les hautes herbes... les tiques... mais je fais attention.

Soleil couchant
En ce soir d'été.
Deux cents nonnes et moines,
assis dans le vent du soir,
silencieusement,
sans bouger,
Se donnant au monde.

Nourri et repu, sans plus de manque,
le moustique,
Qui aspire mon sang,
Sur ma joue.
Confortablement installées,
Les deux tiques,
Sur mon sexe.

Dans le soleil couchant,
dans le pré,
devant le temple,
deux cent nonnes et moines,
assis en silence.

Publié en Octobre 2009 sur mon blog :



Gouttes d'aubépine sur la main

Lumière de la ville dans la Loire

- Zazen matinal


Nous étions plusieurs à méditer tôt le matin dansn un parc à Nantes. Evidemment ce n'est pas la pleine nature et le bruit d'un ruisseau, nous avions plus souvent le bruit (relativement lointain) des motos, des voitures, des promeneurs/joggeurs. Le zazen était différent de celui en intérieur, mais l'expérience vaut le coup d'être vécue... surtout par des températures proches du négatif  

Gasshô
Anshu - Henri