6 vérités désagréables qui feront de vous une personne meilleure

YYYYEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSSSS SSSIIIIRRR !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  

(...) Des gens qui espèrent et attendent le coup de baguette magique qui va les transformer, d'un seul coup en tout ce dont ils rêvent, mais sans effort, surtout! Non que l'espèce n'existe pas en France, ni qu'elle se limite aux obèses. Mais bon. (...)

C'est juste, Sephora n'est pas une marque de maquillage !

si déjà on a du mal à accepter le son même lointain du kyosaku...

Mais "Petit Oiseau"...

Kaïkan a écrit:

Pour le bouddhisme la recherche des belles filles et de la réussite sociale n'est pas un objectif vraiment primordial.
Autrement je rejoins la conclusion de Fa : tout est question d'équilibre.
Pour cela il n'est peut-être pas nécessaire d'avoir un coach qui vous beugle dans les oreilles à la manière des éducateurs des commandos de marines. Et ceci, d'autant plus, si déjà on a du mal à accepter le son même lointain du kyosaku...  

Attention, je n'ai jamais dit que ce texte était "bouddhiste". Simplement qu'il énonce certains trucs essentiels dont, entre autres, le principe du don gratuit. ce n'est pas explicite, mais implicite (pour moi, en tout cas). Si l'auteur donne l'exemple de la recherche d'une compagne (ou d'un compagnon), c'est parce que les mêmes mécanismes y sont présents. Et il ne parle pas non plus de la recherche de la réussite sociale. Il dit simplement que celle-ci, lorsqu'elle vient, découle de ce que l'on apporte pour commencer. Et, en gros, dénonce l'attitude de ceux qui voudraient recevoir sans avoir rien donné.

Mais je ne vois pas où, dans ce texte, il serait question d'un "coach qui beugle dans les oreilles"???

Je pense que Kaïkan fait allusion au style général du texte, un peu rentre dedans !

Je sais pas, j'aime bien ce texte, mais il a un petit côté "travail famille patrie" qui me dérange un peu, du genre, mais ouais les mecs si vous galérez dans la vie c'est de votre faute, travaillez un peu et tout ira bien, mettez y du vôtre, quoi !

Alors que bon, il y a des gens qui sont dans la misère totale, même en France, et qui auront beau faire tout ce qu'on veut, ils y resteront si le système ne change pas. Les situations dans lesquelles les gens se font écraser la gueule par des institutions, entreprises, etc, sont légion me semble-t-il, et parfois on a beau avoir la meilleure volonté du monde, rien n'y fait. Du coup ce genre de discours peut servir l'intérêt des puissants, c'est vraiment très anglo saxon comme vision des choses, l'individu capable de tout, etc... S'il y a des pauvres, c'est de leur faute, après tout, ils n'ont qu'à apprendre des choses et faire preuve de bonne volonté, ben oui quoi c'est évident...

Il faut voir "A Touch of Sin", film chinois sorti récemment, à propos de la vie de classes modestes dans un système ultra capitaliste. La volonté individuelle n'a rien à voir là dedans malheureusement.

Je serai plutôt d'accord.
Flatter l'hyper individu, en fait, ça sert surtout à affaiblir son estime personnelle.
Rien de mieux pour soumettre des personnes.
Peut-être certaines personnes vivent au crochet des autres...mais je pense qu'elles sont énormément plus souffrantes de leur dépendance que d'autres qui tentent plein de choses pour s'en sortir, même si elles galèrent.
J'ai bossé en prison...je ne crois pas avoir connu un détenu qui fleurait l'épanouissement de soi....et celui que j'ai entendu dire qu'il aimait l'argent facile, était une loque sous traitement, les bras tailladés d'automutilation.
Ceux qui se portaient le mieux étaient ceux qui voulaient travailler. Ils se faisaient exploiter financièrement...mais l'estime d'eux-même se portait mieux que ceux qui restaient à glander devant les clips de rap de M6 (c'était en 99).
Je pense que le regard d'autrui était moins influent que le regard qu'ils portaient sur eux-même.

Kaïkan a écrit:

Yudo a écrit:Mais je ne vois pas où, dans ce texte, il serait question d'un "coach qui beugle dans les oreilles"???

Allusion au message n°2

Mais cela ne parle pas d'un "coach qui beugle dans les oreilles"! Cela fait allusion à une scène d'un film où le directeur des ventes d'une boîte d'immobilier dit à ses vendeurs que, soit ils vendent, soit ils se barrent.

Il me paraît, même si je n'ai pas une estime particulièrement élevée pour les agents immobiliers, que si l'on désire travailler dans une telle agence, on a intérêt à justifier son salaire! Et, de toutes façons, dans n'importe quelle entreprise où l'on travaille, on doit justifier son salaire (et cela, même si le poste est en apparence non profitable. Un chercheur dans un laboratoire, par exemple, n'a pas, contrairement à ce qu'ont pu prétendre quelques débiles, à "trouver". La recherche implique de pouvoir travailler sur des trucs qui se révèleront, in fine, des culs-de-sac. Mais je n'accepterais pas qu'un chercheur soit payé à ne rien faire, à moins que ce qui paraît à l'extérieur du "ne rien faire" se révèle être une stratégie pour aboutir à un résultat.

Mais surtout, en définitive, c'est comme le dit lausm: le chercheur qui donne l'impression de glander mais qui, en fait, a une façon toute à lui de réfléchir aux problèmes qu'il explore, se sent utile etn'a pas l'impression de vivre en parasite, alors que celui qui pourrait faire plein d'expériences, et se démènerait dans tous les sens, mais en sachant pertinemment que ce n'est que du théâtre pour cacher son incompétence, celui-ci serait certainement plus malheureux et plus mal dans sa peau.

Le chef d'agence immobilière qui gueule "Vendez!" est sans doute un mal embouché, un peu taré aussi, mais ce qu'il dit n'est pas faux. C'est juste la manière de le dire qui ne va pas.

Souvent, sur les forums ou ailleurs, ou dans la vie "réelle", lorsqu'on dit à quelqu'un une vérité désagréable, la réaction est le plus souvent très négative, et c'est d'ailleurs ce qui fait que, la plupart du temps, on ne dit rien aux gens, parce qu'on sait que cela ne donnera rien. Un client musicien m'a fait passer un lien sur un luthier suisse établi à Rome poursuivi pour fraude et escroquerie. Il s'agit en plus d'un récidiviste, déjà condamné par la justice suisse pour des faits similaires. Ce n'est pas, à ma connaissance, le premier cas de ce genre, mais au moins le troisième dont j'entends parler en quarante ans. A chaque fois ces luthiers, très médiatiques, très mondains, ne peuvent résister à la tentation, en voyant passer des violons à plus de 300 000 euros, de vouloir en prendre une plus grosse part que d'habitude. Ce qui est remarquable, c'est que les victimes de leurs escroqueries se plaignent de ne pas avoir été averties. Mais lorsqu'on dénonce ce genre de personnages, on se fait systématiquement reprocher d'être jaloux, d'avoir un "programme" caché ou que sais-je.

J'avais voulu avertir la copine d'un ami, qui était la secrétaire régionale de Sogyal (je ne mettrai pas le "rimpoché" à la suite de ce nom) de la réputation sulfureuse du personnage. En vain, jusqu'au jour où il lui est tombé dessus. Alors, elle a tout bazardé, le secrétariat, le Bouddhisme tibétain, son copain, son appart et sa ville. Mais même quand je raconte cette histoire, on me dit que j'exagère et que je "médis".

Nous avons une grande capacité à nous réfugier derrière nos "bons sentiments" et notre "ego" pour refuser d'entendre les choses qui dérangent. c'est bien pour cela que la grande caractéristique du despotisme a toujours été de faire décapiter les porteurs de mauvaises nouvelles. Avec, pour résultat, que cela finit par être l'ennemi lui-même qui apporte les mauvaises nouvelles au despote.

J'ajoute, même si c'est quelque chose que j'ai déjà mentionné, qu'une des raisons pour lesquelles les Français sont si mauvais en langues, c'est qu'ils refusent à priori, par principe, qu'on les corrige lorsqu'ils font des fautes.

Bonjour,

(...) La recherche implique de pouvoir travailler sur des trucs qui se révèleront, in fine, des culs-de-sac. Mais je n'accepterais pas qu'un chercheur soit payé à ne rien faire, à moins que ce qui paraît à l'extérieur du "ne rien faire" se révèle être une stratégie pour aboutir à un résultat.

Mais surtout, en définitive, c'est comme le dit lausm: le chercheur qui donne l'impression de glander mais qui, en fait, a une façon toute à lui de réfléchir aux problèmes qu'il explore, se sent utile et n'a pas l'impression de vivre en parasite, alors que celui qui pourrait faire plein d'expériences, et se démènerait dans tous les sens, mais en sachant pertinemment que ce n'est que du théâtre pour cacher son incompétence, celui-ci serait certainement plus malheureux et plus mal dans sa peau.(...)

je me trompe ou ça rejoint un peu l'idée qu'Augias ne veut pas payer Heracles qu'a nettoyé les écuries et que l'ancien est remplacé par son fils Phylée ?
"ce qui parait à l'extérieur", c'est l'Oeil et ce qui ne parait pas, justement parce que c'est à l'intérieur, c'est le Coeur.

lausm a écrit:et celui que j'ai entendu dire qu'il aimait l'argent facile, était une loque sous traitement, les bras tailladés d'automutilation.

donc "une loque" sincère   
Ben ! je ne vais pas parier un bras, parce que chaque fois que je parie, je perds, mais ça ferait 9 ans qu'il serait face au mur que ça ne m'étonnerait pas !
Mais à ce stade de "bras tailladés", je dirais plutôt que ce sont des blessures de Guerre. En clair, un Héros...

Je ne donnerais pas la signification des signes sur son corps, car ça pourrait être extrêmement "désagréable",
surtout pour les âmes insensibles.

C'était une loque sincère, car tous n'avouent pas aimer l'argent facile....mais il ne savait pas qu'il pouvait être un héros.
Je prie pour qu'il ait pu ouvrir les yeux sur quelque chose de meilleur de lui-même.

Kaïkan a écrit:


C'est vrai que de nos jours il faut un sacré courage pour dire à quelqu'un qu'il se trompe complètement... 
 

Le pire, c'est qu'il me paraît rare que quelqu'un se trompe complètement! La plupart du temps, l'erreur est entourée de vérité, et c'est ce qui la rend si difficile à débusquer.

Mais on aura beau dire à une personne qu'elle a essentiellement raison, c'est sur le pourcentage (éventuellement minime) d'erreur que cela bloque.

hum... "l'argent facile".... en fait c'est pas facile, parce que y'en a qui le disent et qui se retrouvent en prison ou pire et y'en a qui le disent pas et qui occupent des postes de notoriété honorables aux yeux de ceux qu'ils exploitent.
La prière, c'est aussi comme le tir à l'arc !
ou comme la vente... c'est important aussi la cible   

Tous ces posts me laisse perplexe et triste, on y perçoit de la souffrance et de l'incompréhension...

(...) C'est toute la société qui est victime d'une plaie par balles. (...)

Bon ! dans le blog, l'histoire ou le film, depuis le 1er post, est-ce que quelqu'un a pensé à téléphoner aux urgences ?

 

Pas de soucis tout va bien... 

donnya a écrit:Tous ces posts me laisse perplexe et triste, on y perçoit de la souffrance et de l'incompréhension...

Qu'est-ce qui te fait dire cela Donnya ? Peux-tu préciser ta pensée ?

Ouf, j'ai enfin réussi à me connecter...je me disais :"tiens, je n'ai plus ma place sur ce forum peut-être" et oh miracle..cela fonctionna!
donc, je vais pouvoir te répondre Fa, disons que nous sommes partis d'un sujet " 6 vérités désagréables" argumenté par un texte qui fait plutôt l'apologie du winner," si tu es dans la mouise, tu l'as bien voulu, c'est parce que tu manques de courage et de pugnacité etc etc..."
non bien sûr le rouleau compresseur n'existe pas ...yes you can...of course..

et puis, cela a continué sur une sorte de ton de dérision sur la souffrance humaine, enfin je l'ai ressenti ainsi tout du moins et pour mon petit coeur sensible et idéaliste, je me suis dit que lire ceci sur un forum bouddhiste censé pour le moins avoir une conscience différente...bien tristounet..
voilà tu sais tout...

Allons Donnya
Pourquoi n'aurais-tu plus ta place sur ce forum ?  

donnya a écrit:Ouf, j'ai enfin réussi à me connecter...je me disais :"tiens, je n'ai plus ma place sur ce forum peut-être" et oh miracle..cela fonctionna!
donc, je vais pouvoir te répondre Fa, disons que nous sommes partis d'un sujet " 6 vérités désagréables" argumenté par un texte  qui fait plutôt l'apologie du winner," si tu es dans la mouise, tu l'as bien voulu, c'est parce que tu manques de courage et de pugnacité etc etc..."
non bien sûr le rouleau compresseur n'existe pas ...yes you can...of course..

et puis, cela a continué sur une sorte de ton de dérision sur la souffrance humaine, enfin je l'ai ressenti ainsi tout du moins et pour mon petit coeur sensible et idéaliste, je me suis dit que lire ceci sur un forum bouddhiste censé pour le moins avoir une conscience différente...bien tristounet..
voilà tu sais tout...

Je crois qu'il y a maldonne. Je n'ai à aucun moment vu là l'apologie du "winner". Par contre, j'y ai vu la critique du "looser" pour qui c'est toujours de la faute des autres si cela ne va pas.

Il y avait sans doute quelque part une forme de dérision par rapport à la souffrance induite par ces attitudes de "looser", et c'est quelque chose que je puis comprendre, ne fut-ce que parce que ma vie a beaucoup ressemblé à ça.

Il m'a fallu arriver à l'âge de 45 ans pour me rendre compte que je n'avais fait que me lamenter sur mon sort pendant toutes ces années, sans même me rendre compte à quel point j'avais eu de la chance, des gens aimants autour de moi, et moi, toujours concentré sur mon petit nombril, incapable de voir tout cela pendant si longtemps. J'en ai eu presque honte, mais surtout, une reconnaissance immense pour toutes ces personnes, y compris celles qui m'ont, parfois sciemment, nui, parce que, même dans les moments les plus sombres, elles ont été là, sans que je les attende.

Je n'aime pas voir le malheur, surtout lorsqu'il est le résultat de la sottise. Mais je sais malheureusement beaucoup trop, dans ma chair, à quel point la sottise peut venir de soi avant même des autres.

Kaïkan a écrit:
La question est : quelle réussite ?

Je pense qu'il a été assez clair: pas nécessairement la réussite financière, mais obtenir la capacité d'être utile. Et cela peut se décliner en un million de possibilités sans pour autant qu'il s'agisse de fric.

En même temps, être inutile peut être vachement utile